Politique
Justin NDOUNDANGOYE: fixe les conditions d’utilisation du wagon présidentiel
Dans un communiqué paru ce vendredi 26 juillet 2019, adressé aux usagers du chemin de fer, le ministre des Transports Justin NDOUNDANGOYE a rappelé les conditions d’utilisation de la voiture présidentielle, laquelle est placée sous son entière responsabilité. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
«Monsieur Justin NDOUNDANGOYE, Ministre des Transports et du Tourisme porte à la connaissance des usagers du Chemin de fer Transgabonais que la Voiture présidentielle comme son nom l’indique, est à l’usage exclusif de Son Excellence Monsieur le Président de la République.
À ce titre, seul le Président de la République est habilité à décider de son affectation.
Le Ministre des Transports rappelle que cette voiture est placée sous sa responsabilité directe et que les usagers désireux de se voir affecter ladite voiture doivent se prémunir d’une autorisation expresse du cabinet du Président de la République.
La SETRAG et l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires sont invitées à tout mettre en œuvre, afin de veiller au strict respect de l’ordre et de la hiérarchie», peut-on lire dans ledit communiqué.
En effet, le 25 mai dernier, le ministre des Transports a réceptionné le wagon présidentiel. Une voiture grand luxe, réalisée avec des matériaux locaux dont le bois de Mvengue, présentée par la Setrag, qui comprend un salon avec bar, une chambre avec douche, et une dizaine de places pour les invités.
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.