Société/Environnement
Déguerpissements Owendo , Plaine-Orety & Cie: la modernisation du grand Libreville à l’épreuve des faits

Depuis début Juin 2025, les populations de la Commune Libreville, puis celles d’Owendo vivent au rythme des opérations de déguerpissements aux fins de moderniser Libreville et sa périphérie. Avec en toile de fond les projets structurants axés sur l’intérêt général. Seulement, si cet objectif louable, initié par le nouveau Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), est compris de tous, la méthode utilisée interroge plus d’un. Quand elle ne laisse pas certains dans le désarroi total, elle suscite chez de nombreux autres compatriotes une psychose généralisée . Mais, sur quel fondement juridique s’appuie la puissance publique pour mener ces opérations de déguerpissement ?
Plaine-Orety, Derrière l’Assemblée nationale, les charbonnages, le carrefour SNI, Owendo et en perspective d’autres zones, l’objectif reste le même: arrimer la capitale gabonaise à d’autres villes modernes du continent. L’État dans sa volonté de contrôler et de maîtriser son domaine public mais également son domaine privé, a décidé de mener lesdites opérations. En effet, la “loi 14/63, du 8 Mai 1963” «fixant la composition du Domaine de l’État et les règles qui en déterminent les modes de gestion et d’aliénation», aussi bien de son domaine public que de son domaine privé en constitue le fondement juridique.
Il convient de préciser que l’Etat jusqu’à lors n’a procédé qu’aux déguisements des personnes des différents domaines précités. Appesantissons nous sur la notion de déguerpissement. Déguerpir : c’est l’action de chasser une personne qui occupe un espace qui ne lui appartiendrait pas ou non constructible. Aussi, il convient de préciser que la notion de déguerpissement n’est nullement encadrée par les textes et lois en vigueur en République gabonaise. De ce fait, l’État étant confronté à des impératifs multiformes a donc jugé de prendre les mesures qui s’imposent.
Contrairement à C’BON, le cas des démolitions d’Ali BONGO (ABO) en 2011 dans le cadre de l’opération baptisée « Libérez les trottoirs », avec pour argument majeur l’organisation d’un événement festif qu’était la Coupe d’Afrique des nations 2012 en fait jurisprudence. Détruisant au passage, comme l’indique aujourd’hui son ancien Premier ministre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), «des habitations, des commerces et des vies». Avec des effets tant attendus sur le plan économique.
Toutefois, ayant à cœur le bien être de ses concitoyens, l’actuelle administration face aux nombreux déguerpissements en cours à Plaine Orety et ses alentours a décidé de créer une commission mixte chargée de proposer des solutions « justes et équitables » pour toutes les parties concernées. C’est également le cas pour la commune d’Owendo où le Délégué spécial, le Gle de division Arnaud Sandri NOMBO, a d’ores et déjà indiqué un probable report des délais, allant de 48h pour certains, 72h pour d’autres à plus.
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Faits Divers
Une gabonaise remporte 71 millions de FCFA au PMUG

Une parieuse fidèle du Pari mutuel urbain gabonais (PMUG) a remporté une somme colossale de 71 038 200 FCFA en validant son ticket Jackpot le lundi 19 août 2025 au carrefour Léon MBA. Cette victoire est un exemple de l’impact du PMUG dans la vie des gabonais.
L’heureuse gagnante, une habituée du jeu, a validé son ticket au point de vente du carrefour Léon Mba et a découvert son gain avec incrédulité. «C’était une émotion indescriptible, je n’ai pas dormi de la nuit tellement je pensais à mes projets», a-t-elle confié.
Le directeur commercial du PMUG, Lionel MICHEAU, a remis le chèque géant à la gagnante lors d’une cérémonie solennelle à l’agence centrale du PMUG. Il a souligné que le Jackpot est une opportunité unique pour les gabonais, accessible à partir de 200 FCFA, et a rappelé la transparence et l’accessibilité du jeu.
Le PMUG invite le public à continuer l’aventure dans ses kiosques, auprès de ses revendeurs agréés, ou directement en ligne. La saga aux millions se poursuit, confirmant le slogan de l’opérateur : « Faites vos jeux, changez vos vies. »
Société/Environnement
Le Chef de l’État s’entretient avec le Ministre du Commerce
Extérieur des Émirats Arabes Unis

Le 16 août 2025, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État a reçu en audience une délégation conduite par le Dr. Thani Bin Ahmed Al ZEYOUDI, Ministre du Commerce Extérieur des Émirats Arabes Unis.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et l’exploration de nouveaux partenariats dans les secteurs
stratégiques, notamment le pétrole, le gaz, l’énergie, les infrastructures ferroviaires et le développement hôtelier.
La délégation émiratie a également exprimé son intérêt pour la construction d’une raffinerie de manganèse et d’une zone industrielle minière, conformément à la vision du Chef de l’État visant la
transformation locale et la création de valeur ajoutée.
Cette rencontre a réaffirmé la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations et de promouvoir des investissements mutuellement bénéfiques.
Société/Environnement
Gabon /DGC: au service de l’intégrité, Zephirine ETOTOWA NTUTUME remet les agents véreux à l’ordre

Dans un audio adressé aux agents de la Direction générale du Commerce réunis dans un groupe de discussion fermé, la Directrice générale de cette administration, Zephirine ETOTOWA NTUTUME a remis les pendules à l’heure. Cible de propos diffamatoires, de ses collaborateurs qui y mêlent denigrement, médisance et calomnie, la DG Commerce a choisi de leur répondre frontalement, leur rappelant, ses valeurs ainsi que ses classes qui lui ont valu sa nomination et son maintien à la tête de cette administration. Sortis du cadre restreint de cette discussion, les propos de la hiérarchie qui rappelle à l’ordre certains agents, loin d’exposer la directrice générale, révèle les dérives des agents publics qui ont rompu avec la retenue, la discipline et l’éthique professionnelle.

Des agissements auxquels Zephirine ETOTOWA NTUTUME s’oppose avec force. Elle rappelle par ailleurs aux auteurs de ces dérives qu’ils seront très prochainement visés par une plainte. Regrettant le fait que nombreux de ces détracteurs ne semble avoir plus d’ambitions que d’emarger dans la seule administration du Commerce, où ils ont été admis. Pire, que ces derniers ne semblent être d’aucune valeur ajoutée pour leur administration.
Faut-il le rappeler, à son arrivée à la tête de la DGC, Zephirine ETOTOWA NTUTUME a hérité d’un contexte marqué par de nombreux dysfonctionnements. Soucieuse de la mission qui lui a été confié de redresser cette administration, Elle a engagé des réformes fermes et visibles pour mettre un terme à plusieurs pratiques nuisibles, telles que le racket des commerçants, l’absentéisme chronique des agents, les ordres de mission abusifs, l’attribution irrégulière d’autorisations commerciales et la tolérance de marchés parallèles et de ventes illégales.
Ces réformes ont inévitablement mis fin à certaines sources de revenus illicites qui profitaient à une minorité d’agents. Cette rigueur a valu à la Directrice générale l’hostilité de certains cadres influents, souvent liés à l’ancien régime, qui voyaient en elle un obstacle à leurs intérêts. L’exposant ainsi au milieu des siens comme un agneau perdu dans une meute de loups. Des loups qui nonobstant les dysfonctionnements majeurs qui freinaient le rayonnement de la DGC, n’avaient d’ambitions que de servir leurs propres intérêts.
Pourtant depuis sa nomination, Zephirine NTUTUME ETOTOWA a traversé plusieurs remaniements ministériels et différents Conseils des ministres. Son maintien à ses fonctions est le signe de la confiance que lui temoignent ses supérieurs grâce à une gestion impeccable, rigoureuse et transparente. Pour beaucoup, elle incarne d’ailleurs la figure d’une dirigeante qui remet le commerce national sur de bons rails, loin des arrangements opaques d’hier. Les réformes entreprises depuis son arrivée traduisent sa volonté de restaurer l’intégrité et la crédibilité de l’administration du Commerce au Gabon.