Société/Environnement
Gabon /Mouvement des “casseroles”: Nuit de heurts après le couvre-feu
La soirée d’hier jeudi 18 février 2021 a été ponctuée par le mot d’ordre du mouvement populaire dit des «casseroles», dont l’objet est d’ébruiter le Grand Libreville au son de casseroles tous les jours à 20h en guise de protestation contre les dernières mesures restrictives du Gouvernement. Hier, l’on a malheureusement noté de violentes confrontations entre les forces de l’ordre et la population dans plusieurs quartiers périphériques de la capitale avec pour conséquence dramatique 2 morts. Pour cause, des adeptes du mouvement ont fait entendre le son de leur mécontentement dans les rues et les carrefours, en violation du couvre-feu de 18h, en plus des actes de vandalisme qui ont été déclarés.
Depuis une semaine, le couvre-feu débute à 18h et se termine à 5h du matin. Seulement, le mot d’ordre du mouvement des casseroles est de faire du tapage à partir de 20h et cela pour une durée de 5 minutes. Or, il a été rapporté via diverses vidéos sur la toile, que des citoyens ont outrepassé non seulement le mot d’ordre qui demandait de manifester devant les maisons mais également les mesures gouvernementales dont le couvre-feu.
En effet, l’on a vu dans plusieurs artères du Grand Libreville, des foules entières de personnes battre le pavé au son de casseroles, marmites et autres objets retentissants autour de 20h. Ce qui constitue une violation flagrante du couvre-feu en vigueur sur toute l’étendue du territoire. Des faits qui ont eu pour conséquence d’exposer ces derniers à la force de la loi qui s’est manifestée par le déploiement de contingents afin de disperser les foules.
Notons également qu’il a été rapporté plusieurs autres faits totalement contraires sinon de sabotage dudit mouvement des casseroles puisque l’on a noté des faits de vandalisme, pillage de magasins, braquages, vols et agressions, incendies, barrages sauvages et dégradations de biens publics. Toutes choses qui ont amené les agents de police et de gendarmerie à tenter de ramener l’ordre dans les quartiers. On peut même imaginer la violence des tensions sus-citées au regard de la perte d’une vie humaine qui a été signalée.
Si l’on peut donc déplorer ce drame et la violence qui a entachée l’esprit du mouvement de contestation, il faut reconnaître que les indélicats se sont exposés malheureusement à la force de la loi, qui est claire notamment en matière de nuisance sonore. En effet, le nouveau « Code pénal » prévoit des dispositions encadrant les nuisances sonores dans l’article 453 dudit Code en son alinéa premier qui dispose que toute personne étant à l’origine d’un bruit autre que ceux relevant d’une activité particulière autorisée ou d’une unité de production, de nature, par sa durée, sa répétition, ou son intensité, à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, est punie d’un emprisonnement de trois mois au moins et d’une amende de 1.000.000 de francs au moins.
En tout état de cause, toute manifestation ou revendication ne saurait se faire en violation des règles qui régissent la vie dans la République. D’autant que l’état d’urgence est en vigueur depuis la déclaration de l’épidémie dans le pays. Le respect des mesures restrictives édictées par le Gouvernement est donc toujours de mise, cela en dépit d’un quelconque mouvement de protestation contre celles-ci. Aux manifestants de s’en accompagner lors de l’expression de leur mécontentement au risque de se voir confrontés, de façon regrettable, aux affres de la loi.
Société/Environnement
Célébration de la Sainte Éloi: une dizaine d’agents honorés par la Setrag
Le 9 décembre 2024, Libreville – Chaque année, la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) commémore la Sainte Éloi, le saint patron des orfèvres et des négociants métallurgiques, le 8 décembre. Cette célébration annuelle offre à l’entreprise l’occasion d’honorer ses agents ayant accompli 10, 20 et 30 ans de service. Pour 2024, 11 des 3 237 employés de la SETRAG ont été mis à l’honneur, recevant des médailles en reconnaissance de leur dévouement.
Lors de la cérémonie animée du 6 décembre 2024, qui s’inscrit dans le cadre des festivités de la Sainte Éloi, la SETRAG a exprimé sa gratitude envers ces 11 hommes et femmes qui, jour après jour, font face à des défis pour maintenir l’entreprise en tant qu’« épine dorsale de l’économie gabonaise ». Les médaillons ont été attribués de manière équitable : 3 médailles de bronze, 2 médailles d’argent et 6 médailles d’or, conformément à l’article 08 du code du travail en vigueur en République Gabonaise.
La cérémonie a été honorée par la présence de personnalités éminentes, dont le Directeur du Travail et de la Réglementation, Malo MAPANGOU MELEKOU, et l’inspecteur spécial du travail chargé du Transgabonais, ainsi que des membres du Comité de direction de la SETRAG, dirigés par Christian MAGNI, le Directeur Général. Dans son discours, M. Magni a chaleureusement salué les efforts quotidiens des récipiendaires, rappelant que « les médailles du travail remises ce jour viennent récompenser l’ancienneté, la loyauté et la fidélité à la SETRAG ».
Malo MAPANGOU MELEKOU, représentant le ministre empêché, a également salué le caractère citoyen de la SETRAG, qui place l’homme au cœur de sa stratégie de production. « SETRAG s’est toujours conformée aux exigences légales et a honoré ses travailleurs les plus méritants. Ces cérémonies encouragent les agents à donner le meilleur d’eux-mêmes. J’invite la direction à maintenir un dialogue constructif avec les partenaires sociaux pour une gestion interne harmonieuse », a-t-il déclaré. Cette reconnaissance n’a pas laissé indifférents les récipiendaires, qui ont vivement apprécié cette cérémonie.
Le clou de ces festivités a été atteint le 7 décembre, lorsque l’esplanade de la direction de l’entreprise s’est transformée en un véritable marché public et espace de jeux. Des centaines de personnes ont afflué pour profiter des plats locaux et des produits de la pharmacopée traditionnelle, le tout rythmé par les mélodies d’un orchestre de la capitale invité pour l’occasion. Le Directeur Général, Christian Magni, a également visité les stands, exprimant sa satisfaction quant à la réussite de cet événement. Thierry ABESSOLO et ses équipes se sont réjouis de l’excellente organisation de cette célébration.
Cette fête a non seulement renforcé les liens au sein de la SETRAG, mais a également mis en lumière l’importance du travail et de la reconnaissance au sein de l’entreprise, contribuant ainsi à l’épanouissement de sa main-d’œuvre et à la prospérité de l’économie gabonaise.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.