Société/Environnement
Gabon: 1425 emplois en moins dans le secteur privé depuis janvier 2020
D’après des données publiées par la direction générale du Travail, le secteur privé a perdu 1425 emplois de janvier à septembre. S’il est vrai que la crise sanitaire a engendré la majorité de ces pertes, néanmoins elles ne sont pas toutes imputables à la Covid-19. Les statistiques précitées font également mention d’un regain du nombre de fonctionnaires et de la mise au chômage technique de 11 875 personnes.
En effet, la direction générale du Travail met en exergue la perte au 30 septembre 2020 de 1425 emplois dans le secteur privé. Soit 530 pour des motifs disciplinaires, 835 pour des raisons économiques, et 11 875 travailleurs au chômage technique.
«La direction générale du Travail a mené cette étude sur 330 entreprises, ayants exercées dans des domaines distincts. Ainsi, les secteurs les plus impactés par les licenciements économiques au 30 septembre 2020 sont: le secteur forestier avec 289 pertes d’emplois (32,29%) ; l’industrie pétrolière avec 116 pertes d’emplois (soit 12,96%) ; les services avec 207 pertes d’emplois (soit 23,12 %). Aussi, les domaines affiliés aux BTP et à l’hôtellerie ont respectivement perdu 65 et 63 emplois (soit 7,26% et 7,03%)», a souligné “Gabon Review”.
Pendant ce temps à la Fonction publique, la direction générale du Travail fait mention de l’arrivée de 1125 agents sur la période susmentionnée. Soit une hausse de 1,1% des effectifs. Cette augmentation s’est expliqué par la régularisation des situations administratives ainsi que les recrutements significatifs effectués dans les secteurs prioritaires tels que la Santé, et l’Éducation…
En somme, le rapport de la direction générale du Travail va à contrario des prévisions du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), qui prévoyaient la perte globale de 104 000 emplois. Reste à savoir si l’étude du PNUD a effectué également une prise en compte du secteur informel.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.