Éducation
Gabon: DOUKAGA KASSA saura-t-il redorer IAI?
Le tout nouveau ministre de l’économie numérique, Jean-Pierre DOUKAGA KASSA a du pain sur la planche. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Car, parmi tous les dossiers auxquels il va être confronté, il y a l’épineuse question de l’institut africain d’informatique (IAI), situé dans le 5ème arrondissement de la commune de Libreville, qui, au fil des années, n’est plus que l’ombre de lui-même.
En 1971, année de création de cette école panafricaine, l’optimisme était de mise. Pour la 1ère fois, une école internationale allait rassembler des étudiants de onze (11) pays africains autour du même objectif : apprendre l’informatique. Aujourd’hui, hélas, l’école est comme plongée dans un état comateux, avec des conditions d’apprentissage indigne d’un temple moderne du savoir. Une situation qui fut à l’origine, durant de nombreuses décennies, de mouvements d’humeur, aussi bien organisés par les étudiants que par le corps enseignant. Bâtiments décrépis et entourés de hautes herbes, matériel didactique obsolète, conditions de travail exécrables et, pour couronner le tout, arriérés de salaire et de primes.
«Nous avons démarré l’année 2020-2021 dans des conditions très difficiles. Nous n’avons pu la poursuivre qu’après avoir conclu avec la Direction de l’établissement un protocole d’accord, dans l’espoir d’avoir un minimum de garanties sur les conditions de travail», a confié un enseignant à nos confrères de “La Cigale enchantée”. Avant de poursuivre, «nous avons exigé l’organisation d’un conseil d’administration mais rien n’a été fait».
L’ancien responsable de ce département ministériel, Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU, et sa déléguée, Gisèle AKOGHE, au moment de leur éviction du Gouvernement de la République, avaient mis en place une commission chargée de trouver des voies et moyens de résoudre ce problème dans cinq (5) mois. Une commission, selon un membre du corps administratif, qui a pour but d’explorer les différents mécanismes pouvant mettre fin aux dysfonctionnements et, ainsi, permettre à l’institut de poursuivre ses programmes de formation des élites dans les métiers du numérique. Gageons que Jean-Pierre DOUKAGA KASSA s’alignera sur la même lancée que son prédécesseur.
Éducation
OLIGUI NGUEMA inaugure l’école primaire et le lycée de Montalier
Le Président de la République, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 13 novembre 2024, en compagnie des membres du CTRI et du gouvernement à l’inauguration de l’école primaire ainsi qu’à la visite du lycée du quartier Montalier transfo.
Ayant pour objectif d’offrir aux enfants un environnement d’apprentissage moderne et bien équipé, cet établissement, entièrement construit par le CTRI pour un effectif total de 1573 élèves, témoigne de l’engagement des autorités d’offrir aux apprenants l’accès à une éducation de qualité, adaptée aux besoins actuels des jeunes générations.
L’école Publique de Montalier transfo compte 25 salles de classe pour les cycles pré-primaire et primaire,une salle multimédia, une infirmerie, un foyer, une salle pour les enseignants et des bureaux administratifs.
Satisfaits par la construction de cette école dans leur quartier, les élèves ont tenu à travers des prestations culturelles à temoigner leur gratitude au Président de la République. L’inauguration officielle de l’école publique de Montalier a également été marquée par la décoration des agents du ministère de l’Education Nationale de la médaille de Reconnaissance.
Par ailleurs, le Chef de l’État a procédé à la visite du Lycée public de Montalier qui a fait l’objet de réhabilitation et d’extension. Avec 45 salles de classes rénovées et 5 construites , cet établissement moderne passe d’une capacité d’accueil de 2300 élèves à 3000, soit 700 places supplémentaires créées.
Outre ces travaux d’extension et de rénovation, le lycée public de Montalier a également bénéficié de matériel didactique dont des tableaux multimédia qui permettent de dispenser des cours à distance et de palier au déficit d’enseignants.
Exprimant leur gratitude au Président de la République , les élèves et le corps enseignant ont promis d’en faire bon usage.
Éducation
60 bourses de Setrag aux bacheliers gabonais: critères & filières
Cette initiative concerne les bacheliers de la session 2024 et les étudiants non boursiers de 2023, issus des lycées situés dans les localités traversées par le chemin de fer, notamment Owendo, Ndjolé, Boué, Lastourville et Franceville.
C’est dans un communiqué publié en novembre 2024 que l’Agence Nationale des Bourses du Gabon en abrégée (ANBG) a rendu public l’offre de la Société d’Exploitation du Transgabonais, (Setrag ) qui vise la formation de jeunes gabonais dans les domaines aussi variés qui sont : Électrotechnique, Électricité, Génie électrique, Maintenance industrielle, Mécanique industrielle, Électronique et informatique des systèmes industriels, Énergies renouvelables, Droit fiscal, Management des ressources humaines et Marketing digital.
Les postulants doivent être de nationalité gabonaise, être âgés de 24 ans au plus, et avoir obtenu leur baccalauréat au 1er tour, indique le communiqué de l’ANBG.
« Cet investissement, entièrement financé par la SETRAG, s’inscrit dans le programme de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) intitulé ‘Act fort Positive Mining’. L’objectif est d’accompagner soixante (60) jeunes dans des formations de deux (2) et trois (3) ans dans les domaines techniques et professionnels au Gabon », souligne le communiqué
Éducation
Gabon: la passerelle du Lycée national Léon-MBA désormais opérationnelle
Les ministres, de l’Education nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERC et celui des Travaux publics, le Général de Division, Flavien NZENGUI NZOUNDOU, ont procédé ce mercredi 6 octobre 2024 à la mise en service de la passerelle piétonne du Lycée national Léon-MBA, situé dans le premier arrondissement de la capitale. Cette dernière permettra aux élèves notamment et aux piétons de traverser en toute sécurité cette route de 2×2 voies considérée hautement accidentogène.
Après le lancement des travaux en 2021, prévus pour 12 mois, ka coupure symbolique du ruban, ce jour , a retenti comme un ouf de soulagement, d’autant plus que la livraison de l’ouvrage était attendue. Menés par l’entreprise « Ecowood », et construite entièrement à partir du bois issu de la riche forêt gabonaise, notamment le Padouk, l’Ozigo, le Movengui, le Tali et OKan, cette passerelle est longue de 48 mètres sur 2,28 mètres de large, avec un tirant d’air de 6,5 mètres, une hauteur totale de 13,5 mètres et un poids global du bois après assemblage de 44 tonnes.