Sécurité Alimentaire
Gabon /Agasa: le “gendarme de l’alimentation” installe son poste d’inspection à l’aéroport international de Libreville
Dans le cadre de sa mission qui est d’assurer aux gabonais une alimentation saine, une délégation de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) emmenée par son Directeur général adjoint, Didier MEBIAME a assuré ce 20 novembre 2020, l’installation du Poste d’inspection aux frontières (PIF) à l’aéroport de Libreville (ADL), sous les regards satisfaisants des représentants de Gsez Airport et ceux de l’Office national de sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon (ONSFAG). Cette nouvelle équipe, garante de l’innocuité des denrées entrants et sortants, sera pour les usagers un gain de temps dans la réalisation de leurs formalités.
L’empêchement, ce jour, de la directrice générale excusée, Alia Mahéva BONGO ONDIMBA, a contraint Didier MEBIAME a mener l’installation du Bureau Agasa aéroport. Un poste d’inspection qui vient consolider l’expertise de l’agence en sa qualité de “gendarme de l’alimentation” et d’autorité compétente en matière de sécurité alimentaire au Gabon, au même titre que la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis ou encore l’Office national de sécurité sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) au Maroc. Cet espace, désormais opérationnel, permettra à la brigade de faciliter la délivrance des documents relatifs au transport des denrées alimentaires, dont le certificat sanitaire et de salubrité (CSS), le certificat phytosanitaire à l’importation (CPI) ou encore le certificat sanitaire vétérinaire à l’importation (CSVI).
«Le poste d’inspection frontalier de l’aéroport a pour rôle d’assurer la veille sanitaire et phytosanitaire des denrées alimentaires et produits phytosanitaires qui sont importés et exportés au niveau de l’aéroport», a indiqué Gelsie MBELE ODOUGOU, chef du Bureau Agasa aéroport. Alors que l’installation se fera de façon progressive en raison de la Covid-19, le PIF sera «ouvert de manière permanente 7 jours sur 7», et à moyen terme, 24h/24.
Et il faut le dire, c’est d’un véritable réconfort pour les voyageurs, qui nourrissaient davantage de stress et de contraintes à l’idée de transporter des aliments au cours de leurs voyages. «Aujourd’hui on a ce point de vente qui est également une valeur ajoutée pour l’aéroport», a renchérit la responsable marketing et développement de Gsez Airport, Nadine MOUTOUBOULOU. En effet, ces derniers cesseront désormais de «passer par le centre-ville pour chercher le bureau de l’Agasa, obtenir le certificat, retourner chez eux avec le certificat et de la marchandise», précise-t-elle, qu’il doivent remballer, pouvant même rajouter des produits non expertisés par l’Agence.
Un casse-tête, pour lequel une solution économique, optimale et plus rapide a été concrétisée ce jour. Car c’est dans le hall de l’aéroport que leurs aliments seront désormais contrôlés et leurs certificats délivrés. Un aboutissement satisfaisant pour les deux entités désormais partenaires, tant les efforts d’Alia Mahéva BONGO, à fédérer ses troupes autour de cet objectif ont été d’une réelle efficacité.
Sécurité Alimentaire
Foberd-Gabon: directeurs délégués & conseillers du directeur général aux arrêts
Selon le quotidien « l’Union », c’est une quinzaine de responsables du groupe Foberd-Gabon qui serait mis aux arrêts par les services spéciaux de la Présidence de la République après une descente musclée de ces derniers en compagnie de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) ce 04 décembre 2024 à Owendo. Il s’agit des directeurs délégués et des conseillers du directeur général. «Le directeur général du groupe, absent lors de ces interpellations, aurait, quant à lui, été convié à se présenter hier devant les agents». Il leur serait reproché, depuis un bon moment, la vente de produits impropres à la consommation.
Sécurité Alimentaire
Queue de buffle avariée, fraudes à l’étiquetage & produits périmés, Foberd Gabon fermé par l’Agasa
Définitive ou pas, le groupe Foberd Gabon vient de prendre cher. C’est le constat amer que les gabonais peuvent faire, stupéfaits devant la télévision, après une descente inopinée, ce 05 décembre 2024, au siège de ladite société, à Owendo, par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et les services spéciaux de la Présidence de la République. Rencardés par des sources “anonymes”, les gendarmes de la sécurité alimentaire au Gabon y ont fait une découverte des plus surprenante dans les entrepôts : 33 tonnes de « queue de buffle » avariées, soit 1 400 cartons de 20 kg soigneusement camouflés, fraudes étiquetages, vente de produits périmés, et conditions d’hygiène inacceptables. La réponse des autorités gabonaise est sans appel : arrestations en cascade et fermeture provisoire des installations de ce groupe spécialisé dans le commerce de gros et de détails en alimentation. A suivre…
Sécurité Alimentaire
Gabon :le Tropic sans « galette au chocolat » désormais agréé
Le couple “Tropic – galette au chocolat” va momentanément prendre une pause dans de nombreux quartiers du grand Libreville et peut-être bien jusque dans l’arrière-pays. Et pour cause, dans une note adressée aux opérateurs économiques, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), le 07 août 2024, le bras séculier de l’État a «strictement interdit de détenir en vue de la vente aux consommateurs, des “galettes” provenant d’établissements non agréés par l’Agasa».
En effet, au regard du nombre grandissant d’acteurs exerçant de manière informelle dans le domaine de la fabrication artisanale desdits produits, le gendarme de la sécurité alimentaire, entre en guerre contre ces derniers qui exercent bien souvent dans des conditions non conformes. À ce titre, l’agence met en garde les tenanciers d’épiceries et supérette de l’accompagner dans cette lutte contre les ventes des aliments impropres à la consommation, en s’assurant auprès de ses services (011 44 21 33) de ce que les “galettes” proviennent bien d’une boulangerie agréée par ses soins.
Car, prévient-elle à l’endroit des contrevenants à ladite mesure, ils «s’exposent aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur». Mais pour atteindre un objectif optimal, l’Agasa sollicite la contribution des populations afin qu’elles dénoncent ces producteurs informels. Faut croire que Tropic devra faire cavalier seul pendant cette période de surveillance.