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Déjà abandonné par Maurice MABIALA, BARRO CHAMBRIER pourrait bientôt se retrouver sans députés au profit de Michel MENGA

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Le patron du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre BARRO CHAMBRIER, a-t-il conscience qu’une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de son parti politique nouvellement formé ? Alors qu’il est en pèlerinage dans la province du Woleu-Ntem, le ministère de l’Intérieur a officiellement reconnu la paternité du Rassemblement héritage et modernité (RHM) à son ancien compagnon devenu ennemi juré, Michel MENGA M’ESSONE.

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En prenant position de façon officielle et écrite pour le ministre de la Culture, Lambert-Noël MATHA permet ainsi à son collègue, Michel MENGA M’ESSONE, de débaucher les députés qui ont rallié le RPM. Car tout l’enjeu de la bisbille entre les deux alliés d’hier, est bien celui de la captation des députés élus en octobre 2018 sous la bannière du RHM, alors co-dirigé par tous les deux.

Or, la scission du RHM a provoqué une confusion chez les six élus, qui ont rejoint Alexandre BARRO CHAMBRIER plus par affinité qu’autre chose. Pourtant, du point de vue de la loi, le RPM est une toute autre entité et ne peut prétendre à être la continuité du RHM. C’est le sens de la correspondance du ministère de l’Intérieur immatriculée MI/CAB-ME/ et daté du lundi 1er février 2021, qui reconnaît implicitement mais non moins officiellement cet état de fait.

Conséquence, les personnalités élues sous les couleurs du RHM qui ont rallié le RPM vont devoir retourner à leur premier amour, au risque de se voir déchus de leurs mandats, conformément à la Constitution qui interdit le vagabondage politique. C’est donc un choix cornélien qui se pose pour les parlementaires concernés et un véritable coup dur pour CHAMBRIER fils qui est occupé à préparer le terrain pour les élections présidentielles de 2023.

La perte de députés à ce stade serait susceptible d’affaiblir davantage ABC et ralentir ce dernier dans son élan, pris dans la province septentrionale. La décision revient donc aux élus de choisir définitivement un camp.

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Référendum 2024: OLIGUI NGUEMA ou NDONG SIMA, BILIE-BY-NZE veut débattre avec l’un ou l’autre à la télévision

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[Ç]a y est, la campagne pour le référendum 2024 est lancée. Dans cette courte bataille idéologique qui promet d’être riche en rebondissements, les différents camps, du “Oui” ou du “Non”, affûtent leurs armes. Ce samedi 08 novembre, au carrefour GP, dans le 6e arrondissement de la capitale, c’est l’ancien et dernier Premier ministre d’Ali BONGO, Alain Claude BILIE-BY-NZE, qui a ouvertement convié, défié le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ou son Premier ministre, Raymond NDONG SIMA à un débat ouvert à télévision afin d’édifier les gabonais sur le projet de Constitution soumis à leur appréciation le 16 du mois en cours.

Alors que le héros du 30 août 2023, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, conviait, un jour avant, au palais Rénovation, devant une classe politique acquise à la cause de la Constitution soumise au vote, les partisans du “Non” à une discussion franche, l’enfant terrible du canton Ntang Louli aurait-il choisi de lui répondre autrement ? Ce baroud d’honneur, lancé au chef de l’État, serait-il lancé dénué de sens ?

«Si vous voulez que les gabonais comprennent ce qui se passe, j’invite à un débat télévisé le représentant du “Oui” et moi, représentant du “Non”. Si lui-même (OLIGUI NGUEMA) ne peut pas venir, qu’il envoie le Premier ministre. Si le Premier ministre est occupé, parce qu’il botte en touche, car ce qu’il est entrain de voter, hier il le combattait, si il ne peut pas venir, BARRO CHAMBRIER est là. Qu’il vienne ! », a indiqué le président de la plateforme politique “Ensemble pour le Gabon “.

Une forte empoignade d’idées s’annonce-t-elle à l’horizon ? Qui de ces 3 personnalités osera relever le défi lancé par l’auteur du livre  “Awu m’awu”? Considéré comme l’un des meilleurs débatteurs au Gabon,  cet ancien porte-parole de la présidence gabonaise semble décidé à faire tomber la transition avec des mots plutôt que des “armes” comme il l’a indiqué. Après plusieurs réponses à distance du PRT l’heure de la confrontation a-t-elle sonné ? Ou faut-il attendre la présidentielle 2025 pour en finir avec le cas BILIE-BY-NZE ?

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Déjà en juillet dernier, présent dans la province de la Nyanga, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a longuement fustigé le manque de riposte de son entourage, face aux nombreuses critiques auxquelles il face de la part de certains ténors du Parti Démocratique Gabonais (PDG), ancienne formation politique au pouvoir. Dans un ton quasi vindicatif, il a invité son entourage, notamment les politiques, à riposter vigoureusement aux interminables diatribes qui lui sont formulées par les anciens tenants du pouvoir s’ils sont véritablement avec lui. «Lui-même il était en 2023, c’est lui qui a fait les assises de février 2023 il a maintenu l’âge à 70 ans, aujourd’hui il passe sur les télés il critique et vous aussi vous vous ajoutez à lui. Après on me demande qui peut avoir le courage de lui répondre. Mais si vous n’avez pas le courage vous les hommes politiques pour lui répondre, nous les militaires on va lui répondre, coup pour coup », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter, « C’est aussi ça la politique, c’est répondre quand on nous attaque. N’attendez pas que je donne l’ordre. Vous êtes avec moi vous répondez. Et je vous ai fait venir parce que vous êtes mes soldats. Donc on attaque le CTRI, tout le monde est là, personne ne dit rien, on regarde, et on me demande qui peut répondre ».

Deux mois plus tard, dans une chaîne en continu, c’est la ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de Transition, Laurence NDONG, qui a répondu sans ambages.
« Ceux qui ont accaparé le pouvoir depuis 2009 prétendaient avoir des projets pour le pays. Qu’en est-il aujourd’hui ? Où est l’avenir en confiance promis en 2009, l’égalité des chances en 2016, ou encore le Gabon émergent en 2025 ? Les résultats de ces projets ne sont rien d’autre que du néant».

Quoiqu’il en soit, en sortira de là grand vainqueur, la démocratie dont la liberté d’expression est l’une des composantes principales. De mémoire, à l’exception de quelques débats à caractères pédagogiques, organisés ci et là, entre leaders associatifs et politiques, les gabonais n’ont pas l’habitude des joutes de cette trempe. Détesté des gabonais, véritablement, le temps de stopper ces coups de boutoirs à la transition en rabattant véritablement le caquet à celui qu’on surnommait « le perroquet national » n’est-il pas arrivé ?

Par ailleurs, dans un communiqué officiel publié ce 8 novembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann IMMO GAULT, a annoncé le lancement de la distribution des cartes d’électeurs pour ledit référendum. Cette opération, cruciale pour garantir une participation massive des Gabonais, a commencé ce samedi 9 novembre 2024, et se déroulera chaque jour de 8h à 17h dans les mairies, préfectures, missions diplomatiques et consulats du Gabon à l’étranger

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Référendum 2024: la Coordination provinciale du Moyen-Ogooué pour le « Oui » échange avec la presse locale

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Ce jeudi 08 novembre 2024, le Responsable de la communication de la Coordination provinciale du Moyen-Ogooué pour le « Oui » au référendum, Jean-Pierre ROUGOU, a tenu une réunion de travail avec les communicateurs locaux. Issues des deux arrondissements dont dispose la commune de Lambaréné, projet de Constitution en main, la presse locale a été édifiée sur les enjeux du référendum et la nécessité de fournir une information juste et crédible aux populations. Car pour le responsable Com, les atouts que présentent la future Constitution, ne laissent place à aucune défaite le 16 novembre prochain, date du vote. Ci-dessous le communiqué lié à la rencontre.

«La réunion a débuté par une brève présentation de tous les participants, favorisant ainsi les liens entre les membres de l’équipe communication et les journalistes. Le Responsable Communication a souligné l’importance de la collaboration et de la coordination pour le succès de la campagne du OUI.

Il a rappelé l’importance d’assurer une couverture médiatique efficace et réactive de toutes les initiatives liées au OUI dans les deux arrondissements et dans l’ensemble de la Province. Les journalistes et les référents se sont engagés à fournir régulièrement des contenus (photos, vidéos, textes) pour une diffusion optimale.

Il a été souligné l’importance de transmettre en amont l’agenda des réunions et des discussions au Responsable Communication afin de faciliter l’organisation et la médiatisation des événements. Chaque référent devra envoyer en début de semaine une liste des activités prévues.

Le Responsable Communication a informé de la visite de la coordination nationale à Lambaréné prévue pour lundi. L’équipe nationale rencontrera les acteurs locaux pendant deux heures pour des échanges constructifs.

Les référents ont été invités à regrouper les informations relatives aux activités et aux retours de terrain afin de les transmettre efficacement au Responsable Communication. Un point hebdomadaire sera établi pour évaluer les actions et discuter des ajustements nécessaires.

Cette réunion a renforcé la cohésion et la coordination entre le Responsable Communication, les journalistes et les référents communication des deux arrondissements et des départements, garantissant ainsi une couverture efficace et homogène de la campagne du OUI dans la commune de Lambaréné et dans la province du Moyen-Ogooué.

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Référendum 2024: Discours intégral d’OLIGUI NGUEMA

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Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

En ce moment solennel de notre histoire, je

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m’adresse à vous avec la profonde conviction que notre destin commun transcende nos différences. Comme le disait avec sagesse Nelson Mandela : « Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »

Notre pays, le Gabon, terre de nos ancêtres, berceau de nos espoirs, est aujourd’hui à la croisée des chemins. La transition que nous vivons n’est pas celle d’un camp contre un autre, mais celle de tout un peuple uni dans sa diversité, riche de ses différences.

Lors de notre arrivée au pouvoir, nous avons pris l’engagement à travers le

chronogramme de la Transition de restaurer les institutions, d’organiser un dialogue national inclusif, de proposer pour adoption une nouvelle Constitution qui serait l’émanation des aspirations et des attentes du peuple gabonais, et enfin d’organiser des élections libres et transparentes où les résultats issus des urnes seront respectés.

A ce jour, les différentes étapes contenues dans le chronogramme ont été respectées. Nous avons enregistré 38.000 contributions des Gabonais, puis nous avons organisé le dialogue national dans la concorde et la fraternité pour mettre en forme lesdites contributions. Au sortir de cette étape, nous avons suivi un processus qui nous a conduit à la mise en place d’une Assemblée constituante puis à la proposition du projet de la nouvelle Constitution.

Les débats à chaque phase d’élaboration ont été riches et par moments houleux, bien

heureusement, l’intérêt supérieur de la nation a toujours prévalu.

Peuple Gabonais, mes chers compatriotes,

Dans les jours à venir, nous serons appelés à nous prononcer sur une nouvelle Loi Fondamentale.  Mais  au-delà  du  texte,  c’est notre capacité à dialoguer, à nous écouter et à nous respecter mutuellement qui est en jeu.

La paix, mes chers compatriotes, n’est pas la simple absence de conflit. Elle est, comme nous l’enseigne l’histoire, le fruit d’un travail quotidien, d’une volonté commune de préserver ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise. C’est la création d’un environnement où tous les gabonais peuvent s’épanouir.

Cette nouvelle Constitution, en mon sens repose sur des piliers essentiels :

  • La garantie des libertés fondamentales ;
  • La protection des minorités ;
  • Le respect du pluralisme politique ;
  • L’équité entre toutes les provinces ;
  • La préservation de nos traditions et de notre diversité culturelle ;
  • Le dialogue comme mode de résolution des conflits ;
  • La justice sociale et l’égalité des chances ;
  • La      limitation      stricte      des      mandats présidentiels ;
  • L’indépendance effective de la justice ;
  • La    transparence     dans    la    gestion    des ressources publiques ;
  • Le renforcement des contre-pouvoirs ;
  •   Et la décentralisation effective du pouvoir où le Président de la République sera votre serviteur.

J’insiste   particulièrement   sur   le   fait   que chaque opinion compte, chaque voix mérite d’être entendue. Que vous soyez pour ou contre ce projet, votre point de vue enrichit le  débat  national.  Informez-vous,  débattez, participez aux discussions publiques sur ce projet constitutionnel.

Je vous appelle donc à participer massivement à ce référendum. Votre voix est déterminante, votre choix conditionnera l’avenir de nos enfants.

Le Gabon est notre maison commune. Nos différences ethniques, politiques ou sociales ne sont pas des obstacles, mais une richesse. Notre diversité est notre force, notre unité sera notre victoire.

Je  m’engage personnellement, avec le CTRI, à garantir au peuple gabonais que ce référendum se déroule dans la paix, la transparence et le respect mutuel. Les Forces de Défense et de Sécurité ont reçu des instructions claires et fermes pour protéger tous les citoyens, quelle que soit leur position.

Aux jeunes de notre pays : vous êtes les gardiens de cette paix que nous construisons. Aux aînés, je demande leur sagesse pour guider les pas de tous. Aux femmes gabonaises, piliers de nos familles et de notre société, je réaffirme notre engagement pour une participation plus active dans la gouvernance.

La campagne qui s’ouvre doit être un moment d’échanges constructifs, pas de division. Chaque province, chaque village, chaque quartier doit être un espace de dialogue où s’exprime la fraternité à la gabonaise et le vivre ensemble.

Gabonaises, Gabonais,

L’avenir de notre nation est entre vos mains. Quel que soit votre choix lors de ce référendum,   faites-le   avec   la   conscience que nous sommes tous les enfants d’une même nation, les héritiers d’une même histoire et les architectes d’un même avenir. Que les erreurs du passé ne se répètent pas.

C’est enfin notre essor vers la félicité,

Que le seigneur tout puissant et les mânes de nos ancêtres bénissent le Gabon.

Que Dieu protège notre peuple. Vive la République !

Je vous remercie.

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