Société/Environnement
Gabon / Affaire Rinaldi : Qui dit la vérité ?

L’enlèvement ou la disparition mystérieuse du Petit Rinaldi a ouvert la voie à toutes les supputations à tel point que les versions vraies, fantaisistes ou plausibles se sont multipliées dans la presse et dans les réseaux sociaux. Plus d’un observateur s’en est trouvé dans l’embarras se demandant qui dit vrai.
Malgré la version officielle sur les affaires d’assassinats et d’enlèvement d’enfants le doute persiste. On en veut pour preuve la multitude des versions qui agitent la toile. Un internaute a posé quelques questions fondamentales : En donnant pour vrai la version officielle qui tient certainement compte de tous les recoupements nécessaires, qui a intérêt à entretenir toutes ces fabulations? Quel est le téméraire qui se cacherait derrière autant de crimes sans qu’on l’ait pris la main dans le sac ? La difficulté à obtenir des réponses fiables à toutes ces interrogations nous amène à en déduire que les auteurs de ces ragots n’ont pour but que d’entretenir la psychose. Nous reprocherait-on la faiblesse de croire que ces auteurs transposent leurs déboires politiques sur le terrain de l’insécurité. Qui dit déboires politiques, dit acteurs politiques, au premier rang desquels on cite les tenants du pouvoir et ceux de l’opposition.
Dans le camp de l’opposition certains esprits restent comme marqués au fer rouge par un certain Directeur de Cabinet, Maixent ACCROMBESSI, qui, bien que parti du Gabon depuis 2016, continue à hanter les esprits. Au point de le voir partout, en tout et pour tout. Tous les psy du monde auraient fort à faire pour exorciser les esprits hantés par l’ombre d’Accrombessi et les orienter à s’attaquer aux maux du pays et à leurs auteurs qui pourtant se pavanent sous leurs yeux.
Revenant sur l’affaire du petit Rinaldi, nous souhaitons vivement qu’on le retrouve vivant et aussi qu’on mette la main sur les auteurs de cet acte ignoble. Et qu’ils soient sévèrement punis.
Le pire des cas serait que cette affaire s’évanouisse dans le silence. Cela donnerait un peu de crédit à ceux qui voient la main noire dans le cercle du pouvoir alors que le diable se cache partout et agi de la même façon dans les rangs de l’opposition. Ce d’autant qu’au Gabon, il y a des esprits attardés qui croient que le recours aux sacrifices humains ouvre la porte au pouvoir et à la richesse.
Seule la justice permettra de démêler le vrai du faux.
« Le temps remet chacun à sa place, les Rois sur leur trône, et les bouffons dans leur cirque».
Justice
Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.
Les accusations contre le clan BONGO
Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.
Un système mafieux
BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.
Conséquences et questions en suspens
Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.
Réactions et perspectives d’avenir
Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.