Politique
Suppression du Ministère de la Famille : IKAMBOUAYAT NDEKA rassure
Dans le cadre de la poursuite de leur plaidoyer en faveur de la reconduction des différents ministères en rapport avec la promotion de la femme, dont le Ministère de la Famille et de la Décennie de la Femme, les membres du Réseau Panafricain des femmes pour la culture de la paix et du développement durable, présidé par Victoire LASSENY-DUBOZE, ont été reçus le mercredi 26 juin 2019 par le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Rigobert IKAMBOUYAT NDEKA à son cabinet.
En filigrane, le porte-parole du Gouvernement a rassuré ses interlocutrices du fait que les politiques publiques en faveur de la décennie de la femme, de la famille, des affaires sociales et autres sont toujours d’actualité. À ceci près que ces problématiques sont désormais prises en charge par le Ministère des Solidarités Nationales, par ailleurs rattaché au Ministère des Finances.
Selon des propos rapportés par “l’Union”, Rigobert IKAMBOUAYAT NDEKA a affirmé qu’«…il n’existe plus de ministères de par leurs intitulés qui soient dédiés à la Famille, aux Affaires sociales et à la Décennie de la femme. Mais les politiques publiques en rapport avec toutes ces questions existent et seront désormais traitées par le ministère en charge des Solidarités nationales».
De leur côté, les membres du Réseau Panafricain des femmes pour la culture de la paix et du développement durable, bien que satisfaites de ces explications, se sont dit soucieuses du respect des conventions internationales ratifiées par le Gabon, notamment la résolution 1325, qui nécessite en urgence un plan d’action national de mise en oeuvre. Elles estiment que le Ministère des Solidarités Nationales est habilité à se saisir de cette question.
Politique
Gabon: Communiqué final du Conseil des ministres du 17 janvier 2025
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le 1er Conseil des ministres de l’année 2025 convoqué un dimanche
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.