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Politique

Gabon: Omar Denis Junior BONGO ostracisé pour ses « ambitions présidentielles » ? 

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Le demi-frère d’Ali BONGO et petit-fils de Denis SASSOU NGUESSO, Omar Denis Jr BONGO, a effectué, mi-mars dernier, un retour dans la province natale de son père, dans le Haut-Ogooué, pour se recueillir au mausolée de sa demi-sœur, Albertine BONGO. Il semble que sa visite ne s’est pas faite sans créer des vagues. Ce dernier serait, d’après un de nos confrères, rejeté par sa famille et le clan présidentiel pour ses prétendues vues sur la présidentielle de 2023.

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À en croire le magazine “Africa Intelligence”, dans son édition du 30 avril 2020, le dernier retour discret d’Omar Denis Jr BONGO, fruit du mariage d’Omar BONGO ONDIMBA avec Edith-Lucie BONGO fille du président congolais Denis SASSOU NGUESSO, en terre gabonaise, n’a pas encore fait tomber la pression au sein de la famille présidentielle gabonaise.

En effet, c’est accompagné d’une quinzaine de ses proches, parmi lesquels son demi-frère Christian BONGO et son oncle maternel Wamba SASSOU NGUESSO, que le dernier-né du couple susmentionné a franchi  la frontière entre le Congo et la province gabonaise. Celle-ci était alors officiellement fermée afin de contenir la pandémie de Covid-19.

Dans ce contexte, ce n’est qu’au prix d’âpres négociations avec les militaires gabonais déployés au poste frontière de Kabala que le convoi arrivé de Brazzaville a été autorisé à entrer en territoire gabonais. Omar Denis a alors filé à Bongoville – fief historique de la famille Bongo – pour se recueillir sur le mausolée de sa demi-sœur.

Selon le magazine panafricain, le benjamin des BONGO semble de plus en plus ostracisé par l’actuel clan présidentiel gabonais, qui lui prête des ambitions politiques pour la présidentielle de 2023. La question divise déjà la toile gabonaise. Quand d’autres réfutent catégoriquement l’idée, voyant en lui un objet de déstabilisation et vendetta, le second camp quant à lui, garde le souvenir,  voyant ainsi en lui le véritable héritier de son défunt père. Si tel est le cas, le jeune homme peut compter sur le soutien, sans réserve, de son grand-père, Denis SASSOU NGUESSO, dont il est d’ailleurs conseiller au Congo. Ce dernier fait preuve d’un activisme de plus en plus pressant contre le clan BONGO-VALENTIN, lui qui avait soutenu la candidature de Jean PING aux présidentielles de 2016.

Quoi qu’il en soit, la récente visite du préféré des BONGO et des NGUESSO, a démontré l’immense enthousiasme qu’il suscite au Gabon. En effet, au sortir de son recueillement dans le Haut-Ogooué, Omar Denis a bénéficié d’un bain de foule digne d’un meeting de campagne électorale, serrant des mains à s’en rompre les doigts. Ce qui a ainsi ajouté à l’ire du Palais du Bord de Mer, qui n’a pas très bien accueilli cette nouvelle, rapporte la source.

Justement, le locataire dudit palais, dont l’état de santé ne rassure visiblement pas ses détracteurs, qui ont vite fait de «vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué», n’a pas encore fait part de ses ambitions pour 2023. Si rien n’est encore certain, il se susurre qu’en cas d’impossibilité pour Ali BONGO de se présenter aux élections présidentielles, son premier fils, Noureddine BONGO VALENTIN, pourrait faire un bon candidat à sa succession. Celui qui a récemment été nommé membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), formation politique majoritaire, dans la commune de Franceville (Haut-Ogooué) en qualité de « complément stratégique »,  se fait de plus en plus connaître du grand public à travers diverses actions sociales. Il a récemment lancé une campagne, baptisée “Smile”, axée sur l’éducation des enfants, dont le succès n’a connu de halte qu’en raison de la pandémie de coronavirus.

Une pandémie qui a également permis au concerné, actuel Coordinateur des Affaires Présidentielles, de faire un don massif de produits de première nécessité pour aider les populations les plus défavorisées à faire face aux conséquences de la crise sanitaire engendrée par celle-ci. Un don, qu’il a tenu à faire en son « propre nom ». Autant dire que le fils d’Ali BONGO a déjà de la personnalité et un désir de s’affirmer comme un acteur unique et authentique. Dans l’éventualité de sa candidature, il peut s’appuyer sur sa mère, Sylvia BONGO VALENTIN, qui œuvre également pour la cause publique, notamment la veuve et l’orphelin.

Un sujet sans fondements pour Alain-Claude BILLIE-BY-NZE, ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, qui a affirmé, dans une interview à RFI que, « Si demain le Chef de l’Etat n’était plus en capacité d’exercer les fonctions, on ouvrirait une procédure qui conduirait à une élection présidentielle anticipée, M. Nourredin BONGO, n’hériterait pas du pouvoir ».

Tout compte fait, l’échéance électorale avançant à grand pas, une chose est sûre, de part et d’autres des frontières Gabon-Congo, l’on affûte les armes. Au vu des tractations des protagonistes, se dirige-t-on vers un duel de générations entre Ali BONGO et son petit frère ou alors va-t-on tout droit en direction d’un clash intergénérationnel entre Omar Denis Junior BONGO et Noureddine BONGO VALENTIN ? Dans tous les cas, seul l’avenir nous le dira…

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Les incidents de Mitzic condamnés par la Présidence

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Le Porte-parole de la Présidence de la République Dr Max Olivier OBAME NDONG a fait face, ce Jeudi 20 Février 2025, au palais de rénovation, aux hommes et aux femmes de la presse. Ceci, dans l’optique de faire le point sur l’actualité politique et sociale récente. À cet effet, par sa voix, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a condamné vigoureusement l’agression  contre l’ancien Premier Ministre Alain Claude BY NZE, faite par quelques personnes qui ne partagent pas sa vision politique très critique contre le pouvoir en place, notamment les 11 et 12 février dernier à Oyem et Mitzic dans le nord du pays.

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Dans une prise de parole lundi dernier devant la presse, dans le 1er arrondissement de Libreville précisément au quartier  ‘’Louis’’, le président de la plateforme ‘’Ensemble Pour le Gabon’’ (EPG), croit déceler une certaine collusion entre des donneurs d’ordres tapis dans l’ombre, du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et des hordes de citoyens chauffés contre sa délégation, lors de ces dernières sorties à Oyem et Mitzic, province du Woleu-Ntem (nord). Le dernier premier ministre du régime déchu, dénonce ces agissements qu’il qualifie de retour à l’ordre ancien.

Selon Alain-Claude BILIE BY NZE, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), bien que se présentant comme une autorité de transition, reproduirait les mêmes pratiques que les régimes précédents : corruption, répression des opposants et instrumentalisation des institutions pour museler toutes contestations.


« Rien n’a changé, le CTRI c’est le PDG en treillis », a déclaré l’ancien Premier ministre au micro de nos confrères. Le regret se fait ressentir par ce dernier face aux incidents graves survenus à Mitzic et Oyem, où des entraves et obstacles ont été déployés pour empêcher la tenue de ses causeries politiques dans le cadre de sa pré-campagne intitulée ‘’ACBBN Gabontour.


À ce sujet, le Porte-parole de la Présidence de la République a démenti avec vigueur, toutes formes d’accusations  faite à l’égard du pouvoir en place en déclarant : «Je voudrais d’abord dire ici, sans équivoque, ni retenue, toute l’indignation du Président de la République face à l’agression et au comportement infâme de certains compatriotes contre l’ancien premier ministre ACBBN  à Mitzic ».

De même, tout en appelant à l’apaisement, Dr Max Olivier OBAME NDONG n’a pas manqué de relater le passé politique et de la gouvernance peu démocratique de l’ancien Premier Ministre, quand il était aux affaires.


« Lorsque Alexandre BARRO CHAMBRIER est empêché de tenir un meeting, est-ce un recul de la République. Quand le candidat Raymond NDONG SIMA est empêché de tenir un meeting dans une ville du pays, était-ce un recul de la République ? Et qui était aux commandes du gouvernement à l’époque. Il faut qu’on fasse attention aux mots qu’on emploie et surtout, aux insinuations malveillantes », s’est-t-interrogé le Porte Paroles de la Présence de la République.


Face à cette difficulté rencontrée par ACBBN lors de sa tournée dans le nord du pays, il serait judicieux d’éviter toutes formes d’accusations à l’égard des autorités en place. Étant un pays de droits, tout individu doit être responsable de ses actes. Les auteurs de ce sabotage politique doivent assumer leurs méfaits devant la justice afin que ce genre de malveillance ne se reproduise plus pendant la campagne électorale.

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Gabon: Communiqué final du conseil des ministres du 20 février 2025

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Le Conseil des ministres s’est réuni ce jeudi 20 février 2025 sous la présidence du Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition. Plusieurs décisions majeures ont été prises, notamment en matière d’infrastructures, d’énergie, de justice et de finances publiques. Ci-dessous en PDF le communiqué

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Politique

Présidentielle 2025: Bassirou DIOMAYE FAYE félicite OLIGUI NGUEMA pour son leadership et «son élan pour la promotion de la démocratie et l’État de droit»

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Le Président de la Transition, Président de la République, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est entretenu ce 17 février 2025 au Palais Rénovation avec Yassine FALL, Ministre sénégalais de l’Intégration Africaine et des Affaires Etrangères porteuse d’un message de SE Bassirou DIOMAYE FAYE à son homologue gabonais. En effet, à travers ce message, le Président de la République du Sénégal a tenu à adresser ses remerciements aux plus hautes autorités gabonaises pour leur soutien à la candidature de Amadou HOTT, ancien ministre sénégalais de l’économie , à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

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En outre , le Chef de l’État et l’Envoyé Spécial ont également abordé les questions d’intérêt commun ainsi que l’organisation de l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Un processus salué par SE Bassirou DIOMAYE FAYE qui félicite le leadership du Président de la République et son élan pour la promotion de la démocratie et de l’État de droit.


A l’issue de cette entrevue, le Chef de l’État et l’émissaire se sont félicités de l’excellence des relations multiformes qui unissent nos deux nations et ont exprimé leur volonté de les développer et les hisser à un niveau supérieur.


Par ailleurs, le Chef de l’État s’est entretenu avec Son Excellence Simon Day, Haut Commissaire britannique près la République Gabonaise.


Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur le renforcement des relations bilatérales entre le Gabon et la Grande Bretagne dans les domaines économique et environnemental ,ainsi que les opportunités offertes au Gabon du fait de son adhésion au Commonwealth, notamment en matière de bourses d’études et d’investissements stratégiques.


Notons que le Gabon est un membre du Commonwealth depuis juin 2022. Une Organisation britannique regroupant 56 pays de tous les continents et qui a pour objectif de servir les besoins des États membres et de leurs citoyens en matière de développement politique, économique et social.

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