Numérique
Gabon Digital: une feuille de route pour une identification numérique sécurisée

Les experts du programme Gabon Digital ont adopté ce 28 juin 2025, une feuille de route pour la mise en œuvre d’un système d’identification unique et sécurisé pour les citoyens gabonais. Cette initiative répond à un besoin crucial de modernisation de l’administration gabonaise et de sécurisation des identités. La feuille de route, qui sera exécutée progressivement en 2026, vise à créer un Registre biométrique des personnes physiques (RBPP), un Système national d’identité digital (SNID) et un Centre national d’état civil (CNEC).

Le programme Gabon Digital, financé par la Banque mondiale, a pour objectif de transformer l’administration gabonaise en offrant des services numériques sécurisés et efficaces aux citoyens. Lesquels seront accessibles via un portail numérique, qui permettra aux usagers de bénéficier de services tels que la demande de passeport en ligne, le paiement en ligne et la réception de documents à domicile.
«Nous avons mis en place une feuille de route qui va jusqu’au 1er trimestre de l’année prochaine pour la mise en œuvre de tous les services avec la possibilité d’accélération pour qu’éventuellement en début d’année on puisse commencer à livrer certains services », a annoncé au terme de l’atelier Sosthène NGOUA ESSONO, coordonnateur technique du projet Gabon Digital.
L’identification électronique est au cœur de ce projet, car elle permettra de garantir l’unicité et la fiabilité des identités. Les citoyens gabonais pourront ainsi accéder à des services publics et privés de manière sécurisée et efficace. A terme, les projets du programme Gabon Digital visent à améliorer l’expérience des usagers en réduisant les longues files d’attente dans les administrations et en offrant des services plus efficaces et plus sécurisés aux citoyens.
En effet, comme l’a souligné Reck Denis ELION EYAINEBI, conseiller technique chargé des systèmes d’information et du projet IBOGA (identité biométrique officielle du Gabon), « Grâce à vos échanges constructifs, nous disposons désormais d’éléments concrets pour guider la mise en œuvre progressive de ces chantiers structurants. La feuille de route issue de vos travaux permettra de renforcer la crédibilité de l’état civile, de garantir l’unicité et la fiabilité des identités, et de favoriser l’accès des citoyens aux droits et aux services publics ».
La feuille de route adoptée par les experts dudit programme prévoit une mise en œuvre progressive des services numériques au début de l’année 2026. Les administrations publiques et privées ont déjà convenu de partager des données pour permettre aux citoyens de bénéficier des futurs services numériques. Ainsi, le programme Gabon Digital est un projet structurant pour le Gabon, qui vise à accompagner la transformation numérique de l’administration gabonaise et à offrir des services plus efficaces et plus sécurisés aux citoyens. Avec ce projet, le Gabon prend un grand pas vers la modernisation de son administration et l’amélioration de la vie de ses citoyens.
Numérique
Gabon Digital: la Transformation digitale de l’état civil et de l’identification au coeur des réflexions

Ce 23 juin 2025, le vaste chantier de la digitalisation de l’administration est desormais passé à une nouvelle phase de son avancement. Tout au long de la semaine et ce jusqu’au 26 juin prochain,es parties prenantes du projet Gabon Digital, se réuniront pour élaborer une feuille de route qui permettra la mise en oeuvre des projets structurants en vue de la transformation digitale de l’état civil et de l’identification au Gabon.

Trois projets, pour Gabon Digital, trois défis à relever. Ceux de définir des feuilles de route qui vont permettre la concrétisation du Système national d’identité digitale (SNID), du Registre biométrique des personnes physiques (RBPP) et du Centre national d’état-civil (CNEC). Tous de véritables leviers pour une administration moderne accessible et sécurisée.
Présente au lancement de ces ateliers, la Directrice générale adjointe, Maryse Lydie MADIBA, représentant le Directeur Général de l’Agence nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), Alberto MOUNGUENGUI MOUDOKI, a pris part aux travaux. En effet, en qualité de bras technique de l’État, l’ANINF contribue de manière active à l’avancement des dossiers en cours.

«Cette semaine nous allons présenter les différents projets et avancer sur les différentes étapes, du cadrage à la conception. Le but aujourd’hui de cette identification qui a commencé depuis juin 2025, par la CNIE, est de pouvoir avoir un accès aux services digitaux par le canal de cette identité physique, dérivée en identité numérique». Car, explique Maryse Lydie MADIBA, certains services digitaux ne seront accessibles qu’au travers d’une identité numérique.
À l’issue de ces travaux, pour l’ANINF, d’assurer une mise en œuvre réussie, coordonnée et partagée de ces projets majeurs, en collaboration avec l’ensemble des acteurs sectoriels concernés. Afin qu’ensemble, ils puissent construire une identité numérique fiable, inclusive et souveraine pour tous les citoyens. Les échanges ont porté sur le Système national d’identité digitale (SNID), pour la première journée et s’étendront progressivement vers les autres projets.
Numérique
eGabon -SIS: les experts actualisent le cadre organique des structures de gestion du CNIS

Un jour après l’autre, l’ossature du projet eGabon – système d’information de santé (SIS) se précise. Ce 16 juin 2025, à Ntoum, s’est tenu un nouvel atelier avec l’ensemble des parties prenantes, pour passer en revue le cadre organique des structures de gouvernance du SIS du Gabon en vue de la mise en place du Centre national de l’information sanitaire (CNIS) dudit projet. Réunis jusqu’au 21 juin courant, les experts en charge de cette question. Au terme de cet atelier, sont attendus des rapports presentant une proposition de schéma organisationnel du CNIS, des listes de profils fiches de postes des personnels ainsi qu’un projet de textes portant création, organisation et création et fonctionnement de cet organe.
En effet, dans le but de préserver les acquis du projet eGabon SIS au moment où celui-ci tire à sa fin, l’ensemble des acteurs s’est une fois de plus réuni, pour definir l’appareil organique qui coordonnera l’action du CNIS. Un cadre légal qui définira les rôles, compétences, et missions dudit organe , et qui lui garantira d’un fonctionnement pérenne.

«On a réuni tous les acteurs du SIS, pour nous permettre d’aboutir sur des bases solides pour mieux gouverner le SIS du Gabon», a rappelé Emmanuel ASSOUMOU NKA, Coordinateur technique du projet eGabon SIS.
Car a-t-il expliqué, «au moment où nous tendons vers la fin du projet, il faut une organisation, un cadre juridique qui permette que l’on pérennise les acquis du projet que nous voulons en termes de textes», pour éviter d’aller dans tous les sens.
Les experts sont donc attendus au terme de cet atelier qui s’achèvera ce samedi 21 juin 2025avec les propositions des différents outils précités. Lesquels feront l’objet d’une validation lors d’un second atelier prévu le 8 juillet prochain à Libreville.
Numérique
Gabon: l’IA comme outil d’optimisation de la productivité des marques locales ?

La Société d’incubation numérique du Gabon (SING) en collaboration avec l’agence de communication AG Partners ont organisé une Masterclasse sur la thématique, l’Intelligence Artificielle (IA) comme outil d’optimisation de la productivité des marques locales, ce jeudi 12 juin 2025, au siège de la SING. À cet effet, un spécialiste du domaine, Brice Olivier ONA, notamment responsable du pool digital à Airtel Gabon a échangé avec les participants.
En effet, à l’ere de l’évolution technologique à l’échelle mondiale, les entreprises locales devraient impérativement prendre exemple sur les firmes internationales qui utilisent cette outil, afin d’assurer la performance de leurs productivités. C’est en ce sens que cette Masterclasse a permis de comprendre l’importance de l’IA au sein de notre écosystème.
L’Intelligence Artificielle pourrait permettre d’optimiser l’ensemble des données ressortissants des différentes tâches, au sein de différentes branches de nos entreprises locales, « certaines données sont souvent délaissées en faveurs des plus importantes, pour les travailleurs dont les missions sont multiples, l’utilisation de l’IA permettra d’optimiser les données, afin d’établir un travail productif dans toutes les missions à exécuter, au sein des différentes branches de la marque», a déclaré Olivier ONA.
De même, pour les hommes des médias qui demeurent toujours dans la conquête de l’information, l’utilisation de l’IA serait bénéfique dans la productivité de leurs contenus, dans la mesure où cette nouvelle technologie pourrait faire en sorte de différentier une information avérée, à celle d’une fake news. Ce qui se fait déjà dans les pays développés à l’occurrence au États Unis.
Certe, l’intelligence Artificielle est un outil plus que nécessaires pour l’ensemble des entreprises locales, Cepandant il faudrait tout de même ne pas commettre l’erreur de l’utiliser, sans toutefois l’adapter à notre environnement économique.