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Politique

Gabon/ Vice-présidence de la République: qui pour remplacer Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU ?

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Alors que le paysage étatique est en train de connaître des bouleversements sans précédent, notamment au vu des remaniements au sein de la Présidence de la République, une question qui taraude l’esprit de plus d’un est celle du poste de la vice Présidence, qui est demeuré vacant depuis l’éviction fracassante de Pierre- Claver MAGANGA MOUSSAVOU en mai 2019. Une question remise au goût du jour d’autant plus que les candidats en tous genres sont légion, aussi bien du côté de l’opposition que de la mouvance présidentielle.

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Selon nos informations, les tractations sont en cours dans les couloirs de la Présidence pour une nomination imminente à ce poste. D’ores et déjà, autant dire que les candidats offrent à Ali BONGO, dépositaire du pouvoir de nomination conformément à la Constitution, l’embarras du choix.

Eu égard à cette prérogative, la question est de savoir qui en dehors de la sphère présidentielle, peut hériter de la Vice-Présidence d’autant que le pouvoir actuel ne compterait plus sur les caciques du régime qui ont considérablement déçu le chef les uns après les autres. Selon l’hebdomadaire le  »Nganga » N482, il existerait du côté du Bord de mer, une liste non exhaustive des personnalités inéligibles à ce poste.

«Dans ceux qui ont grillé leur carte soit à cause des scandales financiers, soit par leur inconstance politique notoire, on peut citer , Guy Bertrand MAPANGOU, Firmin MBOUSSOU, Richard August ONOUVIET», affirme l’hebdomadaire.

Toujours selon le “Nganga”, faute de candidats valeureux dans le giron présidentiel, le locataire du Bord de Mer pourrait se tourner vers d’autres sphères politiques pour y trouver l’homme providentiel. Il s’agirait de «l’ex conseiller spécial au Cabinet d’Omar BONGO pendant 30 ans (…) Jean Silvio KOUMBA, habitué aux dossiers d’État (…), il appartient à un grand cabinet juridique qui traite des dossiers de l’État (…) c’est un baron de la société civile nationale et internationale (….) n’a jamais été cité dans les habituels micmacs financiers durant les trente ans qu’il a passé à la Présidence de la République», explique le média.

Si ce ex haut cadre de la République ne fait pas l’affaire, Ali BONGO peut toujours espérer piocher dans les rangs de l’opposition, qui compte défection sur défection depuis les élections de 2016. Dernière en date, celle de Frédéric MASSAVALA, qui a déclaré ce samedi 9 novembre 2019, prendre ses distances avec Jean PING. Ambitieux, il explique que le candidat malheureux à la présidentielle passée n’offre pas de solution aux Gabonais. Serait-ce une main tendue dans l’ombre au palais présidentiel ? L’avenir nous le dira.

Quoi qu’il en soit, l’on peut envisager que du côté du Bord de Mer, l’on veuille jouer la carte de la discrétion, c’est pourquoi une personnalité exempte de tout antécédent juridique ferait l’unanimité. Ali BONGO, désormais séparé de son très célèbre Directeur de Cabinet, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, pourra compter sur son entourage nouvellement assaini, pour l’aider dans le choix de celui qui pourrait le remplacer en cas d’incapacité à assumer les fonctions présidentielles. À suivre…

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2 Commentaires

1 Commentaire

  1. Serge Makaya

    11/11/2019 au 22 h 07 min

    Qui pour remplacer Maganga Moussavou Pierre Claver ? Personne. C’est un poste vraiment inutile.

    • La REDACTION

      11/11/2019 au 22 h 08 min

      Merci pour votre contribution

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Politique

Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025

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Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence  Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de  Brigade, Président de la Transition, Président  de la République, Chef de l’État, le Conseil des  Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à  11 heures précises, au Palais de la Présidence de la  République.

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Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche

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Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long  périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.

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Politique

2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?

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La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement  « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.

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L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.

Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.

 

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