Société/Environnement
Gabon: sans carburant, les plaintes des citoyens jetées “au balango” par les policiers

Pratique courante au sein des forces de police et autres unités de ce corps de sécurité, il semblerait que les policiers se livrent toujours autant, sans scrupule aucun, au racket des honnêtes citoyens. Par exemple, il est devenu coutume dans les commissariats de réclamer de l’argent pour l’achat de carburant aux citoyens déposant une plainte, faute de quoi, celle-ci ne se verra pas traitée.

« Servir et non se servir ». C’est pourtant un slogan censé régir l’action des forces de sécurité nationale. Mais à Libreville, il semblerait que les agissements soient réglés à l’heure de la cupidité et de la malhonnêteté. Comme le relèvent nos confrères du journal “Le Temps” (N737), nombre de plaintes de citoyens prennent la poussière dans les tiroirs des commissariats de police de la capitale. Pour cause, les plaignants n’auraient pas payé les frais de carburant pour effectuer les déplacements liés aux enquêtes.
À en croire des sources citées par “Le Temps”, la somme demandée pour ouvrir les enquêtes relatives à une plainte quelconque varie entre 20.000 francs CFA et 50.000 francs CFA, à payer comptant sur place. Dans le cas contraire, la plainte est purement et simplement mise au froid. Conséquence, dans les quartiers, les victimes côtoient chaque jour leurs tortionnaires, qui les narguent bien souvent, sans que ces derniers soient inquiétés.
Conséquence, le sentiment d’insécurité grandit au sein de la population et la psychose s’installe, à mesure que les citoyens se sentent de plus en plus résignées face à cette impasse. Dans le même temps, les délinquants s’illustrent par la récidive. Tout ceci, au nez et à la barbe des forces de l’ordre qui s’enferment dans un silence complice. Les pouvoirs publics, qui n’ont pas encore pris la mesure du problème, ont également opté pour le mutisme.
En attendant, l’incompréhension règne dans les esprits des usagers au vu de la persistance des actes d’extorsion dont se rendent coupables les agents de police tous les jours. Avec cette » taxe carburant « , c’est « Comme si l’Etat ne dotait plus la police des moyens pour l’achat du carburant », a estimé, perplexe, une victime de vol à l’arraché au niveau de l’ancienne Gare-routière, qui a porté plainte contre X dans un commissariat de la place mais à qui l’on a demandé de débourser une somme d’argent.
Cette situation interpelle au premier chef les autorités compétentes, en l’occurrence la tutelle qui est le ministère de l’Intérieur, qui doit donc recadrer les auteurs et réprimer les agissements de ce genre, qui n’honorent évidemment pas la corporation. Au contraire ! Cette pratique ternit davantage l’image d’un corps de sécurité déjà entachée par une réputation peu enviable. La détresse et le désespoir des citoyens sont un motif suffisant pour agir promptement afin de remédier à cette situation. Il en va du bien-être et de la sécurité des populations, si chère aux plus hautes autorités. À bon entendeur…
Société/Environnement
Habitat: la SNI présente 2 nouveaux projets aux populations de Bikélé-Nzong

La Société Nationale Immobilière (SNI) a échangé avec les riverains installés sur son site de Bikélé-Zong, dans le cadre d’une consultation publique tenue récemment.
Cette rencontre avait pour objectif d’informer les habitants sur 2 projets d’intérêt général qui seront prochainement mis en œuvre sur ce site. Ce projet prévoit la construction de 400 logements sociaux, ainsi que l’aménagement d’une voie de liaison entre Bikélé-Zong et Essassa, afin d’améliorer la mobilité dans cette zone en pleine croissance.

La réalisation de ces infrastructures répond à la volonté des autorités de renforcer l’offre en logements accessibles et de désenclaver certains quartiers en périphérie de Libreville.
Toutefois, la mise en œuvre du projet entraînera le déplacement de certains occupants non détenteurs de titre foncier actuellement installés sur le site. La SNI a rassuré les populations quant à l’accompagnement social prévu. Notamment les victimes d’arnaques foncières.
Cette consultation s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue avec les communautés, afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse du projet.
Société/Environnement
Setrag: revalorisation du montant de la Prime Annuelle aux Résultats de Transport

La Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) a organisé une réunion cruciale le 3 juillet 2025 au siège d’Owendo, réunissant les partenaires sociaux et la Direction Générale. L’objectif principal était de valider les résultats de l’exercice 2024 et de communiquer les conditions de paiement de la Prime Annuelle aux Résultats de Transport (PART).
La PART est un dispositif institué par la Direction Générale pour récompenser les salariés en fonction de leur contribution à l’atteinte des objectifs stratégiques et opérationnels. Ce système reflète la volonté de l’entreprise de reconnaître l’engagement collectif et les efforts individuels des agents.
Des critères de performance précis
La PART repose sur des critères précis, notamment :
Sécurité : garantir un environnement de travail sûr pour les employés
Volumes transportés : atteindre les objectifs de transport de fret minier et autres
Maîtrise des coûts de production : gérer efficacement les ressources pour minimiser les coûts
Une revalorisation significative de la prime
Malgré des résultats en retrait par rapport aux objectifs fixés en 2024, la Direction Générale a décidé de revaloriser le montant de la prime après avoir constaté que certaines contre-performances étaient liées à des facteurs extérieurs indépendants des efforts des salariés. Les partenaires sociaux ont salué cette décision, démontrant l’engagement de l’entreprise envers ses employés.
Une transparence totale dans le traitement de la prime
Les partenaires sociaux ont demandé des informations supplémentaires sur la liste des salariés concernés et la méthodologie de calcul appliquée pour la revalorisation du montant de la prime. La Direction Générale a répondu favorablement à ces requêtes, réaffirmant son engagement à maintenir une transparence totale dans le traitement de cette prime.
Une gestion responsable malgré les contraintes économiques
La Direction Générale de Setrag réaffirme son attachement à une gestion responsable, fondée sur la reconnaissance, la transparence et la rigueur dans l’application des engagements pris, malgré les contraintes économiques liées au marché du transport. Cette approche démontre l’engagement de l’entreprise à conjuguer performance économique et responsabilité sociale.
Société/Environnement
Axe Derrière la Pédiatrie-Carrefour SNI: une métamorphose & des témoignages

Dans cette difficulté, liée à l’accès pour les habitants de ladite zone, cette voie secondaire qui mène au Centre universitaire des Sciences de la Santé (CUSS), situé dans la Commune d’Owendo a connu une métamorphose spectaculaire. Les travaux lancés en 2024, au cours de la période transitionnelle, sous les instructions de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, s’inscrivent dans un vaste programme de modernisation de la capitale gabonaise visant à améliorer le bien être des populations.
Auparavant non-goudronné et imbibé de boue, ce tronçon est désormais fluide et praticable en toute saison. Les témoignages recueillis des résidents de cette zone témoignent d’une joie et d’un soulagement peu connu avant. Une riveraine de la SNI a exprimé, au micro de nos confrères de « Gabon développement », sa pleine satisfaction, «C’est une bonne chose, parce qu’avant, ici, il n’y avait pas de goudron. Il y avait des difficultés d’accès pour les véhicules et les riverains du quartier. Et aujourd’hui, les véhicules peuvent circuler librement ».
Un jeune compatriote qui a même participé aux travaux dans ce chantier, ne cache pas sa fierté, «ils ont fait du très bon boulot. Moi-même, j’en suis un, j’ai travaillé pour la réalisation de cette route. Vraiment, elle est magnifique. Ce n’était pas facile, mais on a pu la terminer par la grâce de Dieu ».
La transformation de cet axe est le fruit d’une volonté politique forte, et d’un travail acharné, dans l’optique d’améliorer de manière concrète, les conditions de vie des populations. La route Derrière la Pédiatrie-Carrefour SNI est un symbole de ce Gabon nouveau, prêt à être rebâti par les autorités de cette 5e République, afin d’offrir un environnement agréable pour tous.