Se connecter avec nous

Société/Environnement

Gabon: De la responsabilité pénale des prêtres et pasteurs en cas d’ouverture des églises le 25 octobre 2020

Publié

sur

L’annonce puis la confirmation de la réouverture unilatérale le 25 octobre 2020, des lieux de culte par l’Eglise Catholique et les associations d’églises charismatiques et de réveil sont-elles de nature à constituer un cas de mise en danger d’autrui ? Que prévoit le Code Pénal à ce sujet ?

Banner

Les chiffres de la situation épidémiologique sont au vert. L’opinion publique nationale le sait et les responsables religieux estiment qu’il n’y a plus de justification pour le maintien de la fermeture des lieux de culte. Sur cette base, le Gouvernement a récemment concédé la reprise des offices religieux dès le 30 octobre prochain sous conditions du respect d’une batterie de mesures sanitaires strictes. Pourtant, cela n’a pas suffi à réfréner la volonté notamment de l’Archevêque de Libreville de voir plutôt les églises catholiques ouvertes à compter du 25 octobre 2020.

En dehors du fait que cette fronde entre en contradiction ouverte avec les prescriptions de l’autorité religieuse qu’est le Saint-Siège, et également en flagrante violation des mesures gouvernementales, il semblerait que les responsables d’église, par cette attitude cavalière, s’exposent à des sanctions pénales. En effet, à la lumière du Code Pénal en vigueur au Gabon, il existe des sanctions pour les cas de mise en danger d’autrui.

Au titre 12 du Code Pénal, l’article 249-1 stipule notamment que « Quiconque expose directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente, par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus ».

En première interprétation, l’ouverture prématurée des églises par les responsables religieux, sans respect des protocoles sanitaires et de sécurité édictés, correspond aux faits tels que décrits dans la loi suscitée et constituent donc un cas de mise en danger de la vie d’autrui. D’autant que les rassemblements religieux sont favorables à la propagation exponentielle du nouveau coronavirus, qui rappelons-le est meurtrier.

D’ailleurs, lesdits rassemblements ont été à l’origine de gros clusters qui ont ensuite causé la diffusion de l’épidémie de COVID-19 dans notamment de nombreux pays européens à l’instar de la France, particulièrement à Mulhouse, point de départ de la première vague dans le pays. C’est dire que si les responsables religieux gabonais mettent à exécution leur projet d’ouverture précoce des églises, de surcroît sans se conformer au protocole sanitaire des autorités gouvernementales, ils se rendraient ainsi coupables d’actes répréhensibles.

L’article 249-1 stipule encore que « Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues à l’alinéa ci-dessus (alinéa 1, ndlr) sont punis d’une amende de 30.000.000 de francs au plus […] ». Comme quoi, que ce soit l’Eglise Catholique, le Collectif des églises charismatiques et de réveil ou les responsables desdites associations, tous encourent des sanctions pénales si et seulement s’ils persistent à acter la reprise des offices religieux le 25 octobre prochain.

Continuer La Lecture

Société/Environnement

Affaire BONGO-VALENTIN: entre manipulation & mensonges

Publié

sur

Sur la toile, les images fusent, les unes après les autres, les vidéos diffusées sur la place publique effritent la candeur des prévenus BONGO VALENTIN. Après 14 ans de manipulation du peuple gabonais, les derniers dirigeants de la dynastie BONGO ne comptent pas s’arrêter là, et profitent de leur liberté provisoire, pour  remettre au goût du jour leur capacité de nuisance. Cette fois, leurs victimes, des personnalités de haut rang, à qui ils tentent en vain de soutirer des aveux quant au traitement qu’ils auraient reçus à la prison centrale de Libreville.

Banner

Leur nouvelle cible, le Colonel Ismaël Telesphore NGOUSSI aurait rencontré Noureddine et Sylvia BONGO VALENTIN, à son domicile, situé dans l’enceinte de la prison centrale. Signifiant au regard de la proximité avec son bureau que «personne ne saura». Une rencontre inappropriée, qui constitue une véritable entorse au protocole, bien connu de cet officier qui se souvient «d’avoir un devoir de réserve», en plus d’ «avoir prêté serment».

Au fil des échanges qui prennent des allures de conseil de famille, «Nono», comme l’appelle tendrement l’officier supérieur, tel un félin, affamé et en quête d’aveux à se mettre sous les crocs, sonde sa proie. De sa voie posée, fluide, teinte de malice et ne dévoilant aucune sorte de traumatisme, Noureddine BONGO VALENTIN lancent sans cesse des interrogations insidieuses. «Tu n’as pas voulu que j’y retourne parce que tu savais ce qui m’attendais», peut-on entendre. Des tentatives vaines d’obtenir une confession, qui se heurtent au mur de l’ignorance manifeste du Directeur de la sécurité pénitentiaire, sur ces allégations.

La vidéo, secrètement enregistrée par la mère et le fils, révèle une volonté de nuire, à ces “informateurs”, qui semblent attendent des détenus, des faveurs, matérielles ou numéraires. L’audio laisse entendre une plainte de l’officier supérieur, qui reprochait à «Nono» de lui avoir refusé un véhicule. Révélant par là même une posture servile et un espoir persistant de bénéfices, malgré la gravité des accusations pesant sur les prévenus.

Sans preuves de leurs accusations, Sylvia et Noureddine BONGO VALENTIN ont plutôt servi à mettre en lumière une certaine incompétence, du Colonel NGOUSSI. Qui au regard des échanges serait potentiellement corrompu par le couple mère fils. Une démarche aux allures cyniques qui contraint à s’interroger sur les réelles motivations des sorties successives des BONGO VALENTIN.

Continuer La Lecture

Société/Environnement

Gabon: Entre commémorations et distinctions, les Awards de la presse viennent booster le monde des médias

Publié

sur

Au préalable annoncée il y a quelques mois par les organisateurs de cet événement, la cérémonie de remise de prix aux lauréats des Awards de la presse gabonaise, s’est bel et bien déroulée ce vendredi 04 juillet 2025, à Libreville. Assisté de Frédéric Hervo-Akendengue  conseiller technique et de Prince Essone Mfoulou Nze, Conseiller en communication auprès du ministère de tutelle, sans oublier les représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et de plusieurs parents et amie des disparus de cet accident tragique de Makongonio.

Banner

En effet, cette cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquant ainsi une alliance entre commémorations et distinctions. Elle a débuté par plusieurs témoignages des rescapés, des enfants  des défunts de l’accident de Makongonio et à suivie par la remise de récompenses aux lauréats. Ces hommages et reconnaissance ont fait la fierté de ces professionnels de médias dont l’engagement et la détermination demeurent inchangés depuis plusieurs années.

De même au cours de cette cérémonie, des hommages et reconnaissances ont été faites à l’égard de ces professionnels et engagés, notamment à Georges Alexis Bada, à Maurice Moungonga, à Maxime Mihindou, à Juste Kombila, à Arnaud Mba Bekoung, à Roland Olouba Oyabi, à Arnaud Engozogo, à Hamed Beni Evacka Denise Rachelle Biloghe, à Betty Andzembe qui ont été récompensés pour cette année.

Le professionnalisme de ses hommes et femmes de médias demeurent incontesté par les organisateurs, preuve palpable de l’héritage laissé par notre prédécesseur Jean Philippe Oyono ayant une passion toute aussi forte, dans un métier ou le risque demeure un fidèle compagnon. Pour ceux qui n’ont pas eu de distinctions, il est temps de travailler encore plus, pour se retrouver sur le podium lors du rendez-vous de l’année prochaine.

Continuer La Lecture

Société/Environnement

Habitat: la SNI présente 2 nouveaux projets aux populations de Bikélé-Nzong

Publié

sur

La Société Nationale Immobilière (SNI) a échangé avec les riverains installés sur son site de Bikélé-Zong, dans le cadre d’une consultation publique tenue récemment.
Cette rencontre avait pour objectif d’informer les habitants sur 2 projets d’intérêt général qui seront prochainement mis en œuvre sur ce site. Ce projet prévoit la construction de 400 logements sociaux, ainsi que l’aménagement d’une voie de liaison entre Bikélé-Zong et Essassa, afin d’améliorer la mobilité dans cette zone en pleine croissance.

Banner


La réalisation de ces infrastructures répond à la volonté des autorités de renforcer l’offre en logements accessibles et de désenclaver certains quartiers en périphérie de Libreville.


Toutefois, la mise en œuvre du projet entraînera le déplacement de certains occupants non détenteurs de titre foncier actuellement installés sur le site. La SNI a rassuré les populations quant à l’accompagnement social prévu. Notamment les victimes d’arnaques foncières.


Cette consultation s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue avec les communautés, afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse du projet.

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.