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Politique

Éviction de PCMM : les jeunes du PSD s’insurgent contre la « rupture unilatérale des accords d’Agondje et le reniement de l’État de droit »

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Dans une déclaration de presse le vendredi 31 mai 2019, faite à la permanence du parti social démocrate PSD, la Coordination des Jeunes dudit Parti, a par la voix de son président J.C NDONG, pris la parole dans le tumulte causé par l’affaire kevazingo, pour donner son point de vue sur cette histoire qui fait les choux gras de la presse depuis un moment. Une scandale d’État et pas des moindres qui a causé le limogeage de leur leader Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU (PCMM), au poste de Vice-président de la République. Fait qui, selon les concernés (je me détache), constitue une violation flagrante des accords post-électoraux de 2016.

En introduction, les jeunes du PSD ont constaté que l’éviction de leur leader, Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU, de la Vice-présidence, «constituait une rupture des accords d’Agondje» , nés de la crise post-électorale de 2016. Pis, c’est une violation des accords dans la mesure où la décision qui a mis fin aux fonctions de l’ancien Vice-président a été prise unilatéralement.

« Il est néanmoins nécessaire que son éviction ne soit pas mêlée au faux scandale, une histoire inexistante dont les coupables semblent avoir été ciblés alors que le vice-président n’est nullement impliqué » a déclaré J.C NDONG.

Ils se sont aussi exprimés sur les conséquences issues du scandale. Les jeunes du PSD se sont dits grandement étonnés de la « prise de sanction hâtive » à l’endroit de MAGANGA MOUSSAVOU, d’autant plus que celle-ci a précédé le bouclage de l’enquête qui a été ouverte à cette occasion. De cet état de faits, le CJPSD dégage les deux observations suivantes : soit on est en face d’un cas reniement de l’État de droit au Gabon, ou alors il s’agit d’une « conspiration » autour de leur leader qui serait devenu « persona non-grata » de façon « clairement établie ».

C’est une déclaration de plus qui contribue à alimenter le débat sur le scandale du kevazingo et ses conséquences dans un contexte où la justice est la seule muette, n’arrivant pas jusqu’alors à livrer des conclusions sur cette affaire… à suivre !

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Politique

Gabon / Révision constitutionnelle: après les députés, les sénateurs disent oui

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Le 29 mars 2023, la chambre haute du parlement a adopté le texte portant révision de la Constitution issue des résolutions de la concertation politique du mois de février dernier. En terme identique, l’assemblée nationale, a voté majoritairement, mardi 21 mars dernier, en faveur de la nouvelle mouture de la Loi fondamentale qui porte notamment sur la réduction de la durée du mandat du président de la République de 7 à 5 ans, l’harmonisation des durées des mandats politiques à 5 ans, le retour du scrutin à un tour (…). Lors de son l’exposé argumentatif avant le vote des députés, le Premier ministre Alain Claude BILLIE-BY-NZE déclarait que «notre pays gagnera en efficacité politique et apportera une touche de modernité dans son espace démocratique». Et de conclure: «l’option des élections à un tour permettra à notre pays de mettre en œuvre des mécanismes moins dispendieux  en évitant la mobilisation répétée des ressources humaines ainsi que les coûts engendrés pour chaque élection». Cette révision constitutionnelle est ainsi passée comme une lettre à la poste, le Parti démocratique gabonais (PDG). À la seule différence que, contrairement à l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Les Démocrates (LD) s’est cette fois abstenu. La seule voix contre est venue Parti social-démocrate (PSD) de l’ancien vice-président Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.

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Gabon /Harmonisation des mandats: les députés approuvent le projet de révision constitutionnelle

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Le projet de révision constitutionnelle porté par le Premier ministre, Alain Claude BILLIE-BY-NZE a été plébiscité, jeudi 23 mars 2023, par un écrasant vote de 113 pour, 6 voies contre et 3 abstentions. Reste à présent au Sénat, chambre haute du parlement où le Parti démocratique gabonais (PDG) est aussi majoritaire, d’entériner le texte. Le projet soumis aux parlementaires porte sur l’harmonisation des mandats politiques au Gabon. Le mandat présidentiel passe de 7 à 5 ans renouvelable, celui des sénateurs de 6 à 5 ans, et il n’y a plus de la limitation des mandats. Des réformes de la constitution décidées lors de la concertation politique, majorité/opposition de février dernier. Si l’on s’attendait au vote contre des partis de l’opposition, notamment le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre BARRO CHAMBRIER, l’Union nationale (UN) de Paulette MISSAMBO et le Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, la surprise est venue des Démocrates qui ont voté pour. Le parti de Guy NZOUBA NDAMA,dont le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est présidé par DAVAIN-AKOURÉ, co-président pour le compte de l’opposition aux côtés d’Alain Claude BILLIE-BY-NZE pendant la concertation politique éponyme, marque ainsi sa rupture totale avec l’opposition.

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Politique

Élections 2023: les observateurs de l’UE absents pour avoir “contribué à aggraver la situation” en 2016

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Le Premier ministre était en visite officielle à Paris, capitale française, mardi 21 mars 2023. Alain Claude BILLIE-BY-NZE a notamment été l’invité de l’émission L’entretien diffusée sur France 24 et RFI, où il a été interrogé sur les raisons du refus des autorités gabonaises d’accueillir une mission d’observation de l’Union européenne (UE) à la prochaine élection présidentielle. Le Chef du gouvernement n’a pas mâché ses mots et a pointé d’entrée, le jeu trouble de l’UE en 2016. Selon lui, «lors de la présidentielle de 2016, les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon». Le premier ministre a rappelé à la gouverne des deux médias français (France 24 et RFI, ndlr), qu’ «avec l’Union européenne, nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’UE ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées et qui ne tenaient pas compte des réalités. Nous sommes (donc) tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observateurs de l’UE. Et ça n’aggraverait rien du tout parce que nous allons organiser des élections transparentes. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu l’acceptera et félicitera le vainqueur». Selon les conventions internationales, les États sont libres d’accueillir sur leurs sols, les missions d’observation des élections de leurs choix. Une expression de souveraineté que l’UE ne peut braver, dans le cas d’espèce, au risque de provoquer un incident diplomatique avec le Gabon.

MEZ

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