Société/Environnement
Gabon: Brice Constant PAILLAT sensibilise les transporteurs terrestres sur la hausse des prix du transport

Le mercredi 17 Février 2021 s’est tenue une séance de travail et de sensibilisation entre le collectif des syndicats des transports terrestre et le ministère des Transports, autour de la hausse incessante du prix des transports d’une part, et la nécessité de la mise en œuvre des mesures barrières dans la lutte contre la pandémie du covid-19 d’autre part. Une rencontre présidée par le ministre des Transports, Brice Constant PAILLAT en présence du Syndicat libre des transporteurs terrestres (Syltteg), le syndicat national des transporteurs terrestre du Gabon (Synatteg), le Syndicat national des propriétaires et taximen du Gabon (Synaproteg) et la Fédération gabonaise des transporteurs du Gabon.

Pour le ministre des transports, cette séance de travail avec les différents syndicats des transports terrestres avait pour objectif, non seulement d’interpeller sur la présence de la maladie avec le respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement pour stopper la propagation de ce virus au sein des populations, mais également d’exhorter les leaders syndicaux et partenaires sociaux à porter le message auprès de leurs syndiqués, afin d’intensifier la sensibilisation au sein de la population.
«Nous leur avons rappelé que nous traversons une période particulière. Des propositions ont été faites pour trouver le juste milieu à cette problématique», a indiqué le ministre des Transports, rapporte “l’Agence Gabonaise de Presse” (AGP). Jean Robert MENIE, président du Syltteg, a quant à lui affirmé que c’est «au nom du collectif des transporteurs, [que] nous avons regardé ensemble avec le ministre des transports, la problématique de l’augmentation du coût du transport terrestre, examiner le niveau des charges officielles, officieuses et variables avec la diminution drastique du nombre de places et des heures de travail qui pèsent sur les transporteurs et qui se répercutent directement sur les usagers».
Ainsi, «nous avons fait des propositions à long, court et moyen terme avec la diminution de 50% la patente, la taxe municipale cette année, compte tenu du contexte, et de la réduction de la l’assurance de type D, la suspension des brigades de contrôle routier», a poursuivi le président du Syltteg, qui a ajouté «nous souhaitons que les efforts dans les tracasseries policières aujourd’hui exercées par la gendarmerie cessent. Nous attendons des mesures fortes du gouvernement qui devraient nous permettre d’organiser une campagne conjointe de sensibilisation et enfin mettre en place une commission d’examen de tarification pour mieux juguler ce secteur d’activité».
Au final, la question de la hausse des prix du transport et la responsabilité des acteurs du secteur des transports routiers dans la lutte menée par le gouvernement pour éradiquer la pandémie de la Covid-19 au Gabon, a constitué la toile de fond des échanges entre le ministre Brice Constant PAILLAT et le collectif des syndicats, qui ont été donc invités à prendre conscience des conséquences de cette pandémie.
Société/Environnement
Cocobeach: OLIGUI NGUEMA visite les chantiers

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, s’est rendu ce, 1er Juin 2025, à Cocobeach, chef-lieu du département de la Noya, dans le cadre d’une visite de terrain consacrée au suivi de l’état d’avancement de plusieurs projets en cours de réalisation. Cette visite de terrain, à laquelle prenaient part plusieurs membres du Gouvernement, témoigne de la détermination du Chef de l’État à impulser un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire national.
Au programme de ce déplacement, l’on note l’inspection des principaux chantiers en cours, parmi lesquels les travaux de réhabilitation des voiries urbaines, la construction du futur État-major de la Marine nationale de Cocobeach, la mise en service récente de la station-service, ainsi que le Centre d’Appui à la Pêche Artisanale de Cocobeach (CAPAC), infrastructure halieutique dont les travaux de réhabilitation sont achevés. En outre, la station-service, attendue depuis près de cinquante ans, constitue un tournant majeur pour les habitants.
En effet, elle met fin aux pénuries de carburant en facilitant l’approvisionnement, tout en dynamisant l’activité économique locale. Celle-ci est opérationnelle depuis le 12 mai 2025, avec des prix homologués. Cette réalisation concrétise ainsi les engagements pris par le Président de la République lors de sa visite en février dernier.
Notons que les travaux de réhabilitation des voiries urbaines, qui contribuent au désenclavement de la ville et à l’amélioration des conditions de vie des populations, comprennent notamment la construction de 13 ponts, la pose de 3 000 mètres de canalisations, ainsi que l’aménagement de plusieurs aires de stationnement.
Le Président de la République a également effectué la visite du chantier de la boulangerie municipale de Cocobeach, un projet à fort impact social, qui comprendra, outre son pôle de production alimentaire, un espace vert ainsi qu’une aire de jeux pour enfants. À l’unisson, les populations ont exprimé leur satisfaction quant au rythme soutenu de l’avancée des travaux, qu’elles perçoivent comme un véritable soulagement et une preuve tangible de la transformation de leur localité.
Justice
Franceville : La Cour d’appel libère un détenu, sa peine déjà couverte par sa détention

La Cour d’appel judiciaire de Franceville a débuté, ce lundi dernier, les débats de la première audience, de la session criminelle ordinaire des mineurs de l’année judiciaire 2024-2025. À cet effet, cette instance juridique a tranché sur l’affaire opposant le Ministère public à V.D.M.N, un Gabonais de 19 ans, élève en classe de 6e au lycée Rigobert-Landji de Moanda, présumé coupable de tentative de vol qualifié.
En effet, Condamné par le tribunal de première instance de Franceville pour tentative de vol qualifié, le malfrat devrait retrouver sa liberté ce vendredi 30 Mai 2025. Les faits remontent à l’an 2023, à Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. V.D.M.N entre au domicile d’une compatriote au non de dame S.T, qu’il passe au peigne fin histoire de dérober tout article de valeur.
C’est dans la chambre de la fille de cette dernière que le jeune homme a réussi à s’emparer d’une maigre somme de 3 000 FCFA, qu’il remet ensuite en place en étant pris de remords. En sortant de la maison, le récidiviste armé d’un petit couteau, tombe nez à nez avec dame S.T avec laquelle il engage une lutte. Par la suite, la dame a pris le dessus sur le malfrat, d’où ce dernier a décidé de se cacher dans le plafond.
Le bruit ressortissant de cette lutte a attiré l’attention des voisins, qui se sont mobilisés pour appréhender le jeune homme, et qu’ils ont directement conduit au Commissariat central de Maonda. Dans ses déclarations, V. D. M. N a fait savoir qu’il voulait juste se faire un peu d’argent de poche. Dans ses réquisitions, le procureur général Belline Ongouori Lekogo a relevé, « qu’il n’est point ici encore besoin de le démontrer, la tentative de vol est bel et bien constituée ». Propos recueillis au micro de nos confrères de l’Union.
Reconnaissant des faits, l’accusé a demandé pardon à la famille pour le tort causé. La Cour a déclaré V.D.M.N coupable de tentative de vol qualifié. Elle l’a condamné à 2 ans, 3 mois et 5 jours de prison et à 300 mille francs d’amende. Vu que cette peine couvre sa période de détention préventive, il sera donc libéré ce vendredi 30 Mai 2025.
Société/Environnement
Gabon: la SEEG traînée en justice par les habitants de derrière la prison ?

Situé dans le 1er arrondissement de Libreville, les résidents du quartier derrière la prison ont décidé de traîner la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) devant la justice. Les raisons qui expliquent cette décision se résument sur le fait qu’ils ont passé 6 jours sans eau potable, mais également privés de courant depuis le 23 Mai 2025.
En effet, ne pouvant plus supporter cette situation, ces derniers ont constitué un collectif pour poursuivre cette entité nationale en justice. Par la suite, ledit collectif a engagé un huissier de justice qui sillonne le quartier depuis trois jours, en vue de constater la rareté d’eau potable, dans cette partie de la capitale, ce qui servira de preuve palpable, afin de venir appuyer l’objet de cette poursuite judiciaire, « C’est une fois en possession du rapport de l’huissier qu’une plainte sera déposée contre la SEEG, qui soumet régulièrement la population de cette partie de la capitale au stress hydrique », a confié un habitant dudit quartier qui a requis l’anonymat au micro de nos confrères de l’union.
Tout en redoutant l’arrivée de la saison sèche, car celle des pluies leur permettait quand même d’atténuer cette pénurie d’eau, ce collectif s’est levé afin que la justice puisse trancher sur cette souffrance récurrente, infligée par cette société nationale de production et de distribution d’électricité et d’eau potable.