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Economie

CEMAC: « entre népotisme et pratiques mafieuses », la gestion de Daniel ONA ONDO dénoncée par ses collaborateurs

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Dans une récente édition du journal camerounais Repères, les agents de la Commission de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont dénoncé la gestion mafieuse du président Daniel ONA ONDO. Entre recrutement ethnico-familial et gestion douteuse de marchés publics, le gabonais a su s’attirer l’animosité de ses collaborateurs qui en appellent à l’intervention des chefs d’États de la communauté.

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Après deux années passées à la tête de l’institution, le Professeur Daniel ONA ONDO se retrouve au coeur d’un scandale. En effet, si l’Agence Ecofin révélé que ce dernier ferait preuve de beaucoup trop d’unilatéralité dans son mode de gouvernance, c’est bien que «le principe de collégialité censé guider l’action à la commission, visant à garantir que tous les Etats membres se sentent impliqués dans les décisions, afin d’y adhérer plus aisément», s’est indigné un haut responsable de la Cemac.

Pour preuve, au lendemain de sa nomination, Daniel ONA ONDO se serait entouré d’une cohorte d’individus recrutés dans un entourage ethnique. Il aurait ainsi écarté tous les commissaires de la gestion, foulant au pied la collégialité consacrée par les textes de la Cemac. Il aurait par ailleurs recruté, sans respect des procédures, ni du principe d’équilibre, 32 personnes dont 4 Camerounais, tous membres de sa belle-famille, 4 Centrafricains, 2 Congolais, 12 Gabonais et 10 Equato-guinéens, ont précisé les confrères.

Enfin, le président de la commission serait le propriétaire des entreprises adjudicataires des travaux, dont les marchés ont été passés de gré-à-gré. Autant de faits, qui auraient conduit Fatima HARAM ACYL, la vice présidente de l’institution à soumettre une note à son président, au coeur de laquelle elle dit son indignation quand au traitement peu compatible de Daniel ONA ONDO avec les statuts de la Cemac.

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Economie

BGFIBank : qui succédera à Henri-Claude Oyima en août ?

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Le 25 juin 2025, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée au siège de BGFI Holding Corporation, le groupe bancaire BGFIBank a tourné une page majeure de son histoire. Après quarante années passées à la tête de l’institution, Henri-Claude OYIMA (HCO), désormais ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère depuis mai dernier, a officiellement quitté ses fonctions de PDG. Loin d’un simple passage de témoin, cette AGE a exposé des fractures profondes entre actionnaires, entre contestations du processus de vote, désaccords stratégiques et rivalités d’influence.

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Une réforme de gouvernance inévitable mais conflictuelle

Première décision majeure : la scission du poste de PDG, désormais remplacé par une gouvernance duale – un président du conseil d’administration (PCA) et un directeur général (DG). Un changement dicté à la fois par la réglementation de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), qui impose ce schéma aux sociétés cotées, et par le souhait de moderniser la gouvernance. Ce choix s’inscrit aussi dans le projet d’introduction en Bourse de 10 % du capital de BGFIBank, accompagné d’une augmentation de capital de 15,7 milliards de FCFA. Cette IPO, évoquée dès 2019 par Henri-Claude OYIMA, vise à inscrire le groupe dans la dynamique de la BVMAC, dont il est également président.

Un climat de tension et des contestations multiples

Malgré la validation formelle des trois résolutions soumises au vote (nouvelle gouvernance, augmentation de capital, IPO), les débats ont été houleux. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique (JA), plusieurs actionnaires ont contesté la légitimité d’Henri-Claude Oyima à présider la séance, au regard de ses nouvelles fonctions gouvernementales. D’autres ont exprimé leur opposition à la valorisation proposée de l’action (80 000 FCFA), jugée trop faible au regard des performances du groupe, mais paradoxalement trop élevée pour les petits investisseurs visés.

Le mécontentement a culminé sur le troisième point : la suppression du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires historiques, et des irrégularités présumées dans le décompte des voix. Selon les opposants, la minorité de blocage avait été atteinte, invalidant en théorie la résolution sur l’IPO. Une procédure judiciaire n’est pas exclue.

Une succession ouverte et stratégique


En attendant le prochain conseil d’administration prévu en août, l’intérim opérationnel est assuré par Huguette OYINI, actuelle directrice générale adjointe. Toutefois, plusieurs autres profils circulent pour incarner la nouvelle gouvernance.


Dimitri NDJEBI, DG de la filiale gabonaise, proche de Henri-Claude OYIMA, serait pressenti pour le poste de directeur général du groupe.


Huguette OYINI pourrait devenir présidente du conseil d’administration, tandis que Rhinesse KATSOU, actuelle directrice financière, monterait au poste de DGA.

Mais d’autres profils émergent, et pourraient créer la surprise :


Yann Franck KOUBDJE, conseiller financier du président OLIGUI NGUEMA, ancien directeur du Trésor public et ex-conseiller clientèle chez BGFI, récemment nommé administrateur pour le Gabon à la BEAC, figure parmi les favoris.


Ismaël LIBIZANGOMO, directeur de BGFI Capital, diplômé en stratégie économique et financière, est également en lice. Il a piloté des dossiers structurants comme la restructuration de la dette intérieure gabonaise ou encore le rachat de Société Générale Congo. Le Comité de bonne gouvernance du groupe devrait trancher dans les prochains jours, avant la validation formelle du conseil d’administration.

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Route Ntoum-Cocobeach: c’est 83km, financée à 100 milliards & livrée en 48 mois

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Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour la cérémonie de signature d’une convention tripartite entre l’État gabonais, le Groupe EBOMAF et BGFI Bank. Cet accord marque le financement officiel des travaux de construction de la route Ntoum–Cocobeach, pour un montant global de 100 milliards de FCFA.

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Le Groupe EBOMAF, acteur panafricain de référence dans le secteur des infrastructures, sera chargé de la réalisation des travaux. Cette enveloppe couvre également les prestations de contrôle et de supervision, gages du strict respect des normes techniques et de la qualité de l’ouvrage. D’une longueur de 83 kilomètres, cet axe stratégique vise à désenclaver la commune de Cocobeach, tout en valorisant son important potentiel touristique et économique. Les travaux, dont la durée est estimée à 48 mois, devraient être livrés en octobre 2026.

Cette signature s’inscrit dans la dynamique des grands projets routiers initiés par le Gouvernement, à l’image de l’axe Alembé–Mikouyi récemment financé. Elle traduit la volonté ferme du Président de la République de renforcer les partenariats solides et crédibles, au service du développement et de la modernisation du réseau routier national.

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OLIGUI NGUEMA échange avec le Président du groupe Groupe Perenco 

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Le président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu en audience ce 30 juin 2025, François PERRODO, Président du Groupe Perenco. Cette rencontre a permis de faire le point sur les activités du groupe au Gabon au cours de l’année écoulée, marquée par une intensification des opérations, notamment dans le domaine du forage.

À cet effet, Perenco s’est engagé à approfondir sa collaboration avec la Gabon Oil Company (GOC) en vue de garantir, à moyen et long termes, des ressources pérennes pour l’État gabonais.

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Les échanges ont également porté sur le projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL), une initiative qui mobilisera d’importantes ressources humaines et financières. Le Président de la République s’est réjoui de cette ambition et a encouragé une approche intégrée, impliquant pleinement l’État gabonais.

En outre, le Chef de l’État a invité les responsables du groupe à inscrire cette initiative dans une vision industrielle nationale, tout en valorisant l’ensemble du potentiel gazier du Gabon, au-delà des ressources actuellement exploitées par Perenco.

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