Administration
Gabon: Cérémonie d’installation de Daniel Christian ROGOMBE à la tête de l’ANINF
Nommé le 20 novembre dernier en Conseil des ministres, le nouveau directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), Daniel Christian ROGOMBE, a pris officiellement ses fonctions hier mardi 24 novembre 2020 à l’occasion d’une cérémonie d’installation présidée par le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Serge Ename NSOLET, en présence notamment du Président du Conseil d’Administration, Jean-Pierre ROUGOU.
Le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République a rappelé au promu le challenge les résultats attendus dans la poursuite de la mise en œuvre du Plan Gabon numérique. Le DG entrant, lui, a promis mériter la confiance qui a été placé en lui par l’Exécutif.
«Je prends la mesure à cet instant des enjeux de ma nouvelle mission. Je m’attacherai à matérialiser cette confiance en mettant en œuvre la vision de monsieur le président de la République et du Gouvernement de la République conformément aux missions dévolues par les textes législatifs et réglementaires qui consacrent l’existence et les missions d’une structure au service du développement, donc d’un service plus efficace et plus performant», a-t-il déclaré selon “l’Agence Gabonaise de Presse” (AGP).
«Aux collaborateurs, je voudrais les assurer de ma disponibilité, comme je ne doute point qu’ils m’assureront de la leur. Pour beaucoup d’entre eux, nous avons le plaisir de nous connaître. Et, je connais en la plupart d’entre eux, des hommes et des femmes de hautes compétences. Ils sont la ressource première de notre agence», a-t-il indiqué. Avant de poursuivre que: «C’est ensemble que nous surmonterons les défis à nous poser, dans un monde en constante évolution. Sans nous lasser, il nous faudra toujours recommencer, persévérer dans l’effort et l’imagination, pour toujours essayer d’infléchir pour le meilleur, l’ordre spontanée des choses», a-t-il ajouté.
De son côté, le Directeur général sortant, Alex Bernard BONGO ONDIMBA a fait le bilan de son action durant son passage, après avoir passé près de dix ans à la tête de l’ANINF. «Depuis la création de l’agence en 2011, j’ai mené avec des fortunes diverses, le développement de plusieurs projets pour lesquels, je n’ai aucun doute, vous apporterez un intérêt certain. Parmi ces projets et sans être exhaustif, on peut citer la construction du Backbone national en fibre optique, le Réseau de l’administration Gabonaise (RAG), la mise en place d’une Autorité de Certification nationale, la réalisation des projets du Schéma directeur national des systèmes d’information et la sécurisation du système d’information de l’administration», a relevé ce dernier.
Aussi, a-t-il fait savoir que la réduction drastique des subventions de l’État, depuis environ quatre ans, ne lui a pas permis d’avoir des marges de manœuvre, toute chose, a-t-il poursuivi, qui a freiné l’avancée de certains projets. Par ailleurs, le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République a rappelé au Directeur général entrant, les différents chantiers sur lesquels il est attendu.
«Dans la continuité de la mise en œuvre du Plan Gabon numérique, vous serez notamment attendus sur la poursuite des projets en cours et sur la réalisation des nouveaux projets. Tels que la normalisation et l’informatisation des grands registres unifiés de l’Etat, c’est-à-dire, l’informatisation de l’Etat civil, l’immatriculation des entreprises, du registre de commerce et du crédit mobilier et la mise en place des registres d’identité, la mise en place de e-gouvernement à l’horizon 2025 avec la nécessaire sécurisation du système d’information», a-t-il affirmé avant de poursuivre: «Dans le contexte marqué par la pandémie du Coronavirus, les besoins de dématérialisation des procédures administratives et de digitalisation du secteur public constituent des enjeux majeurs de développement. Et l’ANINF, moteur fondamental de cette politique doit jouer pleinement sa partition».
Pour rappel, l’ANINF a été créée en 2011 avec pour missions d’assurer la construction et la gestion des infrastructures et ressources nationales partagées de transport et de connectivité dans les domaines de l’informatique, de l’audiovisuel, des télécommunications et de la sécurité. Elle est le bras séculier de l’Etat en matière de mise en œuvre du Plan sectoriel Gabon Numérique, déclinaison du Plan stratégique Gabon émergent qui ambitionne de faire du Gabon un hub numérique en Afrique centrale.
Administration
Gabon /Concours de l’ENA: “les listes sont prêtes”, assure Louise BOUKANDOU
Après le désastre du concours d’admission à l’Ecole nationale d’administration (ENA), prévu de se tenir en mai 2024, le ministre de la fonction publique et du renforcement des capacités a souhaité, lors d’un déjeuner de presse, le 21 juin dernier, apporter des révisions quant aux raisons de la suspension dudit concours. Mais également de rassurer les candidats de la tenue prochaine des épreuves, d’autant que tout semble désormais prêt!
En effet, en raison d’un «beug informatique», de nombreux candidats n’avaient pu avoir accès aux salles d’examens. Les listes visiblement incomplètes ne recensaient pas l’intégralité des participants. Mais cette fois, tout semble prêt pour procéder au lancement des hostilités.
Et c’est le ministre de tutelle qui l’a elle-même déclaré à la presse lors de leur rencontre. «Nous avons revu tout le processus et examiné de nouveau les dossiers. Les listes sont prêtes. Nous lancerons le prochain concours dès que les centres d’examen, actuellement dévolus au baccalauréat, serons disponibles». Faisant par ailleurs l’annonce d’un cycle d’administration parlementaire au sein de l’ENA dès la session académique prochaine, précisé “L’Union”.
Ceci étant dit, les candidats au concours d’entrée à l’ENA peuvent désormais se remettre à leur révision. Car il semble qu’ils seront très bientôt mis à l’épreuve pour leur plus grand bonheur.
Administration
Libreville: le quartier Kiliba Bayumba accueille son nouveau chef de quartier
Ce 14 août 2023, le 2e Maire adjoint du 1er arrondissement de Libreville, M. Hugues MBOUMBA a procédé à l’installation du chef de quartier de Kiliba Bayumba, aux Charbonnages. L’auxiliaire de commandement, Edith RETENO PAMBO, remise ainsi à ses nouvelles fonctions a été édifiée sur les valeurs qu’elle doit représenter au sein de son quartier.
C’est en présence de certains cadres politique du 1er arrondissement de Libreville, dont le Membre du Bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), Patrice Aboubacar NENDJOT, que la cérémonie s’est tenue. Prête à honorer les responsabilités qui lui sont ainsi attribuées, la nouvelle auxiliaire de commandement, a été exhortée à faire preuve d’impartialité ainsi que de sa disposition à servir l’intérêt des populations, désormais sous sa responsabilité.
S’il n’est plus à démontrer la volonté du Chef de l’État à placer la femme au coeur des actions de construction et de développement du Gabon, comme initié avec la mise en place de la Décennie de la Femme. C’est là une preuve supplémentaire de la matérialisation de son engagement. Il appartient désormais à Edith RETENO PAMBO de se montrer à la hauteur des attentes de sa hiérarchie, du président delà République et plus encore des populations placées sous son administration.
Administration
Renforcement des capacités des fonctionnaires: le Gabon Avic international liés par un protocole d’accord
En visite à Shenzhen en Chine, le ministre Raphaël NGAZOUZÉ a signé un protocole d’accord avec le groupe Avic international. Cet accord porte sur le renforcement de capacités de 60 fonctionnaires ayant dernièrement bénéficié d’une formation en Chine. La politique mise en place par le Président de la République se matérialise au sein du Ministère de la Formation Professionnelle. Le Gabon était, en effet, désireux de s’assurer du bon fonctionnement sur le long terme du transfert des technologies pour la gestion des centres de NKOK, MVENGUE et NTCHENGUE. Le Groupe AVIC fera la maintenance des équipements pour une durée de 24 mois. Une période durant laquelle, l’entreprise chinoise s’attèlera progressivement au transfert de ses compétences vers des maintenanciers gabonais préalablement formés en Chine pour la prise en charge définitive des ateliers.
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