Société/Environnement
Gabon /2e édition JFD Afrique: Éduquer les femmes aux enjeux du digital

Le 02 juillet 2020, à Libreville, s’est tenue la 2e édition africaine de la journée de la femme digitale (JFD). Marrainée par la secrétaire générale de la Francophonie, Louise MUSHIKIWABO, cette session s’est intéressée au rôle du digital face aux grands enjeux mondiaux et sur l’importance d’une meilleure inclusion des femmes dans les domaines de la science, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM).
Célébrée sur les plateformes numériques, dont Facebook, Twitter, YouTube ainsi que sur le site www.joinjfd.fr, en raison de la pandémie à Covid-19, l’édition 2020 s’est articulée autour de 3 axes. Les femmes et la science : l’éducation, premier levier de développement, développé par Isabelle BÉBÉAR, directrice des Affaires internationales et européenne Bpifrance, Virginie DIAS-TAGNON, directrice des ressources humaines pour L’Oréal, en charge des talents pour le continent africain, Jacqueline MUKARUKUNDO, co-fondatrice de Wastezon, Afua OSEI, co-fondatrice de She leads Africa, et Fatimata WANE, journaliste France 24.
Le deuxième thème a orienté la discussion sur “Les femmes et la Tech”. Et pour Boutheina GUERMAZI, directrice du développement numérique à la Banque mondiale, les femmes ont un rôle déterminant à jouer dans l’évolution du numérique.
«En tant que femme évoluant dans le secteur de la Tech, il m’est très difficile d’imaginer un monde numérique où les femmes ne jouent pas un rôle majeur non seulement en tant qu’utilisatrices mais aussi en tant que créatrices des technologies du futur. Un forum comme JFD est l’occasion de rappeler haut et fort que l’avenir du numérique passe par les femmes. Élargir l’accès aux métiers du numérique en investissant dans la formation des jeunes filles est tout aussi important», a-t-elle indiqué.
Les échanges ont été conclus autour du thème sur l’écosystème Tech rwandais animé par Clarisse IRIBAGIZA, PDG DMMHehe, Nathalie MUNYAMPENDA, directrice générale de Next Einstein Forum ainsi que Dounia Ben MOHAMMED, directrice de la rédaction, Africa news agency.
Pour la marraine de l’événement, «les femmes, avec leur capacité d’innovation et d’adaptation, ont cette aptitude à jouer le rôle de transformateur. Car c’est lorsque tout le monde est admis à participer au changement, que le changement est possible. Aujourd’hui, malgré les opportunités croissantes qu’offrent le secteur du numérique, des inégalités de genre subsistent, empêchant les femmes de profiter pleinement de ses possibilités et de contribuer à son essor. Je suis très fière d’être la marraine de cette édition de JFD, un événement qui œuvre pour une plus grande parité dans un secteur dont le rôle essentiel pour l’avenir n’est plus à démontrer».
Présent au Gabon depuis 2019, le club des femmes digitales, est un réseau qui compte plus de 400 personnalités féminines influentes. Le JFD a pour ambition d’inspirer, d’encourager les femmes à se révéler et à innover, en connectant les femmes de toutes parts qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital.
Faits Divers
Une gabonaise remporte 71 millions de FCFA au PMUG

Une parieuse fidèle du Pari mutuel urbain gabonais (PMUG) a remporté une somme colossale de 71 038 200 FCFA en validant son ticket Jackpot le lundi 19 août 2025 au carrefour Léon MBA. Cette victoire est un exemple de l’impact du PMUG dans la vie des gabonais.
L’heureuse gagnante, une habituée du jeu, a validé son ticket au point de vente du carrefour Léon Mba et a découvert son gain avec incrédulité. «C’était une émotion indescriptible, je n’ai pas dormi de la nuit tellement je pensais à mes projets», a-t-elle confié.
Le directeur commercial du PMUG, Lionel MICHEAU, a remis le chèque géant à la gagnante lors d’une cérémonie solennelle à l’agence centrale du PMUG. Il a souligné que le Jackpot est une opportunité unique pour les gabonais, accessible à partir de 200 FCFA, et a rappelé la transparence et l’accessibilité du jeu.
Le PMUG invite le public à continuer l’aventure dans ses kiosques, auprès de ses revendeurs agréés, ou directement en ligne. La saga aux millions se poursuit, confirmant le slogan de l’opérateur : « Faites vos jeux, changez vos vies. »
Société/Environnement
Le Chef de l’État s’entretient avec le Ministre du Commerce
Extérieur des Émirats Arabes Unis

Le 16 août 2025, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État a reçu en audience une délégation conduite par le Dr. Thani Bin Ahmed Al ZEYOUDI, Ministre du Commerce Extérieur des Émirats Arabes Unis.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et l’exploration de nouveaux partenariats dans les secteurs
stratégiques, notamment le pétrole, le gaz, l’énergie, les infrastructures ferroviaires et le développement hôtelier.
La délégation émiratie a également exprimé son intérêt pour la construction d’une raffinerie de manganèse et d’une zone industrielle minière, conformément à la vision du Chef de l’État visant la
transformation locale et la création de valeur ajoutée.
Cette rencontre a réaffirmé la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations et de promouvoir des investissements mutuellement bénéfiques.
Société/Environnement
Gabon /DGC: au service de l’intégrité, Zephirine ETOTOWA NTUTUME remet les agents véreux à l’ordre

Dans un audio adressé aux agents de la Direction générale du Commerce réunis dans un groupe de discussion fermé, la Directrice générale de cette administration, Zephirine ETOTOWA NTUTUME a remis les pendules à l’heure. Cible de propos diffamatoires, de ses collaborateurs qui y mêlent denigrement, médisance et calomnie, la DG Commerce a choisi de leur répondre frontalement, leur rappelant, ses valeurs ainsi que ses classes qui lui ont valu sa nomination et son maintien à la tête de cette administration. Sortis du cadre restreint de cette discussion, les propos de la hiérarchie qui rappelle à l’ordre certains agents, loin d’exposer la directrice générale, révèle les dérives des agents publics qui ont rompu avec la retenue, la discipline et l’éthique professionnelle.

Des agissements auxquels Zephirine ETOTOWA NTUTUME s’oppose avec force. Elle rappelle par ailleurs aux auteurs de ces dérives qu’ils seront très prochainement visés par une plainte. Regrettant le fait que nombreux de ces détracteurs ne semble avoir plus d’ambitions que d’emarger dans la seule administration du Commerce, où ils ont été admis. Pire, que ces derniers ne semblent être d’aucune valeur ajoutée pour leur administration.
Faut-il le rappeler, à son arrivée à la tête de la DGC, Zephirine ETOTOWA NTUTUME a hérité d’un contexte marqué par de nombreux dysfonctionnements. Soucieuse de la mission qui lui a été confié de redresser cette administration, Elle a engagé des réformes fermes et visibles pour mettre un terme à plusieurs pratiques nuisibles, telles que le racket des commerçants, l’absentéisme chronique des agents, les ordres de mission abusifs, l’attribution irrégulière d’autorisations commerciales et la tolérance de marchés parallèles et de ventes illégales.
Ces réformes ont inévitablement mis fin à certaines sources de revenus illicites qui profitaient à une minorité d’agents. Cette rigueur a valu à la Directrice générale l’hostilité de certains cadres influents, souvent liés à l’ancien régime, qui voyaient en elle un obstacle à leurs intérêts. L’exposant ainsi au milieu des siens comme un agneau perdu dans une meute de loups. Des loups qui nonobstant les dysfonctionnements majeurs qui freinaient le rayonnement de la DGC, n’avaient d’ambitions que de servir leurs propres intérêts.
Pourtant depuis sa nomination, Zephirine NTUTUME ETOTOWA a traversé plusieurs remaniements ministériels et différents Conseils des ministres. Son maintien à ses fonctions est le signe de la confiance que lui temoignent ses supérieurs grâce à une gestion impeccable, rigoureuse et transparente. Pour beaucoup, elle incarne d’ailleurs la figure d’une dirigeante qui remet le commerce national sur de bons rails, loin des arrangements opaques d’hier. Les réformes entreprises depuis son arrivée traduisent sa volonté de restaurer l’intégrité et la crédibilité de l’administration du Commerce au Gabon.