Société/Environnement
Mariages civils : Lambert MATHA veut mettre un terme au “folklore” d’Axel AYENOUE

Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Lambert Noël MATHA, au cours d’une séance de sensibilisation avec les maires centraux de certaines communes, a fustigé le fait que, depuis quelques temps, la célébration des mariages civils ressemble à des mises en scène dignes de pièces de théâtre. Estimant que cette pratique est aux antipodes de l’esprit républicain, il milite pour que tous les maires s’en tiennent strictement à la loi.
Ambiance festive, scène de théâtre, déguisement, entrée spectaculaire et plaisanteries sont quelques ingrédients que certains maires, dont celui du 4ème arrondissement de la commune de Libreville, Axel Jesson Denis AYENOUE, concepteur de « la mairie du bonheur », ont insérés dans leur façon de célébrer les mariages civils. Le concept a fait grandement écho, au point que plusieurs mairies d’arrondissement l’ont adopté, afin de rendre la fête plus euphorique.
Toutefois, il semble que ce ne soit pas au goût de tout le monde, à commencer par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Lambert Noël MATHA. En effet, lors d’une rencontre, le lundi 14 février 2022, avec les maires centraux des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum, il a demandé un retour au rituel consacré.
Selon des propos recueillis par nos confrères de “Gabon review”, le ministre de l’Intérieur a déclaré que «la célébration des mariages est loin des canaux, des standards juridiques. Il y a trop de spectacles, il y a trop de théâtre (…) toutes ces scènes qui consistent à plein de folklore, ça ne rentre pas dans le rituel républicain».
Avant d’ajouter, «donc vous écrivez à vos maires d’arrondissement de s’en tenir strictement à la loi. Ça commence à faire tâche dure. Il n’est plus question qu’on assiste à des célébrations qui sont aux antipodes du rituel consacré». Difficile de ne pas sentir son agacement. Le membre du Gouvernement de la République s’est, par ailleurs, engagé à faire parvenir, très prochainement, une note circulaire à ce sujet.
Sur les réseaux sociaux, la décision du ministre est diversement appréciée, entre théorie du complot, soupçon de jalousie et affirmation des procédures légales. La question qu’il faille se poser est de savoir en quoi donner un côté festif au mariage civil constitue une atteinte à l’ordre public et aux bonnes mœurs?
C’est une touche qui semble séduire les futurs mariés qui affluent en masse à la mairie du 4ème arrondissement de la capitale gabonaise: si l’on en croit la page Facebook de “la mairie du bonheur”, Axel Jesson Denis AYENOUE, par ailleurs 6ème Secrétaire général adjoint du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), chargé de l’Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais (UJPDG), a célébré plus de 1 600 mariages depuis son arrivée à la tête de cette mairie.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.