Politique
Gabon /Essor du secteur agricole: le CM adopte la création de 5 ZAP
Un décret portant création de cinq (05) zones agricoles à forte productivité (ZAP) a été adopté lors du Conseil des ministres du mardi 13 octobre 2020. Celles-ci seront implantées dans les zones de Kango, Idemba, Mboukou, Andeme et Bifoun-Abanga, sous l’impulsion du ministère de l’agriculture, de l’élevage,
de la pêche et de l’alimentation.
Produit du volet “Gabon Vert” de la vision d’Ali BONGO ONDIMBA contenue dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), la création de ces ZAP amorce la première phase d’une longue série qui prévoit à terme la mise en place de quarante-huit (48) Zones Agricoles à Forte Productivité.
Selon un communiqué de presse parvenu à la rédaction de “Vox Populi 241”, «le principe des ZAP est de créer un écosystème où se retrouvent les petits exploitants, les agripreneurs et les agro-industriels avec la possibilité de bénéficier d’un agrément qui offre le bénéfice d’un régime économique privilégié. Ce sont des bassins de production dans les lesquels le foncier est organisé et les acteurs peuvent souscrire en fonction de leur taille, des parcelles cadastrées de : 1 hectare, 5 hectares, 100 hectares et 1000 hectares».
C’est donc que les cinq premières ZAP, localisées dans la province de l’Estuaire, précisément à Kango, Idemba, Mboukou, Andeme et Bifoun-Abanga, devraient permettre de développer une agriculture d’envergure fondée sur une planification foncière et un cadastre clair. Le tout fonctionnant selon un régime économique privilégié, de façon à attirer investisseurs, petits exploitants, agripreneurs et agro-industriels.
«Les terres seront distribuées par l’Agence de Développement Agricole du Gabon (ADAG), le formulaire de souscription est disponible sur le site www.adag-gouv.ga» conclut le communiqué du ministère de l’Agriculture.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».