Politique
Gabon: Ali reçoit OSSOUKA RAPONDA et compagnie à la Présidence
Ali BONGO ONDIMBA, a reçu hier mercredi 4 novembre 2020 au Palais de la Rénovation de Libreville, le Premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA et notamment ses ministres de l’Intérieur, Lambert Noël MATHA, de la Défense nationale, Michaël Moussa ADAMO, et des Transports, Léon Armel BOUNDA BALONZI. L’ordre du jour a porté sur les infrastructures routières, la santé, la défense et la sécurité. La tenue du prochain sommet de la CEEAC a également été au centre des échanges.
Au cours de cette rencontre, le Premier ministre a rendu compte de l’évolution des travaux de la Transgabonaise dont la livraison est prévue pour 2023. Il a également été question de l’effectivité de l’assouplissement des mesures restrictives en vigueur depuis le 30 octobre dernier, rapporte “l’Agence Gabonaise de Presse” (AGP).
Ensuite, le locataire du palais du Bord de mer s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Pacôme MOUBELET BOUBEYA. Toujours selon l’AGP, cette entrevue a été l’occasion pour le chef de la diplomatie gabonaise de faire un compte rendu de la mission qu’il a effectuée récemment dans la sous-région.
Au terme de cette mission, le ministre des Affaires Étrangères a rapporté l’accord des pairs d’Ali BONGO ONDIMBA, président exercice de la CEEAC, pour la tenue de la 18ème Session de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Libreville en fin novembre 2020.
Pour rappel, le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC sera marqué par la passation de charges entre le Ali BONGO ONDIMBA, dont le mandat a été marqué par la réforme historique de l’institution et son homologue Denis SASSOU NGUESSO de la République du Congo qui prendra officiellement la tête de la CEEAC.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».