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Justice

Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

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L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.

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Les accusations contre le clan BONGO

Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.

Un système mafieux

BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.

Conséquences et questions en suspens

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Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.

Réactions et perspectives d’avenir

Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.

Justice

Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

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La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.

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Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.

La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.

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Justice

Franceville : La Cour d’appel libère un détenu, sa peine déjà couverte par sa détention

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La Cour d’appel judiciaire de Franceville a débuté, ce lundi dernier, les débats de la première audience, de la session criminelle ordinaire des mineurs de l’année judiciaire 2024-2025. À cet effet, cette instance juridique a tranché sur l’affaire opposant le Ministère public à V.D.M.N, un Gabonais de 19 ans, élève en classe de 6e au lycée Rigobert-Landji de Moanda, présumé coupable de tentative de vol qualifié.

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En effet, Condamné par le tribunal de première instance de Franceville pour tentative de vol qualifié, le malfrat devrait retrouver sa liberté ce vendredi 30 Mai 2025. Les faits remontent à l’an 2023, à Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. V.D.M.N entre au domicile d’une compatriote au non de dame S.T, qu’il passe au peigne fin histoire de dérober tout article de valeur.

C’est dans la chambre de la fille de cette dernière que le jeune homme a réussi à s’emparer d’une maigre somme de 3 000 FCFA, qu’il remet ensuite en place en étant pris de remords. En sortant de la maison, le récidiviste armé d’un petit couteau, tombe nez à nez avec dame S.T avec laquelle il engage une lutte. Par la suite, la dame a pris le dessus sur le malfrat, d’où ce dernier a décidé de se cacher dans le plafond.

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Le bruit ressortissant de cette lutte a attiré l’attention des voisins, qui se sont mobilisés pour appréhender le jeune homme, et qu’ils ont directement conduit au Commissariat central de Maonda. Dans ses déclarations, V. D. M. N a fait savoir qu’il voulait juste se faire un peu d’argent de poche. Dans ses réquisitions, le procureur général Belline Ongouori Lekogo a relevé, « qu’il n’est point ici encore besoin de le démontrer, la tentative de vol est bel et bien constituée ». Propos recueillis au micro de nos confrères de l’Union.

Reconnaissant des faits, l’accusé a demandé pardon à la famille pour le tort causé. La Cour a déclaré V.D.M.N coupable de tentative de vol qualifié. Elle l’a condamné à 2 ans, 3 mois et 5 jours de prison et à 300 mille francs d’amende. Vu que cette peine couvre sa période de détention préventive, il sera donc libéré ce vendredi 30 Mai 2025.

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Justice

Jean-Rémy YAMA: “On serait tenté de dire que la véritable libération était celle de Kelly ONDO OBIANG”

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Le Sénateur de la Transition Jean-Rémy YAMA, par ailleurs Président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), s’est exprimé, ce 23 février 2025, dans un média de la place. A la question qui lui a été posée de savoir si en qualité d’ancien pensionnaire de la maison de Libreville, il aurait vu le lieutenant Kelly ONDO OBIANG également enfermé dans la même institution pénitentiaire depuis 2019. Une réponse sans équivoque qui laisse penser que l’ancien syndicaliste donne désormais le change au Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.

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Kelly ONDO OBIANG est revenu au goût de l’actualité ce week-end à l’occasion d’un séjour de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à Mitzic dans la. Le PRT a dû se prononcer sur le sort carcéral de ce fils digne fils du chef-lieu du département de l’Okano. Indiquant son vœu de le voir libre tout autant que les gabonais, mais dans le strict respect des lois en vigueur dans notre pays. OLIGUI NGUEMA, se dit donc prêt à gracier le prisonnier le plus célèbre du Gabon uniquement en fin d’année.

Une pilule difficilement gobable pour l’ancien patron de la centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU), qui répond au Général de Brigade sans langue de bois.
«Nous avons abandonné Kelly ONDO OBIANG. Ce jeune homme ne mérite pas ça. Je ne vois pas pourquoi on attendrait décembre. Parce que la grâce présidentielle est un décret. Il n’est nullement écrit qu’on le prendrait uniquement en août», a-t-il indiqué au micro de nos confrères.

Avant d’ajouter, «Le Président peut signer un décret chaque jour. C’est cela qui crée l’amalgame, dans ce cas il y a deux coups de libération. Finalement il y a une fausse et une vraie libération».

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Il conclut en disant, « Si ces deux libérations étaient les mêmes, Kelly ONDO ne serait pas en prison. A l’épreuve des faits, on serait tenté de dire que la véritable libération était celle de Kelly ONDO OBIANG».

Contrairement à ses anciens collègues de la société civile qui se sont rangés armes et bagages derrière la vision du Général Président, Jean-Rémy YAMA est resté droit dans ses souliers. Au point de ne voir qu’en la Transition une pâle copie du système déchu. Candidat aux dernières législatives depuis sa cellule, YAMA a récemment créé son parti politique. Ce dernier pourrait bien se retrouver, le 12 avril 2025, face à son libérateur OLIGUI NGUEMA auquel il ne cesse de demander, «comme promis», le retour aux casernes.

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