Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.
Politique
Législatives 2025 / Jennyfer Mélodie SAMBAT : Une candidate déterminée pour l’Ivindo

Dans le 1er siège de l’ivindo, Jennyfer Mélodie SAMBAT, candidate de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) aux législatives poursuit rencontres et causeries .
C’est dans le canton Liboumba qu’elle a été chaleureusement reçue. Le cadre et l’ambiance lui permettant ainsi de dévoiler son projet de société pour l’Ivindo aux populations venues prendre part aux causeries, la candidate a souligné son engagement à relayer les préoccupations des populations, à transformer leurs espoirs en actions concrètes et à faire de chaque voix une force de changement.
Point de départ d’une campagne de proximité, cette étape augure des rencontres dynamiques , des échanges francs et fructueux pour les prochaines étapes dont celles prévues dans les villages du canton Bonga, qui abrite son village natal Nzé Vatican.
Pour son meeting de clôture, prévu le 26 septembre prochain, Jennyfer Mélodie SAMBAT rencontrera les populations du district de Batouala. La candidate y présentera son programme et ses ambitions pour le département de l’Ivindo. Avec détermination et engagement, elle compte bien représenter les intérêts de sa circonscription et contribuer au développement de la région.
Politique
Les partis politiques membres de l’Appel d’Angondjé exigent la dissolution de la CNOCER

À moins d’un mois des élections législatives et locales au Gabon, les partis politiques membres de l’Appel d’Angondjé et signataires de la Charte du Rassemblement des Bâtisseurs ont appelé à la dissolution de la Commission Nationale pour l’Organisation et le Contrôle des Élections et du Référendums (CNOCER). Cette décision a été prise lors d’une conférence de presse tenue à Libreville le 29 août 2025.
Les partis politiques ont dénoncé les irrégularités observées dans le processus électoral, notamment la révision des listes électorales et la publication des listes de candidatures retenues. Selon eux, ces dysfonctionnements fragilisent la crédibilité du processus électoral et compliquent la participation des citoyens et des partis politiques.
En remplacement de la CNOCER, les partis proposent la création d’une commission nationale électorale indépendante, associant partis politiques, société civile et ministères techniques, afin de garantir la transparence et l’équité des prochaines élections. Cette proposition vise à assurer que les élections soient organisées de manière transparente et équitable pour tous les partis politiques participants.
Ils ont également lancé un appel à la responsabilité collective, affirmant que la démocratie doit être appliquée à tous les actes de la vie en commun. Non sans exprimer leur détermination à défendre la démocratie et à garantir que les élections soient organisées de manière transparente et équitable.