Société/Environnement
Modernisation du Transgabonais: Setrag opte pour des rails de nouvelle génération sur l’axe Oyan-Ebel Abanga

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) poursuit son ambitieux Programme de modernisation et de sécurisation (PMS) du réseau ferroviaire national. Actuellement, les travaux se concentrent sur le tronçon ferroviaire Oyan-Ebel Abanga, avec le remplacement progressif des anciens rails de 50 kg/m par des rails plus robustes de 60 kg/m.
Le choix des rails de 60 kg/m n’est pas anodin et s’imposait pour plusieurs raisons. Ces matériels plus résistants et mieux adaptés aux standards modernes permettent de supporter des charges plus importantes tout en réduisant les risques de ruptures et de déraillements, notamment dans les zones réputées instables.
Un réseau plus fiable et compétitif
La modernisation du réseau ferroviaire vise à améliorer la fiabilité des services et à réduire les coûts liés aux arrêts d’urgence, aux réparations et aux pertes d’exploitation. À terme, le programme devrait également favoriser une augmentation du volume de fret transporté, notamment les minerais, bois, hydrocarbures et produits agricoles.
Un levier pour le développement économique
Le projet a une portée économique et sociale majeure. Un réseau ferroviaire modernisé est un facteur clé de compétitivité pour le pays, en facilitant la circulation des marchandises et en désenclavant certaines régions. Le Programme de modernisation et de sécurisation s’inscrit ainsi dans une vision plus large de relance économique et de développement des infrastructures au Gabon.
Un engagement sur le long terme
La Setrag confirme son engagement à long terme pour un réseau ferroviaire plus moderne, sécurisé et au service du développement durable du pays. En investissant dans des infrastructures de qualité, la société réaffirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la transformation logistique du Gabon.
Des résultats concrets
Sur le tronçon Oyan-Ebel Abanga, 11 km de rails sont concernés par la réhabilitation, dont 5 km ont déjà été traités. Les travaux consistent à remplacer les rails U50 par des rails U60, plus résistants et mieux adaptés aux besoins actuels. Cette modernisation permettra de réduire les interventions de maintenance et de garantir une circulation plus fluide et plus fiable.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».
Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.
Société/Environnement
Corridor Gabon-Cameroun: 2 millions de Fcfa par voyage, les commerçants rackettés

Faire du commerce sur le corridor Gabon-Cameroun est devenu un véritable parcours du combattant pour les commerçants. Selon un rapport récent de la Banque mondiale, ces derniers doivent payer près de 2 millions de FCFA de pots-de-vin à chaque voyage pour acheminer leurs marchandises de Libreville vers le Cameroun. Cette somme est exigée par des agents publics qui contrôlent les routes et les frontières.
Les commerçants sont soumis à plus de 40 contrôles routiers entre Libreville et la frontière du Cameroun, ce qui leur coûte environ 1 980 000 FCFA en frais multiples et entraîne un retard de 15 heures dans le temps de voyage. Ces frais perçus par les agents publics gabonais ne sont pas toujours justifiés par des tarifs réglementaires officiels.
Un classement décevant pour le Gabon
Le Gabon est classé à la 115e place sur 139 pays dans l’indice de performance logistique de la Banque mondiale. Ce classement s’explique par les difficultés rencontrées par les entreprises pour accéder aux biens étrangers et pour exercer leur activité commerciale. Les barrières non tarifaires, telles que les exigences réglementaires et techniques complexes, les processus d’autorisation et les lacunes logistiques, entravent également l’activité commerciale.
Des conséquences néfastes
Les obstacles causés par les contrôleurs routiers et les tracasseries administratives entravent la compétitivité des entreprises et augmentent les coûts de production et de commerce. Les transporteurs et commerçants signalent une hausse des coûts dans leurs opérations, ce qui se répercute sur les prix des produits commercialisés. Cette situation pénalise les consommateurs et décourage les investisseurs, freinant ainsi l’intégration économique en zone CEMAC.
Société/Environnement
Sobraga/Guinness Slam Tour: sublimer l’art de la parole

L’univers du Slam gabonais s’ouvre, depuis ce 21 juillet 2025, à une nouvelle ère d’expression avec le lancement du Guinness Slam Tour, une initiative culturelle originale portée par la marque Guinness, et dédiée aux jeunes adultes du Grand Libreville.
Pensé comme une scène d’expression libre et authentique, ce projet met à l’honneur la parole, le talent et l’audace, à travers une série de compétitions oratoires organisées dans plusieurs quartiers de la capitale. À la croisée de l’art et de l’engagement social, le Guinness Slam Tour célèbre les voix émergentes, dans un esprit de partage, d’émotion et de dépassement de soi.
La conférence de presse de lancement, organisée dans les locaux de SOBRAGA, a réuni médias, artistes et partenaires autour d’un moment d’échange inspirant. Après les mots d’introduction d’Élie Gael BOUKA BOUKA, chef de marché Guinness, c’est le slameur NO, parrain de cette première édition, qui a dévoilé les grandes étapes du concours. L’événement s’est poursuivi avec une session interactive de questions-réponses, des interviews ciblées, puis un cocktail convivial.
A travers cette tournée, Guinness réaffirme sont engagement fort en faveur des jeunes, de la culture urbaine et de l’authenticité, fidèle à sa signature : « BLACK BRILLE DANS TOUT ».
SOBRAGA et Guinness donnent rendez-vous au public dans les prochaines semaines pour vivre chaque étape du Slam Tour, où chaque voix comptera, et chaque mot portera.