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Politique

Gabon/Jean PING: l’endormeur

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En gros, que peut-on retenir de la dernière sortie du responsable de la Coalition nationale pour la République (CNR), Jean PING ? Comme à l’accoutumée, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, s’est fendu, ce samedi 30 mars 2019, d’une adresse à la nation digne d’un roman de Morgan NAVARRO “L’endormeur”. Constant dans sa logique d’inaction, il a encore dit aux gabonais ce qu’ils savent mieux que lui, au risque de vouloir autre chose que des vieilles paroles.  Après 4 ans passé au sein d’une résistance stérile, force est de constater que PING chante aussi bien la révolution que Tracy Chapman.

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Si dans le domaine éducatif il est bien connu de tous que la répétition est la mère des «sciences», Jean PING s’est fait maître dans l’art de dire aux gabonais ce qu’ils n’ont plus envie d’entendre. Ces derniers, loin de l’hypnose, ne succombent plus aux histoires à dormir debout. Au contraire la majorité des gabonais gardent désormais les yeux grands ouverts comme le rappeur franco-guinéen Black M. Pour cette énième sortie, retransmise sur la toile, le président PING était accompagné de ses affidés, de moins en moins nombreux, Jean EYEGHE NDONG, Vincent BOULINGUI BOUKOSSO, Jean-François NTOUTOUME ÉMANE, l’homme de Dieu, Georges Bruno NGOUSSI y a également répondu présent.

De l’autopsie de sa défaite contestée de 2016, en passant par les prisonniers politiques, la présumée modification de la loi fondamentale, à la maladie d’Ali BONGO, et même la situation sociopolitique du pays, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine (UA), qui a le mérite de la constante, excelle décidément dans l’art du bis repetita. Pire, en éternelle victime, il a redemandé ses « 65% des suffrages » volés.

«En réalité et le monde entier le sait, il n’y pas d’autres alternatives que celle que je représente en la qualité de président de la République gabonaise. En effet, je suis le président que vous avez souverainement élu avec plus de 65% des suffrages. Ce n’est pas en tentant de nier la réalité des faits que ces faits cessent d’exister», a-t-il déclaré.

Un discours rébarbatif et pour beaucoup «fantasque, énervant et teinté d’ironie». D’un président à l’autre qui est réellement le vrai ? Pour l’instant, seul Ali BONGO bénéficie de la confiance des institutions gabonaises et de la reconnaissance de la communauté internationale. À se demander de quelle République Jean PING est-il fichtre le président? À l’écoute de ses déçus, «PING, est en effet le président élu de la République populaire et souveraine des charbonnages. Dont l’autorité et le territoire ne se limitent qu’à la circonscription de son palais présidentiel, situé non loin du lycée français, Blaise Pascal».

Jean PING, à l’image du personnage principal du livre de Morgan NAVARRO, qui très souvent se retrouve piégé dans un monde parallèle, médiéval et fantastique, est-il conscient de la réalité, et de la déception qu’il représente pour ses compatriotes ? Celui qui a brillé par le silence lors de la tentative de putsch de janvier dernier et par son absence pendant les 5 mois de convalescence de son adversaire au Maroc, est-il conscient, qu’à l’image de ses dernières descentes sur le terrain, que son capital sympathie a presque été réduit à néant? Las d’espérer, las des opérations de communication, le quotidien demeure la priorité du gabonais notamment en ces temps d’austérité.

«Jean PING, ne mobilise plus, ne fédère plus et c’est un fait! Si rien n’est impossible en politique, il faudra qu’il le prouve. Pour l’instant il ferait mieux, comme le camp en face, de prendre sa retraite et de passer le flambeau à la jeunesse», a indiqué un étudiant gabonais de l’Université Omar BONGO (UOB).

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Politique

Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

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C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

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Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

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Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

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« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

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Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

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Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

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Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

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