Politique
Crise politique en Côte d’Ivoire: Dieudonné MINLAMA MINTOGO appelle OUATTARA, BÉDIÉ et GBAGBO au dialogue
Plusieurs jours après que le président sortant Alassane OUATTARA a été déclaré vainqueur avec 94,27% des voix, l’opposition a institué la mise en place d’un Conseil de transition sous la présidence de l’ancien président Henri KONAN BEDIE. Aujourd’hui le pays est dans l’impasse car confronté à de nouvelles violences. Pour l’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 au Gabon, Dieudonné MINLAMA MINTOGO (DMM), à l’instar du président français Emmanuel MACRON, le dialogue entre les principaux leaders politiques, c’est-à-dire Alassane Dramane OUATTARA , Henri KONAN BÉDIÉ et Laurent GBAGBO, est le seul moyen de trouver une issue favorable au conflit qui s’annonce.
Selon les informations de “Financial Afrik” , le président français s’est entretenu avec son homologue par téléphone avant même le rendu des résultats du 31 octobre 2020. Durant cet entretien le 2 novembre dernier, Emmanuel MACRON aurait notamment suggéré l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition réunie autour de l’ancien président Henri Konan Bédié. Une position simmillaire à celle prônée par le président du parti politique Ensemble pour la République (EPR), Dieudonné MINLAMA MINTOGO.
«La crise électorale actuelle met l’ensemble de la classe politique ivoirienne et la communauté internationale face à leurs responsabilités historiques», a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur sa page Facebook ce 04 novembre 2020, ajoutant que «Les Présidents OUATTARA , BÉDIÉ et GBAGBO n’ont pas d’autre choix que de s’asseoir et discuter sous la supervision de la Communauté Internationale».
Actuellement, l’atmosphère est extrêmement tendue en Côte d’Ivoire où des figures de l’opposition sont pour certaines, privées de leur liberté de mouvement, à l’image de l’ancien ministre des Affaires étrangères et patron de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert TOIKEUSSE-MABRI dont la résidence à Abidjan est encerclée en permanence par les forces de l’ordre.
Ce climat est d’ailleurs source d’inquiétude pour de nombreux ivoiriens dont plus de 3000 ont déjà fui le pays selon l’Organisation des Nations Unies. Face à cela, l’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 au Gabon a estimé que «Le plus bel héritage qu’ils (les leaders politiques, ndlr) peuvent laisser à leur pays et aux générations futures c’est une Côte d’Ivoire réconciliée et dotée des Institutions Politiques fortes et justes, capables d’assurer sans heurts, ni violence les alternances pacifiques au sommet de l’Etat».
«Toute autre option sera considérée par l’opinion nationale et internationale comme un échec total pour cette génération d’acteurs politiques», a conclu Dieudonné MINLAMA MINTOGO. En effet, les Nations Unies, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont lancé un «appel pressant» mardi 3 novembre dernier à tous les acteurs politiques, la société civile et tous les ivoiriens leur demandant «d’œuvrer à la préservation de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire».
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Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».