Société/Environnement
Gabon: quand l’alcool côtoie la jeunesse dans les temples du savoir
Le phénomène de la consommation d’alcool chez les jeunes prend des proportions alarmantes depuis plusieurs années. Ce fléau mérite que l’on se penche un instant sur ses facteurs incitatifs et aujourd’hui l’on a l’impression que les opérateurs économiques du secteur sont de connivence avec les pouvoirs publics pour encourager la montée inquiétante de l’alcoolisme juvénile.
Dans un récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a été établi qu’un gabonais âgé de plus de 15 ans consomme en moyenne 9,01 litres de boissons alcoolisées par an, rapporte “Lasource”. Une statistique peu glorieuse pour un pays qui aspire à l’émergence d’ici cinq années. C’est à se demander que font les autorités pour mettre un frein à cette dangereuse tendance. À l’évidence, très peu de choses. Au contraire, il semble participer à la promotion du phénomène tant, les exemples de négligence de leur part sont nombreux.
Si vous vous rendez aux abords des établissements comme le lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT, Nelson MANDELA ou l’université Omar BONGO, votre vue est littéralement asphyxiée par l’exhibition des produits alcoolisés sur des panneaux publicitaires géants. De la promotion de la marque Beaufort, Castel, Booster ou Vino cola, on a en plein la vue ! Et dire que ce sont des futurs dirigeants qui sont formés dans cet environnement malsain. L’on peut dès lors pointer du doigt les pouvoirs publics qui laissent prospérer cette insidieuse propagande de l’industrie de l’alcool.
D’ailleurs, si l’on conçoit que les opérateurs économiques du secteur sont libres de promouvoir leurs produits, l’on condamne que cela soit fait au détriment de la morale et de l’éthique, qui plus est lorsque les jeunes y sont exposés ad nauseam. Nous nous attendons tout de même à ce que les industriels fassent preuve d’humanité plutôt que de rechercher le profit par tous les moyens. Et dans cette démarche, les autorités doivent être les premières sentinelles censées réfréner les ardeurs extrêmes de ce capitalisme immoral.
Car, dans tous les cas, si rien n’est fait dans ce sens, c’est que le pouvoir politique se rend complice de ce fléau qui a des conséquences que l’on remarque au sein de notre jeunesse au quotidien : grand banditisme, prostitution et autres. À bon entendeur…
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.
Société/Environnement
Gabon: « Le couvre-feu est levé (..) jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national »
Voooiilà ! Tout est dit en une seule phrase et de la bouche du directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, le général de division aérienne Félicien KOYI par voie de communiqué, ce mercredi 18 décembre 2024. «A compté de ce mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre», les forces de l’ordre pourront ainsi, pour l’instant, ranger rasoirs et matraques dont ils fesaient usage en violation flagrante de l’article 12 de la nouvelle Constitution. Jugé impopulaire et peu comprise, 16 mois après son instauration, la fin de cette mesure sonne comme un ouf de soulagement pour la population et les acteurs économiques de la nuit durement éprouvés après la pandémie à Covid-19.