Société/Environnement
Gabon /Réouverture des églises le 25 octobre: Que veut réellement la société civile ?

Ce mardi 20 octobre 2020, Georges MPAGA, membre éminent de la société civile nationale a annoncé une communication importante de la Plateforme Nationale de la Société Civile qui se fera ce vendredi 23 octobre 2020 au siège de ladite association, sis à l’Eglise Nazareth d’Okala, dans la commune d’Akanda, en faveur de la réouverture des églises telle qu’annoncée par l’Eglise Catholique. Au même moment, dans un communiqué parvenu à la rédaction de VXP241, l’Association des Femmes Catholiques du Gabon (AFCG) a appelé à la mobilisation générale pour l’ouverture effective des lieux de culte ce dimanche 25 octobre 2020. Au vu de l’incidence quasi simultanée de ces deux communications, peut-on parler de récupération des syndicats et de la société civile ?

Alors que le sujet cristallise les tensions sociales en cette période d’épidémie, le contentieux sur l’ouverture des églises, disputée par le clergé et l’Etat, vient de franchir une étape de plus. En effet, les syndicats et la société civile semblent maintenant vouloir s’immiscer dans cette bataille sourde, et visiblement, le parti est pris pour l’Eglise, si l’on se fie aux communications de ce jour de responsables de la société civile et de syndicats.
Quelles sont les réelles motivations de ces regroupements, dont les intérêts sont pourtant extérieurs voire à l’opposé des revendications du corps religieux ? Si l’on peut évidemment comprendre la position de l’Association des Femmes Catholiques du Gabon (AFCG), qui se situe en solidarité avec l’autorité catholique nationale, l’on peine à envisager le bénéfice d’une position similaire pour la société civile.
Au lieu d’être une plateforme de conciliation des idées et d’apaisement des tensions, la Plateforme Nationale de la Société Civile semble vouloir attiser le feu qui couve depuis les annonces contradictoires des responsables religieux et des autorités gouvernementales. Pour rappel, le Gouvernement a concédé la reprise des offices religieux dès le 30 octobre prochain tandis que l’Archevêque de Libreville, Monseigneur IBA BA et ses pairs des églises charismatiques et de réveil disent toujours retenir la date du 25 octobre 2020.
Le bras de fer étant donc engagé entre l’Eglise et l’Etat sans signe de conciliation, la société civile veut en plus travestir son rôle de fédérateur contre toute logique d’apaisement, prenant ainsi le risque de perturber la paix sociale. Car, c’est bien l’enjeu de l’échéance inévitable de la réouverture prématurée des lieux de culte. Puisque force restant à la loi, en cas d’exécution de ce projet par le clergé, celui-ci engage sa responsabilité pénale, telle que prévue par le Code Pénal en vigueur, en son article 249-1.
D’autant qu’une reprise des offices religieux sans respect du protocole sanitaire édicté par le Gouvernement expose les citoyens à l’épidémie et saboterait tous les efforts consentis jusqu’alors pour la contenir sur le territoire national. Toute chose que personne ne souhaite et qui devrait davantage donner à réfléchir à ceux qui agitent le spectre de la confrontation sociale. Surtout lorsque l’on sait que l’ouverture officielle des églises n’est qu’une question de temps. « La patience est une vertu » estime le dicton. Et l’on sait que la vertu est au cœur de toute religion. Que les uns et les autres s’en souviennent pour le bien de tous.
Société/Environnement
Opération reprise administrative des terrains du domaine public: OLIGUI NGUEMA instruit le démarrage immédiat des travaux

[C]e mercredi 11 juin 2025, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience les responsables du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), ainsi que de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre (ANUTTC). Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur l’opération de « reprise administrative des terrains du domaine public » en cours, dans le cadre des projets de construction de la future cité administrative et de la voie de contournement Jeanne Ébori – ancienne Sobraga.
Au cours de l’échange, le Chef de l’État a instruit le démarrage immédiat des travaux. Il a salué les initiatives de relogement mises en œuvre en faveur des populations déplacées, tout en ordonnant l’ouverture d’enquêtes visant à identifier et sanctionner les auteurs de spéculations foncières et d’occupations illégales.
Informé de la présence présumée de sans-abri sur le site concerné, le Président de la République s’est personnellement rendu sur place. Il a pu constater l’absence de personnes dormant à la belle étoile. Seul un groupe de jeunes, chargé de veiller sur les effets des familles concernées par ladite opération était présent.
Société/Environnement
Fête des mères: Setrag célèbre la femme du chemin de fer

Célébrée en différée, le 5 juin 2025, dans la salle polyvalente de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), la fête des mères a une fois de plus placé les femmes cheminots au centre des festivités. La célébration organisée par l’Association des femmes du chemin de fer gabonais a été une occasion de plus de rappeler à ces collaboratrices leur importance au sein de l’organisation.

Techniciennes, conductrices de train, responsables de sécurité, directrices ou chefs de département – les cheminotes ont chacune sans distinction de grade ni d’ancienneté, ont toutes été honorées comme il est de coutume à Setrag. En effet, l’Association des femmes du chemin de fer, cheville ouvrière de l’évènement, a veillé à ce que chaque invitée soit honorée. Et toutes ont reçu un cadeau personnalisé en signe de gratitude et de respect.
Bonne fête des femmes à vous ! La SETRAG sera toujours à vos côtés pour soutenir vos projets en faveur du développement des femmes cheminots. Soyez unies et fortes, car vous êtes un maillon très important pour la SETRAG», a encouragé le représentant du Directeur Général, présent lors de cette commémoration.
Pour les femmes à l’honneur ce jour, «la cheminote, chez SETRAG, est une femme accomplie, épanouie, déterminée et profondément investie dans son travail. Elle est un pilier de la performance collective », témoigne l’une des responsables de l’organisation. Soulignan la progression des femmes dans les métiers techniques et les postes de commandement et saluant au passage « la vision inclusive de la Direction générale, qui place l’humain au cœur de la performance ».
Pour clore ce moment de convivialité, les femmes du rail n’ont pas manqué de rendre hommage à leurs collègues disparues, dans un moment de recueillement simple et sincère. Un repas fraternel a clos cette célébration chaleureuse, où se sont mêlées les valeurs du travail, de la solidarité et du vivre ensemble.
Société/Environnement
Gabon /Secteurs ferroviaire et portuaire: Afreximbank annonce un financement à venir de 1,2 milliards d’euros

Reçu en audience le 02 juin 2025, par le Chef de l’État et du gouvernement, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le president du Conseil d’administration de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le Pr Benedict ORAMAH a dévoilé les engagements à venir de ladite banque pour le Gabon. De nombreux secteurs sont concernés par ces financements qu’il s’agissent du secteur de l’énergie, du transport ferroviaire ou portuaire.
En effet, pour le Chef de l’État, il était important de savoir dans quelles mesures l’institution financière africaine accompagnerait la mise en oeuvre des projets structurants du pays. Benedict ORAMAH s’est donc montré précis sur certaines d’entre elles. À l’instar d’un mécanisme de financement de 2 millions d’euros, qui a d’ores et déjà été arrangé.
Précise-t-il au sortir de son audience, «cet arrangement dont la mise en œuvre est annoncée pour les prochains mois, sera suivi d’un second dispositif, actuellement en phase d’activation, qui viendra renforcer cette coopération, afin de répondre de manière efficiente aux priorités nationales en matière de développement».
En effet, a-t-il annoncé à ce sujet, l’accélération de la mise à disposition d’un financement de 1,2 milliards d’euros pour accompagner au mieux les projets du gouvernement de la Ve République. Voilà qui devrait satisfaire le président de la République, engagé à accélérer la transformation du Gabon.