Faits Divers
Gabon/ Affaire Lilian NDONG ALLOGHO: sa concubine commanditaire de son assassinat

Digne d’un polar noir, l’histoire de Lilian Antoine NDONG ALLOGHO donne froid au dos. Victime d’un meurtre effroyable le 20 mars dernier, à son domicile à Akanda, le trentenaire a succombé à ses blessures après avoir reçu 54 coups de couteaux. Un mois après son meurtre, les limiers de la Police judiciaire (PJ) ont pu mettre la main sur ses assassins parmi lesquels figure sa concubine, Leona Cyrielle MOUSSAVOU BISSIELOU, 20 ans et élève en classe de 1ere dans un lycée de la place.
Le défunt de son vivant
C’est avec stupéfaction et effroi que des milliers de gabonais ont découvert dans le numéro, du vendredi 19 avril, du quotidien “l’Union” et sur les réseaux sociaux l’histoire de ce jeune homme dont le corps a été retrouvé sans vie il y’a exactement un mois jour pour jour. Une histoire qui aurait pu rentrer dans les couloirs de l’oubli ou des faits divers habituels, si le travail de la police n’avait porté fruits. Passé aux aveux, l’on en sait aujourd’hui un plus sur cette macabre histoire.
Tout commence par des photos envoyées sur Facebook par la concubine de la victime pour faire le barbot. «Tout a commencé au mois d’octobre 2018. Alors que Lilian venait de toucher sur ses affaires, une somme de deux millions de francs, je me suis amusée dans la chambre à me filmer avec cet argent », a expliqué.
«J’ai envoyé les photos sur Facebook. Mon grand frère Etiphrene BISSIELOU alias Zlatan (22 ans), ayant vu ces photos, il m’a demandé la provenance de cet argent et je lui ai tout expliqué.
C’est alors qu’il m’a proposé de monter un coup, qui consisterait à braquer mon petit ami, avec l’aide de deux amis, Roly MATOUTOU (20 ans) et Vasseur NGOYE MISSONO (23 ans). Et que par la suite, on pourrait tous se partager l’argent. J’ai tout de suite accepté le deal et monter le coup. En demandant à Lilian de sortir avec tout son argent, lors de notre virée », a relaté la criminelle.
Et de poursuivre : « Vers deux heures du matin, au moment de rentrer, j’ai donné notre position aux garçons, en leur indiquant de nous attendre à quelques mètres de notre domicile, avant de passer à l’acte ». Une fois le braquage effectué, le quatuor se partage le butin.
Grièvement blessé, la victime apprend via des amis que c’est sa copine qui serait derrière le coup. Remonté, il menace de mettre fin à leur idylle. Mais la jeune femme décide d’en finir avec lui si tel est le cas. « Le jour où on l’a tué, il était sorti très tôt de la maison. J’ai donc appelé mon frère et ses amis pour qu’ils se cachent en l’attendant. Arrivé vers 10 heures, ils l’ont attaqué et attaché solidement, avant de le jeter sur le lit de notre chambre», a-t-elle indiqué aux enquêteurs.
Les agresseurs de Lilian, auront une heure de temps, comme dans un spectacle de lanceur de couteaux au cirque, pour l’achever à (54) coups de poignard, avec la complicité active de ladite concubine. «Pendant qu’ils le poignardaient dans la chambre, moi, je leur apportais des nouveaux couteaux. Je ne venais que pour leur apporter un nouveau couteau lorsqu’un se cassait ou se pliait. Mon petit ami a été poignardé avec les 5 couteaux sur tout le corp », a-t-elle précisé avec froideur.
Pour brouiller les pistes sur son second forfait criminel, la «veuve noire», a invité la fille du défunt âgée de 6 ans et une de ses amies à leur domicile. «Lorsque nous sommes arrivés au salon, j’ai sciemment demandé à l’enfant d’aller regarder si son père est dans la chambre. Et c’est là que l’enfant a découvert le corps», confia-t-elle à la police judiciaire deux semaines seulement après les faits.
Arrêtés et placés en détention, Leona Cyrielle MOUSSAVOU BISSIELOU et ses complices, écroués à la prison centrale de Libreville, attendent sagement leur procès tandis que plusieurs réactions sur les réseaux sociaux appellent simplement à la réclusion à perpétuité ou à la peine de mort.

Faits Divers
Gabon: un réseau d’arnaqueurs démantelé par la DGSS

Après plusieurs investigations minutieuses des agents de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS) via sa cellule anti criminalité, lors de leurs missions régulières effectuées ce dimanche 23 février 2025, dans la capitale, ont démantelé un réseau d’arnaqueurs qui opère depuis plusieurs années au sein de notre pays. A cet effet, les agents des services spéciaux ont interpellé près d’une dizaine de malfaiteurs, composés d’individus de nationalités nigériane et gabonaise, pour les délits d’escroqueries et d’usurpation d’identités.
En effet, bien que connu par leurs victimes précédentes, le mode opératoire de ces derniers se résume dans l’utilisation des appels téléphoniques frauduleux et des messages envoyés à des milliers de victimes potentielles, leur promettant pour certains, du travail, en se faisant passer pout la direction des ressources humaines d’une société de la place. Et ceci, moyennant des transferts d’argent via Airtel money ou Moov money, afin de réserver une soit disante visite médicale, par le médecin de ladite société dont ils utilisent le patronyme à des fins malhonnêtes.
De plus, d’autres utilisent des bons d’achat fictifs ou des services soi-disant offerts par ces mêmes opérateurs de téléphonie mobile, « dès que le client donne l’impression qu’il est intéressé, nous on propose beaucoup de choses et les clients eux-mêmes choisissent le produit qu’ils veulent » a expliqué Darlington IGWE, arnaqueur Nigérian.
De même, certains se font passer pour des personnalités afin de mener des opérations d’escroqueries comme c’est le cas de ce compatriote Ulrich NTOUTOUME, l’un des arnaqueurs qui affirme que, « J’ai appelé le Premier ministre chef du gouvernement, je me suis fait passer pour un lieutenant-colonel des services spéciaux et fait connaître qu’on était en mission de reconnaissance au niveau d’Oyem et savoir s’il pouvait nous donner notre champagne », propos recueillis au micro de nos confrères de « Gabon actu ».
Pour ajouter à cela, leur réseau ne se limite pas aux arnaques sur le territoire national. Certains se font passer pour des hommes d’affaires, en contactant par téléphone des investisseurs occidentaux afin de leur proposer des faux contrats de vente de minéraux spéciaux tels que coltan. Quand des occidentaux sont intéressés, ces personnes-là les font croire qu’ils sont en possession d’énorme quantité de coltan, et demandent des transferts d’argent pour les acheminer des zones d’exploitations jusqu’au lieu d’embarquement afin de les envoyer sous forme de colis.
L’interpellation de ces arnaqueurs souligne une fois de plus l’efficacité de nos services spéciaux et avertissent d’autres criminels qui font dans les mêmes opérations, qu’ils se feront aussi prendre avec le temps. Ce qui va diminuer ou même mettre fin à ces escroqueries. Comme dit l’adage « 90 jours pour le voleur, et 1 jour pour le propriétaire». Face à cet exploit traduit par l’arrestation de cette association de malfaiteurs, nous félicitons davantage les autorités de la transition qui ne ménagent aucuns efforts dans la lutte contre la criminalité au sein de notre pays.
Faits Divers
Port-Gentil: de la mort aux rats pour leur père et la mort pour l’ami de ce dernier 2 jeunes suspectés de meurtre

Dans la capitale économique du Gabon, Port-gentil deux frères ont tenté d’empoisonner leur père, considéré par ces derniers comme un bourreau après la mort de leur mère. Ces faits se sont déroulés le 18 Janvier 2025. Les deux frères sont accusés de tentative d’homicide et d’homicide volontaire. Ils seraient présentés au juge et placés sous mandat de dépôt il y a quelques jours et risquent gros. Ils attendent maintenant leur procès à la prison du Château.
En effet, ces deux individus dont l’un âgé de 17 ans et l’autre de 22 ans, ont décidé d’empoisonner leur père en mettant du poison communément appelé «tuer les rats, tuer les souris», dans la marmite de poulet que celui ci avait préparé pour la réception de son ami. Selon nos confrères de « Gabon Review », c’est plutôt l’ami de ce dernier qui a succombé peu après avoir mangé du poulet empoisonné. L’idée serait venue du plus âgé.
Avant cette tentative d’homicide, les deux frères assurent s’être pliés en quatre pour leur père amputé d’une jambe. Leur géniteur aurait fait preuve de manque de reconnaissance. Pour ajouter à cela, il les auraient soumis à des actes de maltraitance. Cette action funeste s’est faite dans l’optique de lui faire payer son ingratitude, mais également de mettre fin à sa dictature. Ce dernier serait devenu un tortionnaire depuis le décès de leur mère, ont justifié les deux présumés criminels, lors de leurs auditions au commissariat et chez le juge.
Pour quitter son emprise pitoyable, la seule solution trouvée par ces jeunes a été de lui faire passer de vie à trépas. Seulement, c’est l’ami de leur père qui a succombé après avoir mangé ce plat mortel. Le père, lui, s’en est tiré avec un séjour à l’hôpital. Face à ce genre de situation, le mieux serait de se diriger vers l’autorité compétente telle que le ministère des affaires sociales, pour régler ce genre de maltraitance paternel. Au lieu de faire une tentative d’homicide qui s’est transformé en véritable homicide volontaire
Faits Divers
Lambaréné: pour l’honneur de son quartier il tue à l’aide d’un tesson de bouteille

Une rixe a éclaté le 30 décembre 2024 à Lambaréné entre Bill Sonathan MESSEY NZE, 24 ans, et Emmanuel Wilfried SAMY, la trentaine révolue. Au cours de cette altercation, le premier cité a mortellement enfoncé au second un fragment de bouteille.
Le meurtrier présumé a été écroué à la prison du chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Selon une source proche de l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) en charge du dossier, les faits se sont produits à quelques encablures du bar communément appelé »Chez Prési », au quartier Isaac (route du débarcadère), dans le 2e arrondissement de la ville du Grand Blanc.
La veille de la rixe, le 29 décembre 2024 il est 00 heure, quand Emmanuel Wilfried SAMY s’empare du micro et se met à couvrir d’injures les habitants d’Adouma, un quartier du 1er arrondissement de Lambaréné. Sauf que ces injures passent mal aux oreilles de Bill Sonathan MESSEY NZE, qui réside dans le-dit quartier.
Aussi, le lendemain, c’est-à-dire le 30 décembre, les chemins des deux hommes se croisent non loin du troquet et l’habitant d’Adouma interpelle le trublion de la veille relativement à ses propos. Mais cette réaction déplaît à Emmanuel Wilfried SAMY, qui aurait voulu en découdre avec un couteau dissimulé dans ses poches.
Malheureusement pour lui, son adversaire ne lui a pas laissé le temps de réagir. Il se serait emparé d’une bouteille qu’il lui aurait flanquée à la tête. Avant de lui enfoncer un débris au niveau du thorax. Gravement blessé, le trentenaire prendra la direction de l’hôpital, au moment où les riverains prévenaient les éléments de la PJ.
Mais le 31 décembre, il rend l’âme des suites de ses blessures. Activement recherché par les Officiers de police judiciaire (OPJ), Bill Sonathan MESSEY NZE sera neutralisé après une courte cavale. Au cours de son audition au poste, le mis en cause aurait nié les faits à lui imputés. Toute chose qui n’a pas empêché son incarcération à la prison de Lambaréné.
Source: l’Union