Politique
Gabon: A quel niveau du challenge «balance ton caillou au sosie» de BBM?

L’arrivée de Ya Ali Bongo Ondimba (ABO), ce samedi 23 mars 2019, à 17h pétantes, a consacré un énième camouflet à l’opposant, ex-allié d’Ali Bongo, Bruno Ben Moubamba, que ses combis appellent affectivement (BBM). Après l’élection de 2009, puis celle de 2016, pour bolai avec la déconvenue des couplées d’octobre 2018, l’homme fort de Moabi vient encore de se prendre une claque ce jour. Pour cause, son vœu de voir un Ali Bongo se faire caillasser comme s’il était dans la bande de Gaza, par ses concitoyens, c’est plutôt terminé par une nouvelle démonstration de liesse populaire.
Lancé le 21 mars dernier, sur son compte Facebook, le challenge «balance ton caillou au sosie», avait pour but de convaincre l’opinion nationale et internationale que le rejet de la personne d’Ali Bongo Ondimba est accepté par tous et de tous. Transformé, depuis sa convalescence au Maroc, en marionnette, tantôt en sosie, selon le gré du président de l’Alliance pour le changement et le Renouveau (ACR), les populations n’avait qu’une seule mission: Ndem en masse le sosie d’Ali Bongo. Seulement après plus d’une décennie dans l’opposition, faute est de constater que BBM, ancien vice-premier ministre d’ABO, ne Know toujours pas Top les bomas. Pire, il forget même que la Populas a la rancune tenace. Les «colabos», comme sous Vichy, ce n’est pas trop son Wé. Avec le Gaboma, quand tu as enlevé ton corps mieux tu reste là-bas. Donc pour attendre le ndoss, le ndobaba today, il était flop, plusieurs milliers, de gabomas qui sont kaime voir face to face, de là à là, leur prési. Certains, si niè n’était pas là, étaient même prêt à se jeter sur la cotché ou il était avec sa nga toubab.
Pour cerner l’aigreur de BBM, il faut plonger avec appétit dans les arcanes du livre du psychiatre français Joël Pon, “ Histoires extraordinaires de patients presque ordinaires”, qui dans l’une de ses pages a dit, «plus grandiose est le rêve, plus sombre est la déconvenue». De la grandeur et de la majesté, BBM en a toujours rêvé, mais en tant que président de la République et non au niveau de la fine épaisseur qu’il représente depuis peu pour la plèbe. Jouer le rôle du calife à la place du calife, c’est cela l’objectif de BBM. De sa «pseudo opposition rigide» au régime «Bongo-Pdg» de 2009, à la cohabitation post électorale de 2016, BBM à Waka jusqu’au point de retrouver les rangs de l’activisme.
En tout cas, en attendant une nouvelle farce, l’ennemi de l’autre, malgré la wonte, l’échoué a continuer à dé(BLA)térer, ou plutôt japper comme un caniche sur sa page Facebook. Les gabonais ont désormais les «eyes open». Leur scanner même dans le vin ou dans les cobolos leur permet de cerner top le bon du chintoko, le bon grand de lalo.
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.