Faits Divers
Festival du peuple Ekang au Cameroun : les artistes gabonais délaissés par le Maire d’Oyem?
Tenue du 8 au 20 juillet 2019 à Mbam au Cameroun, la deuxième édition du Festival du « peuple Ekang » a été un véritable chemin de croix pour les artistes gabonais, venus sur invitation de la Mairie d’Oyem. Ce dernier, supposé encadrer les artistes dans les meilleures conditions, est accusé par ces derniers de les avoir laissés sur la paille, une fois sur place.
TSIRA GANEMOTE, artiste diseur de Mvet, est le premier artiste à avoir tiré la sonnette d’alarme, s’indignant sur son compte Facebook de ce que lui et ses camarades ont été livrés à eux-mêmes tout au long du festival à Mbam. Selon lui, le responsable de ce chaos est le maire d’Oyem, qui a pris sur lui de les conduire au Cameroun.
À en croire l’artiste, lui et ses camarades ont été logés dans des bâtiments publics désaffectés et dormaient à même le sol. Au quotidien, il recevaient chacun de la Mairie d’Oyem, la somme de 500 Fcfa tout rond en guise de perdiem.
Comme le rapporte “Echos du Nord” citant l’un des malheureux festivaliers, le maire d’Oyem aurait préféré « laisser l’organisation à une équipe composée en majorité de politiques. […] Au lieu de mettre l’artiste au centre du projet, ils se seraient plutôt préoccupés d’eux-mêmes. Pendant que nous dormions à la belle étoile à Mbam, eux, ils étaient dans les plus beaux hôtels de la localité».
Les festivaliers n’ont pas manqué de rappeler que l’édition précédente avait été un franc succès sous le magistère de l’ancien édile de la ville, Vincent ESSONE MENGUE, qui avait mis le paquet pour assurer un confort digne des artistes. Le chaos de l’édition actuelle, est donc visiblement à mettre au compte de Christian ABESSOLO MENGUEY, qui n’a pas empêché nos compatriotes de briller parmi leurs pairs, puisqu’ils ont raflé tous les prix, preuve de leur bravoure et de l’excellence de leur art. Il est déplorable qu’ils n’aient pas été suivis dans les conditions adéquates, ce qui aurait rendu cette victoire collective encore plus belle.
Le Gabon a un incroyable talent. Nos artistes en ont encore fait la preuve en nous représentant valablement malgré que l’Etat ne les accompagne pas toujours dignement afin qu’ils brillent encore plus fort. C’est l’occasion de lancer un appel aux pouvoirs publics afin qu’ils se tournent résolument vers la valorisation et la promotion de nos artistes qui ne demandent qu’à être accompagnés dignement. Vivement, que cet appel soit entendu, pour le rayonnement national et la fierté de tout un peuple. À bon entendeur…
Faits Divers
Lambaréné: pour l’honneur de son quartier il tue à l’aide d’un tesson de bouteille
Une rixe a éclaté le 30 décembre 2024 à Lambaréné entre Bill Sonathan MESSEY NZE, 24 ans, et Emmanuel Wilfried SAMY, la trentaine révolue. Au cours de cette altercation, le premier cité a mortellement enfoncé au second un fragment de bouteille.
Le meurtrier présumé a été écroué à la prison du chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Selon une source proche de l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) en charge du dossier, les faits se sont produits à quelques encablures du bar communément appelé »Chez Prési », au quartier Isaac (route du débarcadère), dans le 2e arrondissement de la ville du Grand Blanc.
La veille de la rixe, le 29 décembre 2024 il est 00 heure, quand Emmanuel Wilfried SAMY s’empare du micro et se met à couvrir d’injures les habitants d’Adouma, un quartier du 1er arrondissement de Lambaréné. Sauf que ces injures passent mal aux oreilles de Bill Sonathan MESSEY NZE, qui réside dans le-dit quartier.
Aussi, le lendemain, c’est-à-dire le 30 décembre, les chemins des deux hommes se croisent non loin du troquet et l’habitant d’Adouma interpelle le trublion de la veille relativement à ses propos. Mais cette réaction déplaît à Emmanuel Wilfried SAMY, qui aurait voulu en découdre avec un couteau dissimulé dans ses poches.
Malheureusement pour lui, son adversaire ne lui a pas laissé le temps de réagir. Il se serait emparé d’une bouteille qu’il lui aurait flanquée à la tête. Avant de lui enfoncer un débris au niveau du thorax. Gravement blessé, le trentenaire prendra la direction de l’hôpital, au moment où les riverains prévenaient les éléments de la PJ.
Mais le 31 décembre, il rend l’âme des suites de ses blessures. Activement recherché par les Officiers de police judiciaire (OPJ), Bill Sonathan MESSEY NZE sera neutralisé après une courte cavale. Au cours de son audition au poste, le mis en cause aurait nié les faits à lui imputés. Toute chose qui n’a pas empêché son incarcération à la prison de Lambaréné.
Source: l’Union
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.