Politique
Gabon /Exclusion de masse au PDS: La maire d’Ombouée quitte le navire
La formation politique dirigée par Me Séraphin NDAOT REMBOGO a récemment procédé à des exclusions en cascade dont notamment celle de cinq cadres militants de premier plan, comme la maire d’Omboué, dans l’Ogooué-Maritime, Claudine MICHONET. L’on note également la sortie forcée de Joël PONO OPAPE, ancien Directeur général de la Société Gabonaise Pizo de formulation des lubrifiants (Pizolub).
Le Parti pour le Développement et la Solidarité sociale (PDS) vient de subir une cure d’amaigrissement dans ses rangs, dont ont été sortis d’éminents cadres militants suite à un Conseil Exécutif. Au nombre de cinq, les intéressés dont les noms ont été dévoilés par voie de communiqué public, sont désormais interdits d’agir au nom et pour le compte de cette formation politique qui se revendique de l’opposition.
Il s’agit de Jean-Philippe OUSMANE RABENKOGO, Michelle Rolande DELO, Nicole OMANDA, Claudine MICHONET et Joël PONO OPAPE. Le dénommé Landry Steeverick MOUSSAMBI écope quant à lui, d’un «blâme avec inscription au dossier», a déclaré Jean de Dieu YEMBI MANGALA, Secrétaire Général du parti.
À en croire les déclarations du SG, les intéressés se seraient rendus coupables de «manque de discipline et de respect notoire de la hiérarchie au regard des dispositions des statuts du parti». De leur sanction, ils seront «notifiés selon la procédure en vigueur. Pour les membres des conseils locaux frappés d’exclusion, la procédure y relative suivra son cours».
Selon quelques indiscrétions, des tensions existaient déjà effectivement entre la plupart des exclus et la hiérarchie du parti, ce qui expliquerait leur exclusion pure et simple. Les nouveaux exclus n’ont pas encore réagi à cette décision.
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».