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Éducation

Gabon: “Seuls les bacheliers les plus jeunes et les plus méritants entreront à l’UOB” dixit Patrick MOUGUIAMA DAOUDA

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Le 10 août 2020, c’est à l’Université OMAR BONGO (UOB), que le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA a indiqué qu’à partir de la rentrée académique 2020-2021, seuls les apprenants les plus méritants seront admis à l’UOB. Quant aux autres nouveaux étudiants, ces derniers seront orientés vers les établissements d’insertion et de la formation professionnelle.

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En effet, l’objectif du ministère de l’Enseignement supérieur est de désengorger l’UOB, qui ferait office de dépotoir depuis plusieurs années. Car, indique Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, «l’université est devenue le choix par défaut des gens qui ne savent pas où aller et qui viennent s’y inscrire pour avoir la bourse», a rapporté “Gabon review”.

Dorénavant, les nouveaux bacheliers auront 3 possibilités d’orientation, selon leurs âges et leurs aptitudes.

«La première orientation possible est l’insertion professionnelle. La deuxième est la formation professionnelle avec bourse. A ce sujet, Il y a 6000 places disponibles à Nkok, jusqu’au niveau universitaire. Et enfin pour les plus jeunes et plus brillants, ce qui ont le bac à un âge correct, l’université et les formations générales » a ajouté MOUGUIAMA DAOUDA.

Néanmoins, des zones d’ombres restent présentes quant à la définition de l’âge «correct» devant constituer l’éligibilité d’accès à l’UOB. Mais pour préciser tout cela aux apprenants, le membre du gouvernement a également indiqué que son ministère mettra en place un secrétariat d’orientation dont l’effectivité devra s’effectuer dès la classe de 5ème.

«Le système gabonais d’orientation est en place. Le système d’information sera bientôt opérationnel», a-t-il souligné. Par ailleurs, «l’orientation ce n’est pas seulement après le bac mais depuis la classe de 5e, 3e et Tle. C’est parce qu’on n’a pas fait fonctionner les deux premiers leviers d’orientation (5e et 3e) que beaucoup se sont retrouvés à l’université par défaut» a spécifié le ministre.

En définitive, la réforme suscite déjà une polémique, car plusieurs retards observés chez les élèves sont dûs à des dysfonctionnements préalables des administrations du système éducatif gabonais. Une année scolaire dans certains départements de l’UOB dure 2 ans. Et ce au grand dam des apprenants.

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Éducation

Gabon /PNPE: des formations en anglais, pour améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi 

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Au fait de ce que la pratique de l’anglais est devenu un critère de sélection pour de nombreux postes, le Pôle national pour la promotion de l’emploi (PNPE) veut améliorer la compétitivité des gabonais inscrits dans le fichier national des demandeurs d’emploi. À ce titre, une soixantaine de candidats dont la maîtrise de l’anglais est un critère essentiel à l’obtention d’un emploi, bénéficieront d’une formation gratuite. 

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Celle-ci concerne l’ensemble des antennes régionales, qui bénéficient chacune de 8 places, précise le communiqué du PNPE signé par son Directeur général, Puanne Paulin MOUSSOUNDA. Indiquant pour les chercheurs d’emplois intéressés par ladite formation de déposer leurs CV et lettre de motivation auprès de leurs antennes respectives, «pour analyse». 

La formation sera dispensée par le Georges Washington english center (GWEC) spécialisé dans l’apprentissage et la maîtrise de la langue anglaise. Dispensée en ligne, il est donc impératif pour les candidats retenues d’être équipés d’un ordinateur et d’une connexion Internet. 

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Éducation

Gabon: Eramet lance le projet éducatif  “Lire pour l’avenir”

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Pour sa phase inaugurale, le projet ciblera près de 6000 élèves de cinq localités situées le long du Transgabonais où il sera déployé six bibliothèques équipées chacune de livres et du kit multimédia « Ideas Cube », c’est à dire des serveurs hors ligne développés par l’ONG Bibliothèques Sans Frontières comprenant 250 livres physiques et des milliers de documents pédagogiques disponibles grâce aux kits multimédias composés d’un serveur et de dix tablettes.

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La cérémonie du 28 février 2024 organisée dans la Cour de la gare ferroviaire d’Owendo Virié est l’aboutissement d’un partenariat tripartite engageant le groupe Eramet et ses filiales Comilog et Setrag, l’ONG Bibliothèques sans Frontière et le gouvernement gabonais via son ministère de l’Education nationale et de l’Education Civique.

Ce projet entre dans le cadre du programme d’Eramet dénommé « Eramet Beyond for contributive impacts » qu’il finance dans les pays où il est implanté et a pour but de contribuer à la réduction des inégalités.Ainsi, les Lycées des villes de Ntoum, de Ndjolé, de Booué, de Lastourville et de Moanda situés le long du chemin de fer Transgabonais vont profiter de bibliothèques physiques et numériques.

Chaque établissement recevra 250 livres physiques et plusieurs milliers de contenus pédagogiques disponibles sur des serveurs hors ligne. Les apprenants candidats au baccalauréat auront à leur disposition, 4000 cartes mémoires Kajou contenant des ouvrages pédagogiques.

« Lire pour l’Avenir » est un chemin de savoir, un projet dont la mission préparatoire s’est déroulée en novembre 2023, avec la participation de représentants du Groupe Eramet, de ses filiales Comilog et Setrag, ainsi que l’Organisation Non Gouvernementale, Bibliothèques sans Frontières. Sa présentation aux autorités du ministère de l’Education nationale, mais aussi aux préfets de départements et de chefs d’établissements des localités concernées précitées a reçu leur adhésion.

Toute chose qui fait dire à Virginie Chassey, directrice développement durable d’entreprise d’Eramet que « la nouvelle initiative consistant à déployer des bibliothèques physiques et numériques permet de fournir des contenus variés et attractifs aux lycéens pour soutenir leur gout pour la lecture et favoriser leur réussite scolaire. Je suis profondément attachée à la formation et à l’épanouissement personnel par la connaissance.

Au nom d’Eramet, je suis très heureuse de contribuer à aider les jeunes générations à construire leur avenir et à avoir les mêmes chances de réussite aux examens ». Même tonalité pour le Vice-président de l’ONG Bibliothèques Sans Frontières, Edouard Delberdé dont «  les cartes dénommées Passe ton Bac sont prêtes à être insérées dans les smartphones et donnent facilement accès à des contenus de révision du baccalauréat gabonais sur les appareils mobiles même sans connexion internet. Elles donnent accès à toutes les ressources éducatives nécessaires à la préparation du baccalauréat.

Le projet prévoit une formation pour des équipes pédagogiques des Lycées à l’utilisation du kit multimédia Ideas Cube (Idées à cubes). Le partenariat avec le ministère de l’éducation nationale a permis de sélectionner des livres et documents au contenu pédagogique gabonais, en phase avec les spécificités du pays et de la région, tout en laissant une place à la connaissance des enjeux du monde ».

Le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Laurent Mouity Mabicka a quant à lui exprimé, au nom de son ministre empêché, l’inclusivité du projet éducatif mené par son ministère, lequel commande que tous les apprenants aient les mêmes chances. Pour lui, les grandes attentes des autorités académiques nationales demeurent l’élargissement d’internet sur toute l’étendue du territoire national.Le représentant des élèves quant à lui s’est réjouit du projet qui arrive à point nommé pour combler leurs attentes.

Il est à noter qu’au tout début des interventions, le directeur général de la Setrag,Christian Magni, souhaitant la bienvenue à ses hôtes s’est réjoui, lui aussi du lancement de ce projet qui conforte la vision sociétale de l’entreprise qu’il dirige qui, comme le groupe auquel elle appartient met en œuvre son engagement à contribuer au développement économique du Gabon au-delà de ses activités.

A propos de Bibliothèques sans Frontières :

Créée en 2007 par l’historien Patrick Well, Bibliothèques Sans Frontières renforce le pouvoir d’agir des populations vulnérables en facilitant leur accès à l’information, l’éducation et la culture.

L’association déploie ses projets inclusifs et innovants dans une trentaine de pays à travers le monde afin de permettre aux personnes frappées par les crises et la précarité de s’instruire, se divertir et (re)construire leur avenir. Grâce à ses outils innovants, sa bibliothèque de contenus et son expertise en matière de médiation, BSF et ses partenaires s’emparent des enjeux majeurs du XXIème siècle tels que l’éducation, la lecture et la culture, la citoyenneté et la cohésion sociale, la santé ou encore l’emploi et l’entrepreneuriat.

A propos d’Eramet :

Eramet transforme les ressources minérales de la Terre pour apporter des solutions durables et responsables à la croissance de l’industrie et aux défis de la transition énergétique. Ses collaborateurs s’y engagent par leur démarche citoyenne et contributive dans l’ensemble des pays où le groupe minier et métallurgique est présent. Manganèse, nickel, sables minéralisés, lithium et cobalt :Eramet valorise les métaux indispensables à la construction d’un monde plus durable. Partenaire privilégié de ses clients industriels, le Groupe contribue à rendre les infrastructures et les constructions robustes et résistantes, les moyens de mobilité plus performants, les outils de santé plus sûrs, les appareils de télécommunications plus efficaces. Pleinement engagé dans l’ère des métaux, Eramet ambitionne de devenir une référence de transformation responsable des ressources minérales de la Terre, pour le bien vivre ensemble.

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Éducation

Libreville/ Lycée privé Ba OUMAR: surpris par un contrôle de police, plusieurs élèves interpellés

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Les premières heures de cette journée du 13 février 2024, laissaient présager que ne serait pas comme les autres. Et pour cause, dès 6 heures du matin, sur le parking jouxtant le lycée privé Ba OUMAR sis au quartier Bas de Gué-Gué, des véhicules neufs de l’unité spécial d’intervention de la Police de Libreville annonçaient la couleur d’une matinée spéciale. 

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Postés à l’entrée de l’établissement, des agents en tenue procèdent à la fouille minutieuse des sacs de tous les élèves qui accèdent à l’établissement. En file indienne, les apprenants présentent leurs affaires et regagnent leurs salles de classes si le contenu de leurs effets est jugé convenable pour l’activité scolaire. 

D’autres par contre, sont interpellés , dévêtus de leurs chemises scolaires et regagnent le véhicule de police. Car, explique un agent de l’USI, «nous avons procédé à la fouille des élèves ce matin et interpellé des élèves qui avaient dans leurs sacs des couteaux et des paires de ciseaux à une manche». Précisant que ces objets n’étaient absolument pas compatibles avec les activités effectuées à l’école. 

Si le sort des apprenants n’est pas encore connu, l’opération saluée par les passants curieux, gagnerait à être répandue au sein de l’ensemble des établissements du pays, où les faits d’extrême violence sont régulièrement dénoncés. Et pour lesquels l’instauration d’une police scolaire avait été sollicitée. Et si les établissements du Gabon disposaient d’éléments de forces de l’ordre aux abords, comme c’est le cas pour le Complexe scolaire Les Bérets verts de Nzeng-ayong,  la violence à l’école serait peut-être revue à la baisse. 

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