Société/Environnement
Gabon /Transport terrestre: le Syltteg favorable à un retour aux anciens tarifs

La levée, par le gouvernement de la République, de l’ensemble des mesures restrictives de liberté, appliquées deux ans durant, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus, a été accueillie avec joie par les populations qui n’en pouvaient vraiment plus et aspirent, à présent, à retrouver une vie normale. C’est un souhait qui concerne tous les secteurs, notamment celui du transport terrestre, qui a connu une hausse des prix vertigineuse. Interrogé sur la question du retour aux tarifs “normaux”, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Jean-Robert MENIE, n’y voit aucun inconvénient, pourvu que le ministère de tutelle communique là-dessus.
Selon des propos recueillis par nos confrères du quotidien “L’Union”, Jean-Robert MENIE estime que les chauffeurs de taxis, clandos et autre matériel roulant vont pouvoir retrouver la sérénité dans leurs activités. Le retour à la normale souhaitée dans le secteur encore sous le joug de la limitation du nombre de places est vivement attendu.
«Ces mesures libèrent tout le monde psychologiquement. C’est une satisfaction pour nos adhérents qui vont retrouver la sérénité, la mobilité, le confort dans le travail, etc. car les conditions étaient devenues pénibles », a-t-il déclaré. Quid des tarifs pratiqués actuellement par les transporteurs ? Vont-ils être revus à la baisse ? Le syndicaliste estime que cette situation dépend du ministère des transports.
D’après lui, les membres de son syndicat reviendront aux tarifs initiaux. « Plus la peine d’asphyxier financièrement les populations. Pour éviter la cacophonie, nous attendons que notre ministre de tutelle s’exprime publiquement sur le sujet comme au début de la pandémie. A Arambo, chaque ministre avait décliné ses mesures…», a-t-il indiqué.
Rappelons que depuis la réduction du nombre de places à bord des taxis, décidée par le gouvernement, les transporteurs urbains et suburbains ont opté pour l’augmentation de leurs tarifs. Si certains se sont contentés d’ajouter 100 francs CFA sur le tarif initial, d’autres l’ont carrément doublé, voire triplé. Les transporteurs se plaignent également des contrôles, jugés intempestifs, effectués sur la route qui se soldent, généralement, par la remise d’un petit billet à l’agent contrôleur.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.