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Religion

Gabon /Covid-19: Les évêques fixent, au 25 octobre, la réouverture des églises

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Du 29 septembre au 4 octobre dernier, durant une assemblée extraordinaire à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (Nord du Gabon), les évêques ont indiqué la réouverture des cathédrales. C’est via un communiqué au sortir de cette conférence que l’annonce a été faite. En rappel, cette décision concerne spécifiquement la célébration des églises consacrées prévue pour début novembre.

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Fermés depuis fin mars, afin d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus,les lieux de cultes subissent des restrictions liées à l’état d’urgence sanitaire. D’après « l’AGP », cette sortie exceptionnelle aura pour but de définir un calendrier pour la réouverture des églises. Uniquement les membres du clergé y seront impliqués.

Avec la prorogation de l’état d’urgence sanitaire de 45 jours, la réouverture se fera via un rite spécial, précédé d’un temps de jeûne, de prière et d’aumône.

«Nous vos évêques, célèbrerons la passion du Seigneur comme un grand acte pénitentiel dans chacune de nos cathédrales, avec le rite d’ouverture de la porte, afin d’implorer la miséricorde de Dieu sur notre nation et tous ses habitants», ont mentionné les évêques au travers du communiqué.

En attendant, rappelons que conformément à la réglementation en vigueur, les fidèles ne seront pas autorisés à y participer, afin de limiter au maximum les risques d’attroupement.

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Religion

Culte de la Nativité : Mgr Maroun ZOGHEIB, porteur d’un message de paix aux maronites du Gabon 

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L’Eglise Maronite est une Eglise Catholique Orientale appartenant à la tradition Syriaque d’Antioche. Le Patron des Maronites est un ermite qui s’appelle Maron, de nombreux hommes et femmes ont été touches par son style de vie, se sont rassemblés autour de lui, ont appris de lui et ont suivi ses traces après son décès vers l’an +410, le considérant comme leur père spirituel. Ils devinrent ses disciples et furent appelés après lui Maronites). Ces catholiques dits orientaux et majoritairement libanais, se sont retrouvés ce 25 décembre 2023, au siège de l’entreprise Prix import, sis à Oloumi, dans le 5e arrondissement de Libreville, pour perpétuer la traditionnelle Messe de Noël. Et pour la rendre mémorable cette initiative de Chadi RAHMÉ, directeur informatique de Prix Import, soutenue de manière inconditionnel par le Président directeur général (PDG) de l’entreprise de grande distribution, eux-mêmes catholiques maronites, aucun détail n’a été laissé au hasard. De l’installation de l’autel, à la prédication faite par Mgr Maroun ZOGHEIB, Vicaire général de l’Eparchie maronite en Afrique de l’Ouest et Centrale, en présence de la communauté chrétienne libanaise honorée de la présence de la diplomate Aline YOUNES, ambassadeur du Liban au Gabon.  

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Sur l’esplanade, une centaine de fidèles entonnent en cœur les cantiques, qui accompagnent le message délivré en ce jour marquant les festivités de la Nativité. Comme pour la naissance du “Divin enfant” qui symbolise le début de la nouvelle ère, la pratique de la paix laisse éclore l’espoir d’un monde nouveau, d’un monde meilleur. Et c’est ce message d’espoir, d’amour que le Père Maroun a choisi de partager ce jour, avec la communauté libanaise à laquelle s’est mêlée une poignée de gabonais, alors que le monde est marqué, aujourd’hui encore, par d’intenses conflits. 

« Jésus est venu nous annoncer la paix. Et aujourd’hui nous avons besoin, partout dans le monde, d’avoir la Paix. Et cela commence par soi-même. Trouvons la paix dans nos cœurs d’abord, avec nos frères, nos voisins, comme ça on pourra construire la paix dans le monde». Un message fort de sens, par lequel il a exhorté le Gabon, que représentaient des autorités locales, à entretenir ce climat de paix et de vivre ensemble. Notamment avec les différentes communautés qui cohabitent sur le territoire, dont une importante communauté libanaise. Regrettant qu’à contrario, «partout dans le monde, il y a des problèmes». 

Au terme de la prédication tenue en arabe, dans la langue maternelle des paroissiens présents à cette Messe, le Vicaire général de la sous-région a consacré le pain et le vin, en araméen. La langue que parlait Jésus-Christ, pour être compris des foules qui venaient prendre part à ses enseignements. Assidues à la parole qui leur a été donnée, les familles, qu’accompagnaient les enfants, ont reçu la bénédiction des mains du Père Maroun, suivant la tradition maronite. 

Pour rappel, la communauté Maronite ne deviendra officiellement une Eglise indépendante qu’en 685. Actuellement, 28 diocèses composent la hiérarchie et la structure de l’Eglise maronite dans le monde : 18 dans la zone Patriarcal (Liban, Syrie, Terre Sainte, Egypte et Chypre), et 10 en dehors de la zone patriarcale dans les Amériques, en Australie, en Europe et en Afrique.

En Février 2018, pour répondre au besoin spirituel de la communauté chrétienne orientale en Afrique, Sa Sainteté le Pape François a annoncé l’installation de l’Eparchie Maronite de l’Annonciation dans l’Afrique centrale et occidentale. Et c’est dans le cadre de ses missions, que le vicaire général d’Afrique centrale et de l’ouest s’est réuni pour la première fois avec les paroissiens installés au Gabon, ce 25 décembre 2023. Des moments de grands bonheur et partage pour la communauté libanaise, que l’on espère voir se renouveler et au-delà rassembler des chrétiens de l’Église orientale installés au Gabon.

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Religion

Gabon /OCENI OSSA banni du CSAIG: un coup de force qui vire à la cacophonie!

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Selon un communiqué de presse en date du mardi 12 septembre 2023, l’Imâm Ismaël OCÉNI OSSA, de nationalité béninoise, aurait été déchu la présidence du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG). À la manœuvre: un groupe de théologiens et musulmans Gabonais qui ont, de suite, remplacé le « banni » par le Gabonais Benyamin Emil ONDJOUA OBOLA, l’imam de la grande mosquée de Franceville capitale du Haut-Ogooué.

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Mais alors que l’on pensait la question ainsi réglée, surgit un autre groupe emmené, lui, par secrétaire général du CSAIG, Ahmed ZUE NDOUTOUMOU, qui dénonce le caractère irrégulier du changement de président de la communauté musulmane du Gabon.

Dans son argumentaire de contestation, Ahmed Zue NDOUTOUMOU rappelle d’entrée: « La charte de la communauté musulmane du Gabon est la plus haute institution de la communauté musulmane du Gabon. Il (le Raïs) est reconnu unanimement comme étant la personne la plus apte à servir la communauté à un moment donné. Cette aptitude religieuse, matérielle ou sociale. Il ne peut être fin aux fonctions du Raïs de la communauté sauf en cas de démission volontaire ou de circonstances exceptionnelles ».

Le cas échéant, précise la charte, un congrès extraordinaire doit alors se tenir dans un délai maximum de six (6) mois pour désigner un nouveau Raïs de la communauté musulmane du Gabon. Par conséquent poursuit le secrétaire général du CSAIG, «… le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon tient à informer l’ensemble des musulmans et l’opinion nationale et internationale que les déclarations faisant état de la nomination d’un nouveau président de l’institution sont. Non-fondées. Elles ne reflètent en aucun cas la position officielle de l’institution islamique du Gabon, ni celle de la communauté musulmane dans son ensemble et en définitive n’engagent que leurs auteurs ».

Cette mise au point vient embrouiller encore plus une situation qui n’était déjà guère claire depuis des années. Ahmed NZUE NDOUTOUMOU clos son propos: « Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon assure l’ensemble de la communauté du Gabon que toutes les décisions futures seront prises dans la transparence et dans le respect des lois de la République, des règles de notre communauté et des principes qui gouvernent notre religion ». D’ores et déjà, l’on s’attend à la réaction de la frange ayant porté l’Imâm de Franceville à la présidence du CSAIG. Un pugilat dont se serait bien passé la communauté musulmane du Gabon. L’après Ali BONGO ONDIMBA ne se succède pas de transition apaisée partout.

MEZ

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Ouverture d’une église : et si le Gabon s’inspirait du modèle rwandais ?

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Le cas Emmanuel NDZOMA devrait faire école et donner à l’État de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter de retomber dans les mêmes travers. Face aux dérives et l’exemple récent, le Gabon pourrait s’inspirer du modèle rwandais en durcissant la législation portant ouverture d’une église. Ou du moins, mettre des gardes-fous pour éviter que pareil scandale ne se reproduise. Et pour cause. Au Rwanda, l’ouverture d’églises est assujettie une autorisation gouvernementale valable un an. D’ici quelques mois, les conditions d’ouverture de lieux de culte pourraient davantage de durcir. Une nouvelle loi sur les congrégations religieuses qui rendra plus difficile l’ouverture d’églises serait sur la table du Parlement, à cet effet.

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Cette loi – qui devrait être adoptée au courant de l’année – oblige aussi les prédicateurs à suivre des cours de théologie, affirmant vouloir protéger par là les Rwandais contres certains prédicateurs «qui duperaient leurs fidèles par des sermons trompeurs». Évidemment, il ne s’agit pas faire du copier-coller et contractualiser. L’État pourrait s’adjoindre les services des ministres du culte à la notoriété, respectabilité et responsabilité avérées. Élaborer un code d’éthique et de déontologie ecclésiastique. Surtout que le cas Emmanuel NDZOMA n’est pas le seul.

L’on se souviendra de David Elisée MAPAKOU, emprisonné en 2007, pour viol d’une mineure de 13 ans dans un motel à IAI, dans le 5e arrondissement de Libreville. La victime avait été emmenée dans son église “Chandelier d’Or” par sa mère, au plus fort de ses ennuis de santé. Prétextant un rituel nocturne sur la plage d’Antarès, à quelques encablures de son église, le prétendu serviteur de Dieu avait bifurqué pour emmener l’adolescente dans une structure hôtelière. « Tu suc*ras ton roi et tu seras guérie », avait-il dit à la gamine, lui demandant de lui faire la f*lation, avant les rapports se*uels proprement dits.

Emmanuel NDZOMA n’en serait pas loin. Dans une publication à charge notamment relayée sur les réseaux sociaux, le Dr Charles Didier BOUNGOUERE
Juriste/Sociologue, par ailleurs
Enseignant chercheur des universités, présente le leader de l’Eglise synagogue du Gabon (ESG) comme «le chef d’une organisation criminelle». L’universitaire ne met pas de gant pour le dire. «L’affaire de la synagogue de Satan du Gabon est celle d’un groupe organisé dans le crime. C’est clairement et parfaitement UN DANGER PUBLIC». Outre les faits «d’escroquerie morale» et les «fausses prophéties» déjà retenus à l’encontre du «prophète», Dr Charles Didier BOUNGOUERE évoque une affaire de viol présumé dont se serait rendu coupable Emmanuel NDZOMA.

Que dire de la jeune fille Nadia âgée de 17ans qui aurait été violée à plusieurs reprises par NDZOMA ? Les parents de la jeune Nadia venaient la déposer à la synagogue pour un travail spirituel. NDZOMA aurait profité à mettre un produit (somnifère) dans l’eau qu’il lui donnait. Lorsqu’elle s’endormait, NDZOMA abusant d’elle. A chaque fois elle constatait qu’au réveil elle avait des douleurs dans les parties intimes. Elle a signalé à ses parents qui n’ont pu rien faire faute de preuve et face aux menaces de NDZOMA qui se targuait d’avoir des soutiens haut placés. Aujourd’hui “l’homme de Dieu” ne peut que répondre de ses actes affreux ». À la lumière de tout ceci, disions-nous, l’État devrait mettre les gardes-fous, notamment en durcissant la législation en matière d’ouverture d’église.

MEZ

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