Éducation
Réforme d’attribution des bourses: le CRPG approuve et appelle au dialogue

Lors d’une rencontre organisée ce mardi 16 avril 2019, dans un hôtel de Libreville, le Cercle réalités et perspectives gabonaises (CRPG), a salué par la voix de son porte-parole, Marcel Robert NTCHORERET, les nouvelles conditions d’attribution de bourses aux étudiants gabonais. Il exhorte à cet effet le premier ministre à l’organisation d’un dialogue avec l’ensemble des parties prenantes du système éducatif autour de cette problématique.
Accompagné de membres du mouvement à l’instar de, Jean-Pierre ROUGOU, Thierry d’Argendieu KOMBILA, président de l’UNAF, Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, president de l’UPG et bien d’autres, le porte-parole du CRPG, par ailleurs président du parti politique Cercle OMEGA a exprimé la volonté du gouvernement à «former une élite capable de relever de nombreux défis dans un monde devenu de plus en plus compétitif».
En effet, loin de susciter le soulèvement des apprenants, cette «réforme audacieuse », devrait susciter pour chacun d’eux l’ambition de «l’émulation et de l’excellence du système éducatif » gabonais, en déclin depuis plusieurs dizaines d’années à ce jour.
À cet effet, ces leaders d’opinion, invite Julien Nkoghe Bekale à engager des discussions avec les associations des parents d’élèves, de même que les coopératives scolaires, afin de leur faire entrevoir l’ambition de la décision du 29 mars dernier. Car, rappelle-t-il, «notre société a su dépasser ses contradictions par le Dialogue et la Concertation ».
Il apparaît ainsi urgent de trouver un consensus national sur une nouvelle gouvernance de l’éducation gabonaise. Lequel, devra prévoir des ressources budgétaires appropriées à mettre à la disposition du secteur éducation et prendre en compte la directive de l’UNESCO, qui exige aux Etats de réserver 13% de leur budget annuel pour éduquer leur jeunesse.

Éducation
Gabon /Concours ENI, ENS, ENSET : les résultats attendus d’ici à fin septembre

C‘est la conclusion de la séance de travail tenue ce 20 septembre 2023 entre le ministre de l’Education nationale, Camélia NTOUTOUME LECLERCQ et les directeurs des grandes écoles du Gabon. Les concours d’entrée à l’Ecole normale des iinstituteurs (ENI), Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) et l’Ecole normale supérieure (ENS),qui se sont tenus courant août 2023, n’ont toujours pas livré la liste des lauréats. Mais la tutelle se veut rassurante sur le sujet. «Ces résultats seront disponibles avant la rentrée des classes dans les Grandes Ecoles, prévue pour le 02 octobre prochain». Voilà qui est donc dit, les postulants n’ont plus qu’à espérer pour les méritants de voir leurs noms inscrits sur la liste de ceux qui seront retenus pour former la jeunesse gabonaise.
Éducation
À Port-Gentil “où il ne fait pas bon d’être enseignant”, la Conasysed impose ses conditions pour un retour à “la paix”

C‘est par une déclaration de presse, ce 18 septembre 2023, que le bureau provincial de la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) de l’Ogooué-Maritime, emmené par son délégué provincial, Paterne NDONG NKOULOU est revenu sur les pratiques illégales exercées par la tutelle. Interpellant à cet effet, la Direction d’académie provinciale, afin qu’elle prenne part à la révolution des errements dénoncés par le bureau de la Conasysed.
En effet, au nombre des griefs énoncé, Paterne NDONG NKOULOU regrette le conditionnement pour l’obtention de documents administratifs (prises ou reprises de service et emploi du temps), des propos condescendants tenus à l’encontre du personnel enseignant et même des partenaires sociaux, la rétention abusive des convocations des partenaires syndicaux lors des examens de fin d’année, mais également les règlements de compte (intimidation et mutation). Toute chose qui contribuerait selon le délégué provincial à ce que «l’Ogooué-Maritime compte parmi les localités du pays où il ne fait pas toujours bon d’être enseignant».
Aussi exige-t-il « Sans délai l’annulation pure et simple du redéploiement des membres, en violation des articles 72 et 73 du statut général de la fonction publique. De même que certaines autres mesures, censées contribuer à un meilleur climat à l’école.
Éducation
Gabon/ École cadeau : “uniquement les enfants orientés par l’État”, clarifie NTOUTOUME LECLERCQ

Ce 13 Septembre 2023, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ, a échangé avec les responsables des établissements confessionnels. Il s’est agi du communiqué 008 du Président de la Transition, Chef de l’État, portant sur la gratuité des frais d’inscription de l’année scolaire 2023-2024, pour l’ensemble des élèves des établissements publics et conventionnels privés laïcs.
Force est de constater que depuis son annonce par qui de droit, cette question des frais de scolarité suscite un débat houleux dans l’opinion et est à l’origine de mal entendu entre responsables d’établissements privés laïcs et confessionnels et les parents d’élèves. Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ a donc tenue à lever l’équivoque et dissiper toute confusion. Selon la ministre, la mesure de gratuité des frais de scolarité et d’inscription annoncée par le président de la Transition s’applique exclusivement aux élèves orientés par l’État dans les établissements confessionnels et privés laïcs d’utilité publique.
«La décision qui a été prise par le président du CTRI, c’est la gratuité des frais d’inscription et de réinscription. Ça concerne les établissements publics. Au niveau du confessionnel, uniquement les enfants qui ont été orientés par l’État. Et ses enfants qui sont orientés par l’État vers les confessions religieuses, nous prenons également en charge les frais d’écolage. Ces frais d’écolage incluent les frais de scolarité, mais pour les enfants orientés par l’État».
Et pour être tout à fait complet sur la question, la ministre de l’Éducation nationale a martelé: «Les parents qui eux-mêmes ont refusé l’orientation du ministère de l’Éducation nationale, et bien c’est à leurs charges les frais d’inscription et les frais de scolarité de leurs enfants». Voilà qui clarifie les zones d’ombre et coupe court à la polémique naissante sur le sujet.
MEZ