Société/Environnement
Gabon: quand l’alcool côtoie la jeunesse dans les temples du savoir

Le phénomène de la consommation d’alcool chez les jeunes prend des proportions alarmantes depuis plusieurs années. Ce fléau mérite que l’on se penche un instant sur ses facteurs incitatifs et aujourd’hui l’on a l’impression que les opérateurs économiques du secteur sont de connivence avec les pouvoirs publics pour encourager la montée inquiétante de l’alcoolisme juvénile.
Dans un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a été établi qu’un gabonais âgé de plus de 15 ans consomme en moyenne 9,01 litres de boissons alcoolisées par an, rapporte “Lasource”. Une statistique peu glorieuse pour un pays qui aspire à l’émergence d’ici cinq années. C’est à se demander que font les autorités pour mettre un frein à cette dangereuse tendance. À l’évidence, très peu de choses. Au contraire, il semble participer à la promotion du phénomène tant, les exemples de négligence de leur part sont nombreux.
Si vous vous rendez aux abords des établissements comme le lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT, Nelson MANDELA ou l’université Omar BONGO, votre vue est littéralement asphyxiée par l’exhibition des produits alcoolisés sur des panneaux publicitaires géants. De la promotion de la marque Beaufort, Castel, Booster ou Vino cola, on a en plein la vue ! Et dire que ce sont des futurs dirigeants qui sont formés dans cet environnement malsain. L’on peut dès lors pointer du doigt les pouvoirs publics qui laissent prospérer cette insidieuse propagande de l’industrie de l’alcool.
D’ailleurs, si l’on conçoit que les opérateurs économiques du secteur sont libres de promouvoir leurs produits, l’on condamne que cela soit fait au détriment de la morale et de l’éthique, qui plus est lorsque les jeunes y sont exposés ad nauseam. Nous nous attendons tout de même à ce que les industriels fassent preuve d’humanité plutôt que de rechercher le profit par tous les moyens. Et dans cette démarche, les autorités doivent être les premières sentinelles censées réfréner les ardeurs extrêmes de ce capitalisme immoral.
Car, dans tous les cas, si rien n’est fait dans ce sens, c’est que le pouvoir politique se rend complice de ce fléau qui a des conséquences que l’on remarque au sein de notre jeunesse au quotidien : grand banditisme, prostitution et autres. À bon entendeur…
Société/Environnement
Opération reprise administrative des terrains du domaine public: OLIGUI NGUEMA instruit le démarrage immédiat des travaux

[C]e mercredi 11 juin 2025, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience les responsables du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), ainsi que de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre (ANUTTC). Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur l’opération de « reprise administrative des terrains du domaine public » en cours, dans le cadre des projets de construction de la future cité administrative et de la voie de contournement Jeanne Ébori – ancienne Sobraga.
Au cours de l’échange, le Chef de l’État a instruit le démarrage immédiat des travaux. Il a salué les initiatives de relogement mises en œuvre en faveur des populations déplacées, tout en ordonnant l’ouverture d’enquêtes visant à identifier et sanctionner les auteurs de spéculations foncières et d’occupations illégales.
Informé de la présence présumée de sans-abri sur le site concerné, le Président de la République s’est personnellement rendu sur place. Il a pu constater l’absence de personnes dormant à la belle étoile. Seul un groupe de jeunes, chargé de veiller sur les effets des familles concernées par ladite opération était présent.
Société/Environnement
Fête des mères: Setrag célèbre la femme du chemin de fer

Célébrée en différée, le 5 juin 2025, dans la salle polyvalente de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), la fête des mères a une fois de plus placé les femmes cheminots au centre des festivités. La célébration organisée par l’Association des femmes du chemin de fer gabonais a été une occasion de plus de rappeler à ces collaboratrices leur importance au sein de l’organisation.

Techniciennes, conductrices de train, responsables de sécurité, directrices ou chefs de département – les cheminotes ont chacune sans distinction de grade ni d’ancienneté, ont toutes été honorées comme il est de coutume à Setrag. En effet, l’Association des femmes du chemin de fer, cheville ouvrière de l’évènement, a veillé à ce que chaque invitée soit honorée. Et toutes ont reçu un cadeau personnalisé en signe de gratitude et de respect.
Bonne fête des femmes à vous ! La SETRAG sera toujours à vos côtés pour soutenir vos projets en faveur du développement des femmes cheminots. Soyez unies et fortes, car vous êtes un maillon très important pour la SETRAG», a encouragé le représentant du Directeur Général, présent lors de cette commémoration.
Pour les femmes à l’honneur ce jour, «la cheminote, chez SETRAG, est une femme accomplie, épanouie, déterminée et profondément investie dans son travail. Elle est un pilier de la performance collective », témoigne l’une des responsables de l’organisation. Soulignan la progression des femmes dans les métiers techniques et les postes de commandement et saluant au passage « la vision inclusive de la Direction générale, qui place l’humain au cœur de la performance ».
Pour clore ce moment de convivialité, les femmes du rail n’ont pas manqué de rendre hommage à leurs collègues disparues, dans un moment de recueillement simple et sincère. Un repas fraternel a clos cette célébration chaleureuse, où se sont mêlées les valeurs du travail, de la solidarité et du vivre ensemble.
Société/Environnement
Gabon /Secteurs ferroviaire et portuaire: Afreximbank annonce un financement à venir de 1,2 milliards d’euros

Reçu en audience le 02 juin 2025, par le Chef de l’État et du gouvernement, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le president du Conseil d’administration de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le Pr Benedict ORAMAH a dévoilé les engagements à venir de ladite banque pour le Gabon. De nombreux secteurs sont concernés par ces financements qu’il s’agissent du secteur de l’énergie, du transport ferroviaire ou portuaire.
En effet, pour le Chef de l’État, il était important de savoir dans quelles mesures l’institution financière africaine accompagnerait la mise en oeuvre des projets structurants du pays. Benedict ORAMAH s’est donc montré précis sur certaines d’entre elles. À l’instar d’un mécanisme de financement de 2 millions d’euros, qui a d’ores et déjà été arrangé.
Précise-t-il au sortir de son audience, «cet arrangement dont la mise en œuvre est annoncée pour les prochains mois, sera suivi d’un second dispositif, actuellement en phase d’activation, qui viendra renforcer cette coopération, afin de répondre de manière efficiente aux priorités nationales en matière de développement».
En effet, a-t-il annoncé à ce sujet, l’accélération de la mise à disposition d’un financement de 1,2 milliards d’euros pour accompagner au mieux les projets du gouvernement de la Ve République. Voilà qui devrait satisfaire le président de la République, engagé à accélérer la transformation du Gabon.