Politique
Travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale: Pierre INDJENDJE NDALA en tournée pour rendre compte aux populations d’Owendo
Ce vendredi 26 juillet 2019, le Président du groupe parlementaire des Sociaux démocrates gabonais (SDG), Pierre Daniel INDJENDJE NDALA a entamé sa tournée parlementaire dans le 1er arrondissement de la Commune d’Owendo. Pour cette première étape, l’Honorable député, a rencontré les populations du quartier « Derrière la Pédiatrie ». Il s’agissait pour le parlementaire de rendre compte des travaux de la 1ère session ordinaire de l’Assemblée nationale.
Les habitants des quartiers « Derrière la pédiatrie« , et « Akournam » ont été samedi dernier les hôtes d’un invité de marque en la personne du député du SDG Pierre Daniel INDJENDJE NDALA. L’élu a saisi l’occasion de sa première tournée en tant qu’homme du peuple pour expliquer le bien-fondé des projets de texte votés lors de la première session ordinaire à l’Assemblée Nationale.
« Nous nous sommes retrouvés ici au quartier dit Derrière la pédiatrie, avec les populations de ce quartier et celles d’Akournam zone 1, 2 et 3 pour leur faire le compte rendu des cinq mois de travaux que nous avons effectués à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la première session ordinaire où nous avons adopté dix-sept projets de lois» a-t-il indiqué.
Après avoir écouté l’intervention de leur député, les populations en ont également profité pour lui exprimer des doléances, le tout avec enthousiasme et dans une ambiance fraternelle.
« Les populations sont revenues sur les mêmes doléances de tous les jours que nous connaissons d’ailleurs ici en tant qu’habitant d’Owendo. Ce sont les problèmes de l’eau, de l’électricité et de la route avec moins de problèmes de la santé» a déclaré Pierre INDJENDJE NDALA, avant d’ajouter « En ce qui concerne l’eau, je leur ai fait savoir qu’il y a un projet qui a été financé par des emprunts faits par l’Etat notamment Ntoum 7 pour résorber le besoin en eau potable. Et de l’autre côté, nous saluons l’initiative du ministre de l’Eau en créant l’unité mobile de lutte contre les fuites d’eau qui sont coûteuses ».
Ce fut en somme une première étape qui aura tenu toutes ses promesses tant les échanges entre l’élu et les populations étaient riches et fournis. Le SDG a travers son député témoigne là d’un esprit hautement démocratique très inégalement voire même rarement partagé dans le paysage politique, dans un pays où les partis politiques ainsi que leurs élus ne vont à la rencontre des populations qu’à la veille d’échéances électorales pour solliciter des suffrages.
Logiquement, les élus sont les représentants du peuple et à ce titre ils doivent être continuellement entretenus sur les décisions politiques qui ont une incidence sur leur quotidien. En tout cas, c’est un exercice dans lequel le SDG, pourtant jeune parti, excelle manifestement et qui gagnerait à être émulé par les autres écuries politiques. Notons qu’après cette première étape, le député Pierre Daniel INDJENDJE NDALA poursuivra sa tournée dans cinq autres quartiers de son siège notamment dans la zone de la SNI, à quelques encablures du 17 août, où il est d’ores et déjà attendu
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.
