Afrique
Femmes d’Afrique: Est ce la fin du plafond de verre ?
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, Victoire TOMEGAH DOGBE, Ngozi OKONJO-IWEALA ou Maria Ramos, ces femmes africaines portées à la tête d’administration d’envergure, seraient-elles la matérialisation de la fin de ce plafond de verre qui entravent leur ascension professionnelle ? Qu’il s’agisse d’organisations internationales, de politique, du monde des affaires, en Afrique les femmes ne dissimulent plus leurs ambitions à se hisser au sommet de la hiérarchie. Et à décrocher des mains des hommes ces fonctions qui leur étaient traditionnellement exclusives.
Compte tenu de l’héritage sociétal colonial qui a longtemps maintenu la femme en marge des questions politiques, économiques, minimisant par ailleurs son ascension à des postes de décision, il est apparaît difficile pour l’Afrique de bouder son plaisir de voir ces dernières accéder à des fonctions très souvent réservées aux hommes. Et pour lesquelles elles ne sont pas en reste au regard de leurs compétences.
Au Gabon en juillet 2020, rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a été portée à la tête du gouvernement, pour assurer la relance économique, suite à la crise sanitaire de la Covid-19 qui a fortement impacté l’économie nationale. Faure GNASSINGBE, au Togo a emboîté le pas de son homologue gabonais Ali BONGO ONDIMBA, en nommant Victoire TOMEGAH DOGBE, Premier ministre. «Un réel honneur pour les femmes togolaises», a indiqué cette dernière, qui reconnaîtra tout de même, au même titre que la gabonaise, n’être «pas là par hasard», a rapporté Jeune Afrique.
Reconnues pour leurs capacités à assumer leurs nouvelles responsabilités et à seconder les chefs d’État dans la gestion de la chose publique, elles n’ont pas hésité à se former pour prétendre à leurs tours à ces opportunités, de vaincre ainsi des croyances propres à nourrir la peur d’assumer le leadership ou encore de prendre le pouvoir. «Tout se passe comme si elles avaient osé se révéler en se débarrassant du complexe de l’imposteur, qui parfois paralysé les femmes et les pousse à s’autocensurer», en témoigne la chercheuse camerounaise Viviane ONDOUA, spécialiste des questions de gouvernance.
Contextant cette analyse, Alioune SALL, docteur en sociologie, directeur exécutif de l’Institut des futurs africains (IFA) et frère cadet du président sénégalais Macky SALL, rappelle que le Gabon et le Togo, par ces nominations quoi que symboliques, ne font que rattraper leur retard. Il appelle à ne pas voir en cette conquête féminine, un combat féministe, mais plutôt un combat, «pour un ordre plus juste», dans l’espace social. Car, poursuit-il, «ceux qui se pourvoient se contentent de très peu». Rejoignant ainsi l’avis de la socio-anthropologue Fatou SOW qui stipule que «si l’Afrique en est encore à compter les Premiers ministres femmes, c’est que le compte n’y est pas».
Des analyses toutes aussi pertinentes, qui n’empêchent pas de voir qu’il y a tout de même des avancées qui sont faites dans la gestion de la parité homme-femmes. Même si, celles-ci demeurent infimes au regard de certains analystes. Il n’empêchent que les femmes africaines parviennent à lever les écrous qui empêchaient jusque-là leur évolution vers des fonctions stratégiques.
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail
Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
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