Economie
CEMAC /Energie: le Gabon a les tarifs les plus élevés de la sous–région

D’après une étude des prix mondiaux, réalisée par le site britannique Cable.Co.uk, en matière d’électricité, notre pays a l’un des indices de prix les plus élevés du continent, avec un prix moyen du kilowattheur (kwh) évalué à plus de 105 francs CFA. Le Gabon occupe la 40ème place sur 52 pays africains étudiés. Au niveau mondial, il est classé 155ème.

Dans la communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), l’électricité est vendue au Gabon à un tarif plus élevé qu’au Tchad (100,47FCFA le kwh), en Guinée Equatoriale (91,23 FCFA le kwh), en République Centrafricaine (RCA) (82,57 FCFA le kwh), au Cameroun (78,53 FCFA le kwh) et au Congo (53,7FCFA le kwh), faisant du Gabon le pays le plus cher de la zone, en la matière.
En ce qui concerne le coût d’électricité pour les industriels, la situation n’est guère plus reluisante : elle est même pire. En effet, au 2ème trimestre de l’année précédente, avec un tarif élevé à 129 francs CFA le kwh, l’électricité vendue au Gabon était la plus chère du continent noir, pour les industriels, devant le Sénégal (127 FCFA le kwh), le Cameroun (90 FCFA le kwh) et la République Démocratique du Congo (RDC) (83 FCFA le kwh).
Sur le plan continental, pour ce qui est de l’énergie domestique, la Lybie est le pays ayant le coût moyen du kilowattheur le plus faible, suivi de l’Angola, du Soudan et du Zimbabwe ; les plus chers du continent étant la Somalie, le Mali et la Guinée – Bissau. L’Erythrée n’est pas sur la liste en raison de données insuffisantes.
Le coût de production n’est pas toujours l’élément essentiel du prix : les coûts de transport, de gestion des compagnies et les taxes diverses sont souvent responsables de telles différences.
D’après un document, produit dans le cadre du Plan d’Accélération et de Transformation (PAT), le difficile accès à l’énergie par les industries limite le développement industriel du Gabon, avec un coût en électricité non compétitif, en comparaison avec d’autres pays du continent, et un réseau de diffusion encore insuffisant, obligeant les opérateurs économiques évoluant dans le secteur à avoir recours à des générateurs, polluants et coûteux, qui sont 2 à 3 fois plus chers que l’approvisionnement par réseau.
De manière générale, selon le conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE), le taux d’accès à l’électricité est estimé à 15% sur l’ensemble du territoire national gabonais. A court, moyen ou long terme, l’Etat envisage de développer un accès universel à la fourniture d’électricité de qualité et d’eau potable ; un projet qui devra, inévitablement, passer par une amélioration des conditions de transport, un plan d’amortissement du matériel de la compagnie de distribution et l’allègement de certaines taxes. Vivement que cela se réalise, pour le bien des populations !!!!
Economie
Transport ferroviaire: SETRAG se dote d’une deuxième machine SMD80, un atout majeur pour l’État et les voyageurs

L’acquisition par SETRAG d’une deuxième machine SMD80, pour un investissement de 5 millions d’euros, représente un tournant décisif pour la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, au bénéfice direct de l’État, des populations et de l’économie nationale.

Pour l’État, un levier stratégique de développement
Cette nouvelle machine permettra d’accélérer le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton, garantissant une sécurité renforcée et une durabilité accrue du réseau.
« Cet investissement illustre clairement la volonté de l’État de sécuriser ses infrastructures stratégiques tout en soutenant la croissance économique du pays, » souligne un représentant du ministère des Transports.
Grâce à une capacité de pose impressionnante de 800 mètres linéaires en seulement 12 heures, la SMD80 réduit d’une année entière le calendrier initial des travaux. Cette rapidité est un atout majeur pour limiter les perturbations et garantir une exploitation fiable du réseau.
Des retombées sociales concrètes
Au-delà de la modernisation, ce projet génère des effets positifs pour les communautés locales, avec la création de 130 emplois directs dans les zones prioritaires d’Alembe et Lopé. « Pour nous, c’est une vraie opportunité : ces embauches locales dynamisent l’économie et renforcent nos compétences techniques, » témoigne un employé de l’entreprise.
Les voyageurs, premiers bénéficiaires
Les usagers du réseau constateront rapidement une amélioration tangible. La nouvelle machine permettra davantage de réduire les risques liés à l’usure des anciennes traverses, ce qui diminue considérablement les incidents. « Avec l’arrivée de cette machine, la ponctualité des trains de voyageurs s’améliora nettement. On est rassuré par cet investissement qui nous permet de voyager sereinement. Setrag est une entreprise fiable et responsable, » confie un voyageur régulier.
Une vision claire pour un réseau compétitif et sûr
Pour les autorités, cet investissement s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation, visant un réseau ferroviaire performant, sécurisé et adapté aux besoins du développement national.
« C’est un engagement fort de SETRAG pour accompagner la croissance du Gabon, » explique un cadre de la société ».
Sécurité renforcée : un enjeu primordial
La progressive élimination des traverses en bois et son remplacement par celles en béton et rail de 60kg , réduit les risques d’accidents. « Nous garantissons ainsi une exploitation en toute sécurité plus sereine et fiable, » assure le responsable sécurité de SETRAG.
La machine, réceptionnée en juin 2025, sera opérationnelle dès la fin septembre. Pendant ce temps, la première SMD80 continue à la gare de Lifouta dans la dernière section de la voie des travaux.
La fin des travaux est prévue pour 2027, avec à la clé un réseau moderne, sécurisé et tourné vers une mobilité durable et inclusive.
En somme, SETRAG confirme son rôle de partenaire engagé au service du Gabon, en mettant la sécurité, l’emploi local et la modernisation des infrastructures au cœur de son action.
Economie
Gabon /Sensibilisation à l’utilisation responsable des ressources: la DGB passe à l’action

Dans le but d’optimiser les dépenses de l’État en matière d’eau et d’électricité, la Direction Générale du Budget (DGB) a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation des agents publics sur l’utilisation responsable de ces ressources vitales. Cette initiative, qui a débuté ce 05 septembre 2025, vise à réduire les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.
Objectifs et enjeux
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les agents publics à l’importance de l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité. En effet, les consommations excessives de ces ressources engendrent des coûts importants pour l’État, qui pourraient être évités grâce à des pratiques plus vertueuses.
Une campagne nationale
La campagne de sensibilisation se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, impliquant ainsi tous les agents publics, quel que soit leur lieu de travail. Cette approche globale permettra de toucher un large public et de maximiser l’impact de la campagne.
Un appel à la responsabilité civique
Le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère, compte sur le sens civique et la responsabilité de tous les agents publics pour le succès de cette opération. Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de son rôle dans la réduction des consommations d’eau et d’électricité.
Des résultats attendus
Grâce à cette campagne, l’État espère réduire significativement les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité. Cela permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer d’autres projets et initiatives prioritaires pour le développement du pays.
En somme, la campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité est une initiative importante qui nécessite la participation active de tous les agents publics. Ensemble, nous pouvons contribuer à une gestion plus efficiente des ressources publiques et à un avenir plus durable pour notre pays.
Economie
Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics

Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.
Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.
Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.
Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.