Société/Environnement
L’ambiance après l’heure du couvre-feu dans le Grand Libreville

Depuis le 12 mars 2020, le Gabon vit dans les mesures gouvernementales à n’en point finir pour lutter contre la Covid-19, en dépit de ses restrictions, il semblerait que l’épidémie se propage due au relâchement notable de la population. En effet, on observerait une circulation nocturne de bon nombres de concitoyens à l’heure du couvre-feu, quand bien même les seuls habilités à circuler devraient être les personnels des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui devraient faire respecter l’application des mesures. Ces derniers font-ils leur tâche minutieusement ou sont-ils vraisemblablement complices des écarts de conduite de certains compatriotes ? Tant de questions que nous devons nous poser.
Malgré une observation de la rigueur à la tâche des agents des FDS avec l’installation des barrages ça et là, à l’approche du couvre-feu, cette apparence change au fur et à mesure que l’heure avance. En effet, pendant que d’aucuns se pressent à rentrer d’ar-et-d’ar chez eux avant 18h, d’autres après cette heure circulent aisément et font la “bamboula” dans le Grand Libreville.
À des heures indues où personne ne devrait plus se trouver dans la ville, le trafic reprend avec les particuliers faisant office de transporteurs providentiels abusant ainsi de leurs laissez-passers, ce qui a sans doute amené le Gouvernement à penser, munir celui-ci d’un code QR. D’autant que le transport depuis l’arrivée de miss Covid-19 rapporte gros. Comme qui dirait “le bonheur des uns fait le malheur des autres ». Des clandos pour un grand nombre, appartiennent aux agents des forces de l’ordre, franchissent les checkpoints sans souci en dépit des passagers à leurs bords qui sont loin de respecter les mesures édictées par le gouvernement pour endiguer la pandémie.
Autre phénomène des plus étrange qu’on observe la nuit tombée est celui de l’ouverture des débits de boissons clandestins. Ce qui pourrait se comprendre vu la fermeture des troquets depuis environ 13 mois déjà et les difficultés des tenanciers qui ont du mal à joindre les deux bouts, et qui souhaitent une marge de travail après le constat de paiement du fond d’aide du président gabonais.
Une ressource qui génère gros surtout quand on sait l’importance de la consommation d’alcool au Gabon. Mais comme l’actuelle crise sanitaire a provoqué une crise économique sans précédent, cette activité ne génère plus grand chose, il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur la production de boissons à la Société des brasseries du Gabon (SOBRAGA) en recul de 3,5%.
Malgré les opérations de contrôle qui se sont soldées par de nombreuses interpellations, menée par la brigade mixte Copil, cette activité ne semble pas s’être arrêtée pour autant. C’est dire qu’on a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop. Mais comment ces bars fonctionnent-ils dans la nuit si tout le monde est chez soi ? Pourquoi la brigade du Copil ferme-t-elle les yeux ?
Selon le quotidien “l’Union” ( N°13 617), il devient impératif de revenir à la fermeté dans le contrôle et l’observation des dispositifs de sécurité relatifs au Covid-19. Surtout de prendre conscience des dangers encourus vue la hausse des chiffres de contaminés.
Société/Environnement
Affaire BONGO-VALENTIN: entre manipulation & mensonges

Sur la toile, les images fusent, les unes après les autres, les vidéos diffusées sur la place publique effritent la candeur des prévenus BONGO VALENTIN. Après 14 ans de manipulation du peuple gabonais, les derniers dirigeants de la dynastie BONGO ne comptent pas s’arrêter là, et profitent de leur liberté provisoire, pour remettre au goût du jour leur capacité de nuisance. Cette fois, leurs victimes, des personnalités de haut rang, à qui ils tentent en vain de soutirer des aveux quant au traitement qu’ils auraient reçus à la prison centrale de Libreville.
Leur nouvelle cible, le Colonel Ismaël Telesphore NGOUSSI aurait rencontré Noureddine et Sylvia BONGO VALENTIN, à son domicile, situé dans l’enceinte de la prison centrale. Signifiant au regard de la proximité avec son bureau que «personne ne saura». Une rencontre inappropriée, qui constitue une véritable entorse au protocole, bien connu de cet officier qui se souvient «d’avoir un devoir de réserve», en plus d’ «avoir prêté serment».
Au fil des échanges qui prennent des allures de conseil de famille, «Nono», comme l’appelle tendrement l’officier supérieur, tel un félin, affamé et en quête d’aveux à se mettre sous les crocs, sonde sa proie. De sa voie posée, fluide, teinte de malice et ne dévoilant aucune sorte de traumatisme, Noureddine BONGO VALENTIN lancent sans cesse des interrogations insidieuses. «Tu n’as pas voulu que j’y retourne parce que tu savais ce qui m’attendais», peut-on entendre. Des tentatives vaines d’obtenir une confession, qui se heurtent au mur de l’ignorance manifeste du Directeur de la sécurité pénitentiaire, sur ces allégations.
La vidéo, secrètement enregistrée par la mère et le fils, révèle une volonté de nuire, à ces “informateurs”, qui semblent attendent des détenus, des faveurs, matérielles ou numéraires. L’audio laisse entendre une plainte de l’officier supérieur, qui reprochait à «Nono» de lui avoir refusé un véhicule. Révélant par là même une posture servile et un espoir persistant de bénéfices, malgré la gravité des accusations pesant sur les prévenus.
Sans preuves de leurs accusations, Sylvia et Noureddine BONGO VALENTIN ont plutôt servi à mettre en lumière une certaine incompétence, du Colonel NGOUSSI. Qui au regard des échanges serait potentiellement corrompu par le couple mère fils. Une démarche aux allures cyniques qui contraint à s’interroger sur les réelles motivations des sorties successives des BONGO VALENTIN.
Société/Environnement
Gabon: Entre commémorations et distinctions, les Awards de la presse viennent booster le monde des médias

Au préalable annoncée il y a quelques mois par les organisateurs de cet événement, la cérémonie de remise de prix aux lauréats des Awards de la presse gabonaise, s’est bel et bien déroulée ce vendredi 04 juillet 2025, à Libreville. Assisté de Frédéric Hervo-Akendengue conseiller technique et de Prince Essone Mfoulou Nze, Conseiller en communication auprès du ministère de tutelle, sans oublier les représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et de plusieurs parents et amie des disparus de cet accident tragique de Makongonio.
En effet, cette cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquant ainsi une alliance entre commémorations et distinctions. Elle a débuté par plusieurs témoignages des rescapés, des enfants des défunts de l’accident de Makongonio et à suivie par la remise de récompenses aux lauréats. Ces hommages et reconnaissance ont fait la fierté de ces professionnels de médias dont l’engagement et la détermination demeurent inchangés depuis plusieurs années.
De même au cours de cette cérémonie, des hommages et reconnaissances ont été faites à l’égard de ces professionnels et engagés, notamment à Georges Alexis Bada, à Maurice Moungonga, à Maxime Mihindou, à Juste Kombila, à Arnaud Mba Bekoung, à Roland Olouba Oyabi, à Arnaud Engozogo, à Hamed Beni Evacka Denise Rachelle Biloghe, à Betty Andzembe qui ont été récompensés pour cette année.
Le professionnalisme de ses hommes et femmes de médias demeurent incontesté par les organisateurs, preuve palpable de l’héritage laissé par notre prédécesseur Jean Philippe Oyono ayant une passion toute aussi forte, dans un métier ou le risque demeure un fidèle compagnon. Pour ceux qui n’ont pas eu de distinctions, il est temps de travailler encore plus, pour se retrouver sur le podium lors du rendez-vous de l’année prochaine.
Société/Environnement
Habitat: la SNI présente 2 nouveaux projets aux populations de Bikélé-Nzong

La Société Nationale Immobilière (SNI) a échangé avec les riverains installés sur son site de Bikélé-Zong, dans le cadre d’une consultation publique tenue récemment.
Cette rencontre avait pour objectif d’informer les habitants sur 2 projets d’intérêt général qui seront prochainement mis en œuvre sur ce site. Ce projet prévoit la construction de 400 logements sociaux, ainsi que l’aménagement d’une voie de liaison entre Bikélé-Zong et Essassa, afin d’améliorer la mobilité dans cette zone en pleine croissance.

La réalisation de ces infrastructures répond à la volonté des autorités de renforcer l’offre en logements accessibles et de désenclaver certains quartiers en périphérie de Libreville.
Toutefois, la mise en œuvre du projet entraînera le déplacement de certains occupants non détenteurs de titre foncier actuellement installés sur le site. La SNI a rassuré les populations quant à l’accompagnement social prévu. Notamment les victimes d’arnaques foncières.
Cette consultation s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue avec les communautés, afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse du projet.