Société/Environnement
Gabon /Ministère de l’éducation nationale: les agents de sécurité réclament 2 mois de salaires impayés
Recrutés pour s’assurer du respect des mesures sanitaires en milieux scolaires, les agents de sécurité du ministère de l’Education nationale, sont montés au créneau pour réclamer le paiement des mois de salaires impayés. Seulement dans aucun statut officiel, ces agents ne savent plus à quel saint se vouer pour obtenir une réponse de leur hiérarchie.
En effet, alors que les enseignants avaient initié quelques jours plus tôt une grève d’avertissement de 3 jours, les agents de sécurité ont à leur tour haussé le ton. Les efforts auxquels ils consentent depuis deux mois déjà n’ont pas été rémunérés, d’autant que cet emploi constitue pour la grande majorité d’entre eux, l’unique source de revenu de leur foyer.
«Nous sommes à deux mois sans salaire. Parmi nous, il y a des policiers qui sont déjà retraités (…) Et il y a nous qui sommes encore jeunes et qui n’avons pas une autre source de revenu que celle-là. C’est vraiment difficile pour nous de joindre les deux bouts», a déclaré un membre du collectif des agents de sécurité à nos confrères de “L’Aube” (N°317 )
Par ailleurs, poursuit-il, illustrant les difficultés auxquelles il sont contraints de faire face à cause de cette situation qu’ils connaissent, «nous avons une maman qui est certes retraitée, mais qui vit aussi avec ce salaire. Depuis le 5 janvier,son bailleur lui demande l’argent de la maison. C’est vraiment une situation déplorable que nous vivons actuellement».
Bien que ne disposant d’aucun contrat de travail, ni d’aucun statut légal, ces agents se reconnaissent tout de même du ministère de l’Education nationale. Ils sollicitent de ce fait l’intervention de leur hiérarchie afin qu’ils puissent enfin voir la lumière au bout du tunnel.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.