Société/Environnement
Gabon /Sécurité automobile: Serge BEKALE se réjouit du respect des normes de « Gabon Autosur »

Ce 14 juillet 2020, le président du Syndicat des professionnels du transport urbain (SPTU), Serge BEKALE, s’est rendu dans les centres de contrôle technique de Gabon Autosur, pour s’assurer de la bonne prise en charge des véhicules, lors des contrôles techniques. Une intervention nécessaire, mieux indispensable, après avoir été lui-même victime d’une visite technique frauduleuse.

En effet, si le préjudice remonte à deux mois plus tôt, Serge BEKALE, par ailleurs président de la Fédération des syndicats des transports autonomes du Gabon (Fesytrag) n’en démord pas, et demeure inquiet quand à la sécurité des usagers aussi bien que des automobilistes qui seraient comme lui victimes des prestations délictueuses. Il a donc enjoint la direction des centres techniques Gabon Autosur de véhicules légers à Oloumi, puis des poids lourds à Owendo, de le rassurer quant à la fiabilité de leurs contrôles.
«Aujourd’hui, nous avons été accueillis par Gabon Autosur, pour lever le doute qui pèse sur leur société. Nous avons visité le centre de contrôle technique à Oloumi, où ils nous ont démontré leur efficacité, mais aussi que le centre répond aux normes. Et là nous sommes sur le site d’Owendo, entrain de vérifier leur matériel», a rassuré le leader syndical.
Et le responsable de la structure l’a assuré, les véhicules sont testés et mis en situations difficiles, au cours de la visite technique, pour optimiser la sécurité du conducteur et des passagers. Un aspect, qui tient tout particulièrement au coeur de Serge BEKALE, lequel assure de sa satisfaction quand au professionnalisme démontré du centre technique.
«Nous n’avons aucun problème avec un centre de contrôle en particulier, mais nous voulons la sécurité du peuple gabonais. Nous voulons la sécurité des usagers et nous voulons la sécurité des automobilistes que nous sommes (…) Au sortir de là, nous pensons que c’est un centre qui répond aux normes», a-t-il conclu.
Société/Environnement
L’AGADEV réunit le secteur aérien pour faciliter la mise en œuvre de la Contribution Carbone au Gabon

Jeudi 26 juin 2025, l’Agence Gabonaise pour le Développement de l’Économie Verte (AGADEV) a organisé un atelier de concertation avec les représentants du secteur aérien, sous la présidence de sa Directrice générale, Scyrielle P. SENDE ETALI. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de la Contribution Carbone, dispositif mis en place par l’État gabonais pour encadrer la compensation des émissions liées aux activités de transport.

L’objectif principal des échanges a été de clarifier et de simplifier les modalités pratiques de mise en œuvre de ce mécanisme, afin d’en renforcer la lisibilité et d’en faciliter l’application sur le terrain. À l’issue des discussions, plusieurs pistes d’ajustement ont été identifiées, notamment pour alléger les procédures de facturation et de paiement, dans un esprit de collaboration constructive entre les différents acteurs.
Reposant sur le principe du pollueur-payeur, la Contribution Carbone instaure un cadre réglementaire clair pour les opérateurs aériens et maritimes exerçants ou transitants au Gabon. Ce dispositif prévoit des mécanismes transparents de calcul et de reversement, conçus pour s’adapter aux réalités opérationnelles des secteurs concernés.
Au-delà de sa dimension réglementaire, la Contribution Carbone illustre l’engagement du Gabon dans la maîtrise de l’empreinte carbone de ses activités économiques. Elle constitue un outil concret de la stratégie nationale de lutte contre le changement climatique et d’accompagnement de la transition écologique.
En initiant ce dialogue avec les acteurs du secteur, l’AGADEV affirme sa volonté d’ancrer la Contribution Carbone dans une dynamique de concertation, gage d’efficacité et de responsabilité partagée.
Société/Environnement
Syndicat ou instrument politique ? Les vérités cachées de la fronde au ministère des Mines

Derrière les appels à la mobilisation et les discours en faveur de la justice sociale, des révélations troublantes jettent le trouble sur la sincérité du mouvement d’humeur initié par le Syndicat des professionnels du ministère des Mines et des Ressources géologiques (Sypromines). En toile de fond : intérêts particuliers, privilèges controversés et soupçons de manipulation interne.
Selon des informations émanant de sources fiables, tout aurait commencé par des doléances pour le moins atypiques. Le syndicat, dirigé par Gisèle Nyangui, aurait exigé du ministre Gilles Nembé qu’il remanie son cabinet. Une revendication inhabituelle pour une organisation syndicale, traditionnellement centrée sur les conditions de travail. Une source interne, sous couvert d’anonymat, s’interroge : « Depuis quand un syndicat décide-t-il de la composition d’un cabinet politique ? »
Des revendications au parfum de privilèges
Autre point de friction : la demande d’un véhicule de liaison et d’un budget de fonctionnement spécifique pour le syndicat. Des requêtes rarement vues dans la sphère administrative, qui soulèvent des interrogations sur la bonne utilisation des ressources publiques.
Autre sujet de discorde selon Mme Nyangui : la suspension du paiement de formations continues par le ministère de l’Économie. Sauf que ces formations, qui coûtent près de 500 millions de francs CFA, n’auraient, après vérification, pas toujours été réalisées. Une enquête administrative évoque des sessions « inexistantes ou partiellement exécutées« , et des justificatifs « non conformes« .
Plus dérangeant encore, des sources sûres informent de ce que la présidente du syndicat aurait tenté, en vain, de faire inscrire les noms de ses proches dans les listes des postes budgétaires octroyés par le chef de l’État, au détriment des Gabonais dûment enregistrés. Une contradiction flagrante avec son discours public, et qui entame davantage sa crédibilité.
Des hauts cadres du ministère en embuscade
Enfin, plusieurs sources pointent une instrumentalisation du mouvement par certains hauts responsables de l’administration, tapis aussi bien au niveau du Secrétariat général que dans certaines directions techniques. Ces derniers sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds liés à l’attribution des cartes d’Expart. Et le timing de cette agitation coïncide étrangement avec une intensification des contrôles à ce sujet.
Un ministre ferme, un message clair
Dans ce contexte, le ministre des Mines et des Ressources géologiques, Gilles Nembé, a tenu à recadrer le débat : « Notre devoir est de servir la République, pas des intérêts privés ou corporatistes. Le président Brice Clotaire Oligui Nguéma nous appelle à une transformation en profondeur. Le ministère des Mines doit être un pilier de la diversification économique du Gabon. Cela passe par l’équité, la rigueur, et l’abandon des pratiques du passé. »
Finalement, que reproche-t-on réellement au Ministre?
Société/Environnement
Déguerpissements Owendo , Plaine-Orety & Cie: la modernisation du grand Libreville à l’épreuve des faits

Depuis début Juin 2025, les populations de la Commune Libreville, puis celles d’Owendo vivent au rythme des opérations de déguerpissements aux fins de moderniser Libreville et sa périphérie. Avec en toile de fond les projets structurants axés sur l’intérêt général. Seulement, si cet objectif louable, initié par le nouveau Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), est compris de tous, la méthode utilisée interroge plus d’un. Quand elle ne laisse pas certains dans le désarroi total, elle suscite chez de nombreux autres compatriotes une psychose généralisée . Mais, sur quel fondement juridique s’appuie la puissance publique pour mener ces opérations de déguerpissement ?
Plaine-Orety, Derrière l’Assemblée nationale, les charbonnages, le carrefour SNI, Owendo et en perspective d’autres zones, l’objectif reste le même: arrimer la capitale gabonaise à d’autres villes modernes du continent. L’État dans sa volonté de contrôler et de maîtriser son domaine public mais également son domaine privé, a décidé de mener lesdites opérations. En effet, la “loi 14/63, du 8 Mai 1963” «fixant la composition du Domaine de l’État et les règles qui en déterminent les modes de gestion et d’aliénation», aussi bien de son domaine public que de son domaine privé en constitue le fondement juridique.
Il convient de préciser que l’Etat jusqu’à lors n’a procédé qu’aux déguisements des personnes des différents domaines précités. Appesantissons nous sur la notion de déguerpissement. Déguerpir : c’est l’action de chasser une personne qui occupe un espace qui ne lui appartiendrait pas ou non constructible. Aussi, il convient de préciser que la notion de déguerpissement n’est nullement encadrée par les textes et lois en vigueur en République gabonaise. De ce fait, l’État étant confronté à des impératifs multiformes a donc jugé de prendre les mesures qui s’imposent.
Contrairement à C’BON, le cas des démolitions d’Ali BONGO (ABO) en 2011 dans le cadre de l’opération baptisée « Libérez les trottoirs », avec pour argument majeur l’organisation d’un événement festif qu’était la Coupe d’Afrique des nations 2012 en fait jurisprudence. Détruisant au passage, comme l’indique aujourd’hui son ancien Premier ministre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), «des habitations, des commerces et des vies». Avec des effets tant attendus sur le plan économique.
Toutefois, ayant à cœur le bien être de ses concitoyens, l’actuelle administration face aux nombreux déguerpissements en cours à Plaine Orety et ses alentours a décidé de créer une commission mixte chargée de proposer des solutions « justes et équitables » pour toutes les parties concernées. C’est également le cas pour la commune d’Owendo où le Délégué spécial, le Gle de division Arnaud Sandri NOMBO, a d’ores et déjà indiqué un probable report des délais, allant de 48h pour certains, 72h pour d’autres à plus.
JNIII