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Société/Environnement

Gabon /classe politique et société civile: la crise du Covid-19 révèlerait-elle encore les penchants malhonnêtes de certains ?

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La profusion des partis politiques et mouvements associatifs dans le paysage sociopolitique gabonais pourrait s’avérer fatale à l’effort de guerre contre la menace du coronavirus. Là où l’Etat semble peu au contrôle de la situation, des regroupements d’individus disparates se bousculent pour faire injonction de leurs propositions face à la crise sanitaire et économique. Seulement, les motivations semblent loin d’être simplement le bien-être des populations et la survie de la nation.

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C’est le sujet qui préoccupe le débat public et les réunions dans les officines des associations, organisations non-gouvernementales, leaders et partis politiques. Comment faire face au coronavirus et à ses conséquences négatives ? Si le gouvernement a d’ores et déjà édicté des mesures de précaution, sensibilisé sur les gestes barrières, informé sur les mesures d’hygiène, il est désormais attendu sur les mesures d’accompagnement consécutives au confinement qu’il a décrété. Et sur cette question, autant dire que les idées fusent, et pour cause !

D’aucuns considèrent que l’appât du gain facile et les perspectives d’un enrichissement rapide motivent les sorties tonitruantes et inopinées des leaders politiques et de la société civile. En effet, il se susurre et il s’avère que le Gouvernement va mettre la main à la poche pour essayer d’amortir l’impact négatif de l’épidémie sur le tissu social et économique. De même, les promesses d’aide internationale faites par les bailleurs de fonds projettent aussi de constituer une manne financière considérable.

C’est donc que l’intérêt pécunier pourrait être une source de motivation évidente en ces temps de crise multiforme. Le Gouvernement, dans le souci de garantir une utilisation rigoureuse et responsable de ces fonds, réels ou pas, doit veiller à la probité et à la bonne moralité de toutes les parties prenantes, pour ne pas faire revenir le spectre des malversations financières qui ont eu cours dans un passé encore récent. Ce, d’autant plus qu’il s’agit de la santé et donc de la vie de citoyens qui est en jeu. Il en va de la survie de la nation. À bon entendeur…

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Société/Environnement

Gabon: Setrag lance Tremplin pour 15 jeunes professionnels

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Des aveux même du Directeur général Christian MAGNI, le programme Tremplin vise à «des jeunes femmes et jeunes hommes intégrant Setrag à contribuer à son développement au travers des projets en cours et futurs». Son lancement a eu lieu le 5 mars 2024 à Owendo, lieu du siège de la Setrag.

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Très engagée dans l’employabilité des jeunes et la modernisation de ses infrastructures, la Société d’Exploitation du Transgabonais s’est engagée depuis 2017 dans la réalisation d’un vaste programme de modernisation de la voie ferrée, dans la formation des collaborateurs formés, compétents et engagés pour faire de cette entreprise une référence du chemin de fer en Afrique.

C’est dans ce contexte que la direction générale a sélectionné 15 jeunes professionnels qui auront la chance de travailler aux côtés des équipes expérimentées, en participant à des projets stratégiques et contribuer activement à l’évolution de l’entreprise. Durant cette période probatoire, les intéressés pourront bénéficier d’un mentorat et de l’expérience des hauts cadres dirigeants de la Setrag au travers des modules d’enseignement et d’une formation de qualité dispensée par des experts reconnus de la SNCF, de l’Office national des Chemins de fer du Maroc et de la BGFI Business School.

La cérémonie qui s’est déroulée devant un parterre des personnalités, notamment le les représentants des ministres du Travail des Transports, de l’Autorité de Régulation de Transport Ferroviaire, ainsi que du directeur de l’Institut Ferroviaire de France qui ont tous reconnu la pertinence de leurs partenariats avec la Setrag, ont salué l’initiative de la direction générale qui ne ménage aucun effort pour moderniser cet outil professionnel, épine dorsale de l’économie gabonaise qu’est la Setrag, qui a enregistré entre 2016 et 2018, le départ de plus de 400 agents expérimentés.

Créant ainsi un déficit de compétences opérationnelles clés dans les domaines de la maintenance voie, la gestion des circulations, la finance, la sécurité ferroviaire, la gestion des ressources humaines, etc. Une saignée qui ne s’instompera pas, car dans les cinq prochaines années plus de 50 cadres expérimentés feront valoir leurs droits à la retraite, d’où les précautions prises aujourd’hui par le Comité de Direction de la Setrag pour dire que «gouverner, c’est prévoir».

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Justice

Gabon /M-M MBORANTSOUO présidente honoraire: une nomination nulle et non avenue selon la Cour constitutionnelle

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Le 2 septembre 2023, la Cour constitutionnelle conférait à Marie-Madeleine MBORANTSOUO, son ex-présidente, le titre de Présidente et juge honoraire de ladite juridiction. Une nomination  présentant des vices de procédures, de forme et de fond, relevées par la Cour constitutionnelle de transition, qui a conduit à l’annulation pure et simple de la décision polémique.

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C’est au moyen d’un  communiqué lu ce 1er février 2024, que le doyen des juges de la Cour constitutionnelle, Christian BIGNOUMBA FERNANDES, que La Cour Constitutionnelle de la Transition s’est distinguée par un retropedalage,  déclarant «nulle et non avenue ladite délibération conférant les qualités suscitées».

Il faut dire que cette nomination avait suscité une polémique au sein de l’opinion qui remettait en cause les méthodes des autorités de la Transition. 

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Faits Divers

Libreville: il meurt d’un coup de ciseaux dans la poitrine

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Encore une victime de la violence des jeunes. La semaine écoulée aura emporté avec elle la vie d’un jeune homme de 20 ans, cruellement enlevé à l’affection des siens par un de ses camarades à l’aide d’une paire de ciseaux. Ce dernier n’aurait pas supporté de le voir dominer son compagnon de classe, lors d’une “bagarre”.

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Qu’est donc devenu le fait d’ôter la vie à un être humain, pour les jeunes gabonais? Le quartier Derrière-la-prison a été le cadre d’une scène qui traduit la banalisation du meurtre chez nos jeunes. Devant le collège Frère MACAIRE, où deux jeunes élèves se livrait à une bagarre, la victime aurait pris le dessus sur son adversaire. Ce qui n’aurait pas plus à un troisième homme, devoir son camarade se faire dominer.

Il aurait donc sorti une paire de ciseaux, qu’il aurait planté en pleine poitrine de “l’ennemi de son ami”. Sous le regard hagard de nombreux badauds. Le jeune, blessé, saigne abondamment, affaibli, il s’écroule, pour ne plus jamais se relever. Ce, malgré l’intervention rapide du SAMU social arrivé en urgence sur le lieu du drame. Et les deux hommes (l’agresseur et son poulain), ont été interpellés, rapporte “L’Union”.

Encore une histoire de crime à l’école, une de plus, dira-t-on. Mais quand serait-ce la dernière pour cette génération qui crée l’angoisse dans le coeur des parents qui ont désormais peur d’“abandonner” leurs enfants à l’école? Cette école pour laquelle les populations ont longtemps appelé à l’instauration d’une police scolaire. Mais il semble que la liste des élèves décédés et même des familles meurtries ne soient pas encore assez longues pour permettre que cette gangrène soit réellement prise en compte.

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