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Politique

Commonwealth: deux missions d’évaluation attendues à Libreville

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Dans son discours à la nation, en décembre 2021, Ali BONGO ONDIMBA, avait annoncé que le Gabon, notre pays, allait faire son entrée au Commonwealth, dès cette année 2022. Il semble que ce sera bientôt chose faite. En effet, selon nos confrères du quotidien l’Union, dans quelques jours, des membres du bureau du Commonwealth devraient effectuer deux missions d’évaluation de la politique nationale en matière de droits de l’Homme, de l’environnement des affaires et du cadre d’investissement à Libreville.

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Le vendredi 11 février 2022, la ministre de la Justice, garde des Sceaux, Erlyne Antonela NDEMBET – DAMAS, a reçu, en audience, à son cabinet, l’ambassadeur du Royaume – Uni au Gabon, Christian DENNYS – McCLURE afin de préparer le séjour desdites délégations. Selon le diplomate britannique, le résultat de ces deux missions sont très attendus par les pays membres, d’autant plus que les évaluations, en règle générale, sont un préalable indispensable pour tout pays souhaitant intégrer une organisation.

La Garde des Sceaux a tenu à exposer les différentes réformes initiées par les plus hautes autorités du pays en matière de droits de l’Homme, notamment en ce qui concerne le code civil et le code pénal, en vue d’approfondir la protection et le respect des droits fondamentaux, inviolables et imprescriptibles rattachés à toute personne. Un cadre normatif se caractérisant, entre autre, par une politique de gestion des peines, une amélioration des conditions de détention ou une stratégie de réduction des inégalités homme – femme.

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Christian DENNYS – McCLURE a salué ces avancées, tout en félicitant les pouvoirs publics gabonais. Le Gabon a entamé sa démarche d’adhésion au Commonwealth depuis 2020. Libreville devait soumettre son dossier de candidature en juin dernier lors d’un sommet prévu à Kigali, au Rwanda, mais repoussé à 2022 en raison du Coronavirus. Il est bon de rappeler que l’organisation, qui compte, en son sein, plus d’une cinquantaine de pays, a déjà dépêché deux missions d’évaluation à Libreville.

Politique

Constitution/ article 53: Jean-Pierre OYIBA passe au crible les arguments des partisans au « Non »

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La polémique née de la compréhension du projet de Constitution en cours au Gabon continue de faire couler des salives avant l’adoption de la mouture finale. Son article 53, véritable point d’achoppement, portant conditions d’éligibilité à la présidence de la République. Dans cet article, le candidat devra être nés de père et de mère, eux-mêmes nés gabonais, avoir la nationalité Gabonaise. Et avoir résidé au Gabon pendant au moins 3 ans sans discontinuité pour ne citer que ces quelques éléments… Pour le haut dignitaire de la République, Jean Pierre OYIBA, ce débat n’a pas sa raison d’être. Dans sa tribune libre publiée, ce 14 octobre 2924, chez nos confrères de ‘’l’Union’’, ce dernier démontre avec les arguments qui sont les siens ; la vacuité du débat entretenue par les partisans du  »NON » au référendum.

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Pour l’ancien ministre d’État, Selon lui, Le principal argument développé par les partisans du “NON” au vote référendaire consiste à dénoncer le caractère sectaire et exclusif des dispositions de cet article.

Ils soutiennent que le Gabon abrite une population métissée depuis plus d’un demi-siècle, et que l’adoption et l’application des dispositions indiquées supra, vont introduire une discrimination entre les Gabonais en créant les Gabonais de première zone et ceux de seconde zone. Ils évoquent la violation du TITRE I du projet de Constitution, « Des Droits et libertés fondamentaux et Devoirs » qui confère des droits aux citoyens, notamment l’Article 20 qui stipule que « l’Etat garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux ainsi qu’aux responsabilités politiques et professionnelles. »

Ces éléments de langage, certes alléchants pour le vote du « NON », semblent occulter le contexte et l’histoire récente de notre pays. Or, la Constitution est faite par les hommes et pour les hommes vivant dans une société disposant d’une histoire et d’un destin commun. De par la lecture des événements récents, on a vu l’ancien régime faire la part belle aux étrangers et /ou Gabonais d’adoption, au détriment des Gabonais de souche. Aussi, contrairement à ce que l’on fait croire sur les réseaux sociaux et les médias, les dispositions de l’Article 53 sont soutenues par la majorité des Gabonais. De plus, pour cet Article, ne sont concernés que ceux qui sont candidats à la magistrature suprême et non aux autres mandats électifs.

Un autre argument qui devrait relativiser cette position est la pratique mondiale et universelle en matière des restrictions spécifiques à l’accès à la Présidence, notamment sur la base des critères liés à la nationalité, à l’âge, à la durée de résidence ou d’autres conditions.

Sur un échantillon de 179 pays, la majorité, soit près de 80%, montre une variété de critères d’éligibilité pour devenir Président, avec des exigences courantes liées à la nationalité, à l’âge, à la résidence et, parfois, à des critères religieux, linguistiques ou judiciaires. Certaines nations imposent également des critères de loyauté envers un parti ou une dynastie, notamment dans les monarchies ou les régimes autoritaires.

Les restrictions varient selon les traditions politiques et les circonstances historiques des pays. Elles visent souvent à garantir que les candidats à la Présidence possèdent des compétences et une loyauté envers la Nation.

Voici les conditions dans certains pays :

1. Etats-Unis

Seuls les citoyens nés aux Etats-Unis peuvent être candidats à la présidence, ou ceux nés des parents citoyens américains.

Le candidat doit avoir au moins 35 ans et avoir résidé aux Etats-Unis pendant au moins 14 ans.

2. France

Le candidat doit être citoyen français, doit avoir au moins 18 ans et n’avoir pas été privé de ses droits civiques par la justice.

3.Côte d’Ivoire

Le candidat doit être exclusivement ivoirien né de parents tous ivoiriens. Il doit avoir au moins 35 ans et ne doit pas avoir été privé de ses droits civiques.

4.Egypte

Le candidat doit être de nationalité égyptienne, né de parents égyptiens et ni lui, ni ses parents ne doivent avoir une autre nationalité, il est tenu d’avoir au moins quarante ans et avoir résidé en Egypte pendant dix ans avant l’élection.

5.Tunisie

Le candidat doit être citoyen tunisien de naissance et ses parents doivent également être nés en Tunisie, il doit être de confession musulmane, avoir au moins 35 ans et ne doit pas avoir de casier judiciaire pour des crimes graves.

6.Zambie

Le candidat doit être un citoyen zambien de naissance et ses parents doivent aussi être zambiens de naissance. Il doit avoir 35 ans au moins et avoir résidé pendant au moins 20 ans en Zambie. Il doit disposer d’un casier judiciaire vierge. En outre, il doit être chrétien.

7.Kazakhstan

Le candidat doit être kazakh de naissance. Il doit avoir au moins 40 ans et vécu au Kazakhstan pendant au moins 15 ans. Le candidat doit parler couramment la langue kazakhe.

8.Kenya

Le candidat doit être citoyen kenyan de naissance et être âgé d’au moins 35 ans. Il ne doit pas avoir été condamné pour des crimes graves ou de corruption. Le candidat doit avoir un diplôme universitaire.

9.Algérie

Le candidat doit être citoyen algérien de naissance et ses deux parents doivent être également de nationalité algérienne. Il doit avoir au moins 40 ans, être musulman, avoir résidé en Algérie pendant au moins 10 ans avant l’élection et n’avoir pas été condamné pour des crimes graves.

10.République Démocratique du Congo

Le candidat doit être citoyen congolais de naissance et ses parents doivent également être congolais de naissance. Il doit avoir au moins 30 ans et avoir résidé en RDC pendant au moins 5 ans avant l’élection. Le candidat ne doit pas avoir été condamné pour des crimes graves.

11.Myanmar (Birmanie)

Le candidat doit être citoyen birman, mais la Constitution interdit aux candidats dont les conjoints ou enfants détiennent une nationalité étrangère. Il doit avoir au moins 45 ans, n’avoir pas été condamné pour des crimes graves et il doit respecter les religions locales, principalement le bouddhisme.

Jean Pierre OYIBA

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Politique

Gabon: le CTRI et le gouvernement clôturent les travaux du séminaire
gouvernemental

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Débutés le vendredi 13 octobre 2024 à la Baie des tortues, les travaux du séminaire gouvernemental portant sur l’examen du projet de la nouvelle constitution se sont poursuivis et achevés ce jour dans la commune d’Owendo.

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Cette seconde et dernière phase desdites assises a été ainsi consacrée à l’examen rigoureux et minutieux de chaque article contenu dans le projet de la nouvelle Constitution, soit plus de 170 articles, ainsi que son adoption par les parties constituantes avant soumission au Conseil des ministres puis au référendum.

Après un travail laborieux dans une ambiance conviviale et patriotique, les
participants sont parvenus à l’élaboration et l’adoption du projet de la loi fondamentale dans le respect des aspirations et recommandations du dialogue national inclusif. C’est le cas notamment des questions liées aux conditions d’éligibilité à la fonction présidentielle, à l’équilibre des pouvoirs, à
la durée et au nombre de mandats ayant fait l’objet de fortes controverses dans l’opinion générale.

Dirigeant ces travaux, le Président de la Transition a exhorté les participants à mener les discussions dans la sérénité et le calme, faire preuve de sagesse, d’humilité et de patience, tout en insistant sur la nécessité de laisser de côté les divergences personnelles pour l’intérêt supérieur de la nation. «Nous devons servir aux Gabonais un document fiable et digne, qui garantira un avenir serein et un Gabon prospère pour les générations futures», a-t-il déclaré.

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L’adoption de ce projet de constitution qui compte plus de 170 articles, marque un tournant dans l’histoire institutionnelle du pays, jetant les bases d’un Gabon renouvelé et tourné vers une meilleure démocratie et visant à renforcer les droits des citoyens, en accord avec les valeurs fondamentales de transparence, de justice et d’unité nationale.

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79ème session de l’AG des Nations Unies: OLIGUI NGUEMA lance un appel à la mobilisation de financements

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A l’occasion de la poursuite ce jour du Débat Général qui s’est ouvert le 24 septembre dernier dans le cadre de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a lancé un appel à la mobilisation de financements en vue d’aider les nations à se développer.

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En effet, cette grande rencontre qui a pour thème central «l’Unité dans la Diversité pour l’Avancement de la Paix et du Développement Durable et de la Dignité Humaine, Partout et pour Tous» a été l’occasion pour les intervenants et leaders mondiaux de réaffirmer leurs engagements en faveur des Objecrifs de Développement Durable (ODD) et de la Charte des Nations Unies.

S’exprimant pour la circonstance, le Président de la République s’est appesanti sur l’urgence de la mobilisation de financements afin d’atteindre le développement. «Concernant la question économique et financière, le rapport
des Nations Unies sur le développement durable souligne encore une fois l’urgence de mobiliser des financements massifs afin de combler le déficit de
financement de l’économie mondiale estimé à plusieurs milliards de dollars par an. C’est une réalité. Le système financier international actuel ne permet pas dediriger les investissements vers le développement et donc d’assurer la dignité de nos populations. Je partage ainsi la ferme volonté de plusieurs de mes pairs de parvenir à une réforme des institutions financières mondiales qui est cruciale pour dégager des investissements en faveur des pays en développement» a-t-il
déclaré.

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Entre outre, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette tribune pour porter à
l’attention de l’assistance des avancées de la Transition depuis le coup de la libération du 30 août 2023. L’on note entre autres, l’engagement pour la préservation de la paix et de l’Unité Nationale, la mise en place des institutions de la Transition, la tenue du Dialogue National Inclusif, la rédaction d’une nouvelle Constitution, les réformes significatives engagées dans les secteurs qui touchent directement au développement humain et l’organisation du Référendum dans les prochains mois.

Les efforts du Gabon en matière de préservation des écosystèmes avec la mise en place de 13 parcs nationaux depuis plusieurs années qui contribuent à l’absorption de plus de 100 millions de tonnes de CO2 par an, ainsi que la nécessité pour les nations industrialisées de respecter leurs engagements sont autant de points évoqués par le Chef de l’Etat au cours de ces grandes assises.

Tout en saluant l’adoption par le Conseil de Sécurité le 21 décembre dernier de la résolution 27-19 sur le financement des opérations de soutien à la paix, le Président de la République a exhorté à la mise en œuvre de celle-ci car elle est un élément crucial de l’architecture de paix et de sécurité internationale.

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A l’issue de son intervention, le Président de la République a réitéré son appel à la solidarité internationale, « Ensemble, mutualisons nos efforts pour l’espoir d’un meilleur destin en agissant autrement pour la préservation de la race humaine» a-t-il déclaré.

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