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Société/Environnement

Gabon: Des élèves de 6e conviées à brader leur virginité pour 1,2 million et un Iphone X

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Depuis quelques heures, la toile est en ébullition. Pour cause, une triste affaire de proxénétisme en milieu scolaire défie la chronique. Au collège Sainte-Marie de Libreville, une lycéenne inscrite en 3e, approche les plus jeunes pour leur proposer de se faire dépuceler par un sexagénaire en échange d’un iPhone Xmas et de la somme de 1,2 million Fcfa. Un fait qui remet au centre du débat l’augmentation du niveau de criminalité chez les jeunes filles.

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Après des faits de meurtres organisés par des jeunes lycéennes et de jeunes femmes, voilà un fait tout aussi gravissime qui met en scène une jeune fille, Ada, âgée de 16 ans à peine. Mais qui a pourtant un sens des affaires peu commode et bien développé. En effet, pire qu’un phénomène de mode, le proxénétisme devient monnaie courante, et prend par ailleurs des allures inquiétantes tant il intègre des jeunes hommes, des femmes et maintenant des mineurs à son organisation. Il ne resterait plus que des nouveaux nés.

Ce jeudi 09 mai 2019, le collège et lycée Sainte-Marie de Libreville a été secoué par les révélations de jeunes filles de 10 ans, inscrites en 6e, à l’encontre de leur camarade inscrite elle en classe de 3e. Les deux jeunes filles, ont en présence de leurs parents, dénoncées les faits de racolage qu’exerçait leur condisciple de 16 ans à leur endroit.
Ainsi, quelques jours plus tôt, alors que la première victime d’Ada arrivait au lycée, on lui fait savoir que cette dernière a demandé après elle. «Elle est arrivée dans ma classe, où elle m’a dit que si on veut se prostituer, il y a un vieux, qui va vous donner 1,2 millions avec un iPhone X». Une proposition pourtant alléchante que la jeune collégienne a refusé. Ce qui n’a pas ébranlé l’élan d’Ada, qui a vite trouvé en Julianna une autre proie facile.
En effet, à la sortie de son cours d’EPS, Julianna est interpellée par Ada. Laquelle, a déclaré, «elle voulait me mettre dans une affaire». De fil en aiguille, la petite comprend qu’il s’agit la d’un réseau de prostitution, qu’Ada, qui est pourtant l’amie de sa grande sœur, lui propose. Sa virginité contre quelques billets de banque. Comme son amie Julianna va refuser. «J’ai refusé. J’ai dit que ma mère me surveille encore. On va me gronder», a-t-elle relaté au responsable de l’établissement.
Interrogée à son tour par sa direction, la lycéenne, présumée coupable, a reconnu une partie des faits qui lui ont été reprochés. «Quand je suis arrivée le matin je suis allée voir Julianna, je lui ai demandé si elle est vierge, parce que y’a quelqu’un qui te donne 1 million pour te dévierger», a-t-elle rapporté confuse dans son propos. Toutefois, elle n’a pas daigné révéler l’identité du prédateur des jeunes vierges.

Un conseil de discipline a eu lieu à la suite de ces événements. Celui-ci pourrait déboucher sur l’exclusion définitive de l’élève. Toutefois, les dérives constatées chez les jeunes femmes ont le mérite de remettre au goût du jour des questions d’éducation d’une part. Mais également la situation de précarité qui sévit dans le pays. Où de plus en plus de filles jeunes n’hésitent pas à tuer pour de maigres sous.

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Société/Environnement

Transgabonais: le Gouvernement et la Setrag Signent la Convention N°4

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L’acte a été paraphé le 7mars 2025 par le ministre des Transports, Jonathan Ignoumba et le directeur général de la Setrag, Christian Magni. La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre à la signature de la Convention numéro N° 4 qui lie le gouvernement représentant l’Etat gabonais à la Setrag, le concessionnaire du chemin de fer Transgabonais. Bien que s’inscrivant dans la continuité de celles qui l’ont précédé, la quatrième convention demeure une avancée dans les relations entre l’Etat gabonais et la Setrag.

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Elle contient des objectifs permettant la poursuite des opérations de remise à niveau et de la fluidité de la voie ferrée, la réfection de 8 ouvrages d’arts en état critique, l’augmentation de volume du fret marchandise et voyageur, l’achat et la mise en service de 2 rames de voyageurs, des draisines pour augmenter le taux des voyageurs, la construction ou la réfection des bâtiments, tout cela pour répondre à une demande économique et sociale en hausse constante.
                                        

Une Avancée


Pour la Setrag, la signature de cette convention confirme son statut de Concession de l’Etat gabonais et clarifie la réparation des tâches entre les parties impliquées dans la poursuite du programme de modernisation et de sécurisation de la voie, le PMS. Les investissements de la Setrag portent sur  l’achat des rails, des traverses, et des ballasts, l’acquisition du matériel technique etc.

Le réajustement des tarifs dans le but de permettre à la Setrag de disposer d’une trésorerie conséquente à ses investissements a été clairement acté.


Enfin, la signature de cette convention entre le gouvernement représentant l’Etat gabonais et la Setrag, filiale du groupe Eramet qui intervient après l’entrée en vigueur de la loi N° 032 ouvre la voie aux opérateurs économiques désireuses d’entrer dans le Capital de la Setrag d’en faire partie sans léser les intérêts de la Setrag qui a effectué des investissements élevés.

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Franceville: la SNI déploie son programme Construire

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Dans le but de favoriser l’accès à la propriété aux gabonais, la société nationale immobilière (SNI) a procédé le 1er mars 2025, à Franceville, au lancement du programme “Construire”. La cérémonie qui a satisfait les riverains participants, s’est tenue en présence du Gouverneur de la province du Haut-Ogooué, du Délégué spécial départemental, du Délégué spécial de la commune de Franceville, du Préfet, ainsi que de plusieurs personnalités administratives et invités.

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Pour permettre à l’ensemble des parties prenantes de cerner les objectifs du programme “Construire”, le Directeur général de la SNI, Herman KAMONOMONO a décliné les principaux volets qui le composent. Lesquels devront remettre aux gabonais, de relever l’intérêt des populations pour la construction.


En effet, ledit programme favorise l’accès à la propriété aux citoyens par la mise à disposition de parcelles viabilisées et sécurisées, à leur bénéfice. En plus d’un accompagnement à l’auto-construction, encadré par le Bureau d’Accompagnement à l’Auto-Construction (BAAC), qui aide les bénéficiaires des parcelles, dans leurs démarches techniques, en conseils et réalisations des travaux. Le dernier volet de cet programme consiste à sensibiliser les populations, afin de l’inciter à la construction.


La clôture de cette rencontre s’est faite sur une note de satisfaction, notamment des acquéreurs des parcelles du site de Mbouma-Oyali. Lesquels ont reçu des maintenant du Gouverneur de la province, les procès-verbaux de réception, qui devront leur permettre de démarrer leur projet de construction en toute sécurité.
Pour l’ensemble des bénéficiaires, cela est d’un grand soulagement de voir leur rêve de propriété se concrétiser.

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Gabon /Autonomisation des femmes: “La voix des Femmes” fait sa sortie officielle

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Ce 1er mars 2025, dans une salle comble situé au Centre-ville de la capitale gabonaise, de nombreuses femmes ont pris part au lancement officiel de l’association “La voix des Femmes du Gabon”. Une initiative portée par 7 femmes, entre autres, Léa SEKY Épse OLOUNA, Doris MENGUE et bien d’autres, qui vise à unir les femmes dans un processus d’accompagnement vers l’autonomisation des femmes. Ensemble elles ont fait le tour de l’histoire , des objectifs, des valeurs qui sous-tendent l’action de l’organisation “La Voix des Femmes du Gabon”. Mieux encore, elles ont évoqué ces sujets tabous auxquels seules, les femmes peu importe leur situation maritale, statut social ou professionnel, sont confrontées.

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D’abord orientée vers les femmes entrepreneures, confrontées à des problématiques liees à la difficulté d’accès aux programmes de financement, l’action de “La Voix des Femmes du Gabon” veut désormais toucher une cible plus importante, qui comprend les étudiantes, mères célibataires, femmes en situation de handicap, etc. Pour elles, Léa SEKY OLOUNA et son bureau directeur veulent prendre part à leur échelle, au valeureux combat de la promotion de l’égalité des genres. À travers un programme d’accès à la formation, de renforcement des capacités, d’accompagnement à l’accès au microcrédit, entre autres, aux fins d’améliorer la contribution de la femme à l’économie nationale.


Pour se faire, la présidente, Léa SEKY, de l’association ne compte pas mener ces projets de manière isolée. Bien au contraire, assure-t-elle, «nous pensons nous associer à d’autres associations nationales et internationales pour renforcer la confiance en soi, renforcer les compétences personnelles qui sont parfois ignorées». De telle sorte que bien souvent «à poste égal, formation égale et dans la majorité des cas à potentiel plus élevé, les femmes n’accèdent pas au même titre que les hommes à des postes de directeur général».


Concentrée dans un premier temps à la seule province de l’Estuaire, la vision de l’association “La Voix des Femmes” s’étendra sur les 8 autres provinces du Gabon d’ici aux 24 prochains mois. De cette manière, aucune localité ne sera laissée en marge de son action.

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