Société/Environnement
Gabon: Arnaud Calixte ENGANDJI déguerpit un parking anarchique à Awendjé
Le 7 septembre écoulé (2019), le ministre des Travaux Publics, Arnaud Calixte ENGANDJI ALANDJI, accompagné de plusieurs éléments des forces de l’ordre, s’est rendu au quartier Awendjé, dans le 4e arrondissement de Libreville, pour une opération de déguerpissement de véhicules utilitaires stationnés anarchiquement sur un site appartenant au patrimoine routier.
Stationnés à quelques encablures de l’échangeur, ces véhicules utilitaires ont subi la pleine force de la loi, représentée en ce jour par le ministre des TP. Ce dernier, a expliqué que la décision de faire déguerpir les occupants a été motivée par la non-mise en conformité du site, rapporte “Gabonreview”.
« Ce terrain a été attribué il y a trois ans à peu près, pour la construction d’une station-service. Or, il n’y a toujours pas de telle infrastructure sur cet espace. Nous avons énormément communiqué pour informer que le patrimoine routier doit être protégé. Personne n’a réagi. Nous avons saisi officiellement le propriétaire du terrain pour lui demander de se rapprocher de nos services. Pendant deux mois, un représentant du ministère est venu sur le site chaque semaine. Toujours rien. L’on ne peut nous demander de faire plus », a déclaré le membre du Gouvernement.
À en croire nos confrères, le terrain aurait été attribué à un général de gendarmerie à la retraite, qui aurait agi aux dépens du ministère de tutelle. « Personne n’a voulu obtempérer et nous avons appris par d’autres canaux que des personnes se sont rapprochées d’autres administrations, pour se faire attribuer un terrain qui n’est pas le leur. Cela pose problème. Des plans de bornage, des papiers de l’ANUTTC, nous ont été présentés pour nous signifier qu’une procédure était engagée pour l’obtention un titre foncier. Mais le patrimoine routier national ne se cède pas», a affirmé le ministre.
Selon ce dernier, l’opération s’inscrit dans le cadre de la préservation du patrimoine routier. « Ces camions sont souvent chargés de gravier et autres matériaux de construction. Et lorsque ceux-ci tombent sur la chaussée, ils détériorent la voie avec la création de nids de poule. Tout cela doit être encadré et c’est ce que nous essayons de faire. Chacun pourra toujours entamer les recours qu’il juge utiles et nécessaires. Mais nous sommes sereins », a-t-il par ailleurs indiqué.
Un représentant du propriétaire du site a jugé la décision du ministère comme un abus d’autorité étant donné que le terrain est occupé de façon légale. Il affirme qu’ils n’avaient pas été notifiés au préalable. Sans doute, la décision a été précipitée du fait de l’occupation imminente de l’espace par « Gabon Oil Company », pour la construction d’une station-service.
À l’heure où nous mettons sous presse, le sort des transporteurs qui occupaient ledit site reste inconnu. Nous ne pouvons qu’espérer qu’un espace leur aura été attribué pour continuer à exercer leurs activités. D’ailleurs, c’est ce problème de relocalisation qui constitue l’un des principaux griefs à l’endroit de la Mairie de Libreville, qui initie spontanément des opérations de déguerpissement, sous l’impulsion de son numéro un, Léandre NZUE.
Société/Environnement
“J’ai un nom !”, le plaidoyer maladroit de Christine Audrey CHAMBRIER qui relève un “Gabon des uns et des autres “
Se pointer sur le service public, à une heure de grande écoute, clamer son innocence, comme dans un tribunal, puis flanquer à la face de ses compatriotes qu’on valerait mieux qu’eux, parce qu’héritière d’un “nom”, donc élue de Dieu, il faut avoir une sacrée paire d’ovaires. C’est bien à cet exercice inédit auquel s’est prêtée, ce 05 janvier 2025, gente dame Christine Audrey CHAMBRIER, ancienne Directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Un instant de grand malaise, qui nonobstant un accoutrement sobre, tenue pagne, absence de boucles et de makeup n’ont pu faire oublier à ses concitoyens quelle ne partage pas leur itinéraire social.
Audacieux , dans un pays gardé captif, pendant plus d’un demi-siècle, par une famille et ses affidés qui n’ont eu pour seule compétence que leur ingéniosité à siphonner les caisses d’un État dont 39,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec un taux de chômage estimé à 30 % comme dirait l’autre bagnard, «quelle indignité ! Nous sommes sur le service public ». Car tout compte fait, malgré cette fracture sociale perceptible, cette disparité sociale évidente, loin d’un doigt d’honneur adressé à ce Gabon périphérique, il serait judicieux, à l’ère du renouveau, de ne pas ouvrir la porte du vivre-ensemble avec une clef d’étranglement. «On a trop souffert !»
Avec une plaidoirie plus proche de celle de Jérôme CAHUZAC, ancien ministre français du Budget, que de…
Act 2 à suivre …
Société/Environnement
Gabon: le Chef de l’État préside la cérémonie de Port de Galons des Officiers Généraux
Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 06 janvier 2025, au rituel de Port de Galons à l’endroit des Officiers Généraux des Forces de Défense en sa qualité de Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité.
La cérémonie de ce jour intervient conformément aux décrets :
–N 0477/PR/ MDN potrtant nomination des Officiers Généraux des Forces de Défense pour l’année 2025
-N 0470 portant inscription et nomination au grade d’inspecteur de premier grade,
-N 0468/PT portant inscription et nomination au grade d’inspecteur de deuxième grade,
-N 0469/ PT portant inscription et nomination au grade de médecin spécialiste inspecteur de premier grade, et
-N 0498 PR/MIS/CCFPN/CCSCOP/DGRH/DCRH portant nomination des officiers Généraux des Forces de Police Nationale au titre de l’année 2025.
Ainsi, 17 officiers issus de la Gendarmerie Nationale, des Forces Armées Gabonaises, des Forces de Police Nationale et de la Sécurité Pénitentiaire ont été élevés aux rangs de « Général de division, Général de Brigade, et Vice-amiral » entre autres.
Tout en félicitant les nouveaux promus à l’issue de cette cérémonie, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema les a exhorté à la rigueur, la discipline et à plus d’abnégation dans le travail.
Société/Environnement
Vérifications des chantiers: la méthode OLIGUI NGUEMA pour éviter détournements & éléphants blancs ?
Son âge, sa bonne santé et son patriotisme exacerbé sont-ils les facteurs qui donne autant de bougeotte au Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ? La vérification comme facteur clé de la confiance il le sait. Arrivé au pouvoir le 30 août 2023, par le canal, d’un « coup de libération » ou d’un putsch, c’est selon l’appréciation, l’homme initie des chantiers qu’il suit du départ à la livraison, de la livraison à l’inauguration. Avec une diligence rarement vu en République gabonaise. Une méthode qui tranche radicalement avec celle de « son prédécesseur », qui ne se contentait pas que de tout déléguer, initiait parfois tout en laissant derrière lui un chapelet de projets non-achevés. #Éléphantsblancs .
Si nous n’irons pas, à cette occasion, égrener, one by one, les réalisations de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA depuis son arrivée, sa présence, dans le cadre d’un séjour, ce 04 janvier 2025, sur plusieurs chantiers situé à Franceville témoigne de cette volonté d’impulser une nouvelle forme de gouvernance à la tête de l’État. Après l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem le PRT a donc déposé ses valises dans le Haut-Ogooué. Et il en a profité pour faire le tour des chantiers. Il s’agit notamment des futures villas pour hôtes de marque, de la future Cathédrale sise à Masuku 2, de la salle polyvalente de Franceville en cours de réfection dotée de bureaux administratifs, d’une salle d’informatique, d’une salle de conférence ainsi que d’autres services.
En outre, le Chef de l’État a également visité un mini centre commercial dénommé « la Grande Boucherie de Franceville » abritant une grande boucherie, un supermarché, des locaux à usage commercial, une agence SEEG, un salon de thé et pâtisserie, une pharmacie, des bureaux, des appartements et une aire de jeux. Construite sur une période de 7 mois par des PME gabonaises et une main d’œuvre locale, cette structure moderne a généré plus de 220 emplois directs et indirects et contribue au développement infrastructurel et économique de la ville de Franceville.