Culture Panafricaine
11 mai 2019: un Bob MARLEY toujours aussi vivant dans le cœur des africains

Voilà maintenant 38 ans (11 mai 1981) que Robert Nesta MARLEY, alias Bob MARLEY nous quittait. Son souvenir resté intact dans la mémoire de nombreux africains et même la nouvelle génération qui le célèbrent chaque 11 mai de l’année n’est pas prêt de disparaître.
L’icône de la musique reggae dont la maison, Oakley Street, à l’angle de King’s Road, à Chelsea, en Angleterre a été consacrée patrimoine national continue depuis sa tombe d’adoucir les cœurs. Ses disques sont toujours multipliés et vendus partout dans le monde. Même la jeune génération se familiarise à la culture de l’homme, voire l’adopter. Certain ont fait de lui, leur idole. Ses morceaux sont repris et interprétés par les jeunes musiciens.
En Afrique, Bob MARLEY fait bouger vieux et jeunes dans les boites de nuit, les bars et restaurants. Son image circulent toujours sur les gadgets, les tee-shirts et autres. Ses posters sont utilisés pour orner des chambres et des lieux publics. C’est un artiste hors-pair qui, malgré sa mort, continue de dominer les pensées. Ce jour, samedi 11 mai 2019, de Bamako, Conakry, Lagos, Ouaga, Niamey, Accra ou Addis-Abeba, jusqu’à Libreville des émissions, radios et les télévisions, entières lui sont consacrées et ses chansons sont diffusées à longueur de journées.
Qui est Bob MARLEY ?
La star jamaïquaine est née le 6 février 1945 à Nine Miles en Jamaïque. Bob MARLEY incarne avec le mouvement rastafari l’éveil de son peuple à une révolution spirituelle contre un oppresseur qu’il décrit d’abord comme étant le fruit d’une imposture chrétienne, voire païenne, capitaliste, corrompu, raciste et hypocrite à la fois. Avec une authenticité et une force sans doute inégalées depuis, il a été la première et la dernière véritable superstar venue d’un pays pauvre. Il a été un parolier remarquable capable de s’approprier avec naturel des formules du langage populaire. Il n’hésitait pas à aborder les thèmes les plus universels. Bob Marley reste d’abord un symbole d’émancipation et de liberté.
Avec le temps, MARLEY est devenu l’un des symboles universels de la contestation, voire de la légitime défense, supplantant souvent dans l’inconscient collectif des politiciens. Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale. Son message est d’abord d’ordre spirituel et culturel, et assorti d’une incitation à la consommation du chanvre, qui fait partie de la culture rastafari.
Diaspora
OLIGUI NGUEMA à l’écoute des préoccupations de la diaspora gabonaise en Turquie

Dans le cadre de sa visite d’État en Turquie, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON), a rencontré les Gabonais résidant sur le sol Turc, ce 30 juillet 2025 à Ankara. Cette rencontre à forte valeur inclusive, a été l’occasion pour le Chef de l’Etat d’être à l’écoute de ses compatriotes, tout en les rassurant sur l’intention du gouvernement de répondre plus efficacement à leurs attentes.

Au cours de cette rencontre, le premier intervenant a été l’Ambassadeur du Gabon en Turquie. Lors de sa prise de parole, le diplomate a salué l’importance de cette entrevue, entre le Chef du gouvernement et les Gabonais établis en Turquie. Ce moment de dialogue, placé sous le signe de la proximité et de l’écoute, a permis aux représentants de la diaspora d’exprimer leurs préoccupations, notamment la difficultés d’accès aux stages et à l’emploi, les lenteurs administratives, ainsi que les retards dans le paiement des bourses.
Ces derniers ont également réaffirmé leur volonté de contribuer au développement du Gabon à la fin de leurs études. Attentif et réceptif, OLIGUI NGUEMA a salué leur engagement et leur patriotisme. Il a assuré que leurs différentes préoccupations seront transmises aux institutions compétentes, pour un suivi approprié et une résolution totale de leurs attentes.
Cette rencontre s’inscrit dans la vision du Chef de l’État pour une gouvernance de proximité et attentive aux réalités que vivent les Gabonais sur notre sol, y compris au-delà des frontières. Celle-ci témoigne de l’engagement du président gabonais à maintenir un lien fort avec la diaspora et à faire d’elle un acteur clé pour la transformation de notre pays.
Autodétermination
Interdiction d’exportation de manganèse brut: la marche vers la souveraineté économique & énergétique du Gabon qui fait trembler

Rompre avec les dictats économiques. Construire sa souveraineté énergétique. Tirer pleinement partie de ses ressources. Redéfinir les règles d’un contrat où le développement est mutuellement bénéfique aux partenaires. Tels sont quelques uns des objectifs que le Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ambitionne d’atteindre à travers sa décision d’interdire l’exportation du manganèse brut à l’horizon 2029. Peu réaliste pour Christelle BORIES, PDG du groupe Eramet , mais pour le president de la République un défi, avec à la clé d’innombrables opportunités pour le Gabon et ses citoyens.
La vision du chef de l’État est ambitieuse. 3 ans, pour doter le Gabon d’unités de transformation de matières premières. Un transfert de technologies, de savoirs et compétences sur le territoire. Pour qu’ingénieurs et ouvriers gabonais s’emploient dorénavant à transformer à l’échelle nationale ce minerai, essentiel à la transition énergétique mondiale. Pour le Gabon, c’est fermer les vannes de son puits énergétique qui crée de la valeur loin de ses frontières, de sa population. C’est aussi le droit d’intégrer les chaînes de valeurs mondiales et de poser les bases d’une véritable industrialisation.
Le scepticisme de Christelle BORIES face à l’ambition de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est davantage révélatrice d’une condescendance à peine voilée. En effet, pourquoi l’on devrait envisager de changer les règles du jeu quand il est bon pour l’Occident que l’Afrique demeure ce puits de richesses à extraire pour que d’autres en fasse une richesse? Christelle BORIES, qui s’est toujours dit prête à accompagner la vision des autorités semble avoir montré ses limites sur le plateau d’une chaîne de télévision française où elle a récemment été interrogée sur le sujet. Celle qui renvoie le chef de l’État et ses équipes à «revoir leurs calculs», serait elle plutôt frileuse de voir son intérêt à la baisse?
Mais de quelqu’avis puisse-t-elle être, il est clair que le président de la République ne flechira pas. En effet, la suspension de l’Accord de pêche durable entre le Gabon et l’Union européenne, jugé déséquilibré, de peu d’impact économique et porteur d’un risque pour la ressource devrait servir d’exemple à la détermination de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, pour les plus sceptiques. Lesquels devrait l’intégrer maintenant, tel que l’a réitéré le porte-parole de la Présidence de la République, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, «le temps est venu de reprendre la maîtrise de nos ressources, de défendre notre souveraineté économique et de bâtir des partenariats où le Gabon est traité avec dignité».
Diaspora
Meurtre de l’étudiant gabonais en Russie: Ali BONGO exige que toute la lumière soit faite

Vendredi 18 août 2023, François NDJELASSILI, étudiant Gabonais de 32 ans décrit par ses proches comme sportif et sociable, à Ekaterinbourg en Russie, a été froidement assassiné. Réagissant à cet énième décès d’un étudiant gabonais à l’étranger, le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA a instruit l’ambassadeur du Gabon en Russie de tout mettre en œuvre pour que toute la lumière soit faite au sujet de cette affaire.
Selon les informations rapportées par le media russe E1.RU, l’infortuné et sa bande d’amis, tous ressortissants africains, étaient descendus se restaurer dans un Burger King, situé dans un coin de la ville, quand ils ont brusquement été pris à partie par un groupe de blancs. Ce qui a commencé comme un simple échange verbal, a vite viré à la rixe. C’est dans ces entrefaites que François NDJELASSILI aurait reçu plusieurs coups de couteau sous l’aisselle gauche, dont les blessures, lui auraient été fatales.
Citant des témoins, le média en ligne russe E1.RU soupçonne des relents racistes dans ce crime: «comme ses amis l’ont dit, deux bovins sont arrivés, ils ont dit : “Oh, regarde, nègre, viens sur son chirkan” – et l’ont frappé avec un couteau ». Encore en vie au moment d’être placé dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital, le diplômé de l’Universite Fédérale d’Ekaterinbourg succombera finalement à ses blessures. Aucune information concernant les agresseurs. Ni sur l’enquête ouverte.
«La police et la commission d’enquête refusent de commenter le meurtre», précise E1.RU. La diplomatie gabonaise sollicite, à cet effet, que l’enquête judiciaire ouverte par les autorités compétences russes fasse toute la lumière sur ce crime qui rappelle l’affaire Ketch Stessi OBORO ANJILAKUONO, jeune Gabonais décédé le 12 septembre 2020 en Russie, où il était étudiant en dernière année de pharmacie. Une affaire, qui, à ce jour, comporte encore de nombreuses zones d’ombre.
On pourrait tout autant évoquer le cas Jeannah Danys DINABONGHO IBOUANGA, âgée de 17 ans, qui a été retrouvée samedi 25 mars 2023, morte, dans une rivière, non loin de l’université de Karabük au nord de la Turquie, où elle était étudiante en génie mécanique. Elle avait été violée avant d’être assassinée. Ou encore, le cas de Shams NGOUONI, au Sénégal, étudiant en 3e année de licence à l’École supérieure d’électricité de bâtiment et des travaux publics (ESEBAT) découvert mort , lundi 3 avril 2023, devant le portail de son domicile. Autant d’affaires qui soulèvent à nouveau la problématique des universités gabonaises.
EZM