Economie
Gabon: promotrice de l’entrepreneuriat, la BCEG finance les activités des commerçants

La Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG), au capital de 17 milliards de FCFA, a été créé le 18 décembre 2024, aux fins soutenir le financement des activités et contribuer ainsi au développement d’un tissu d’entrepreneurs nationaux, dans le but de redynamiser l’économie nationale. Dans l’optique de réaffirmer le rôle de cette banque née de l’ambition du président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, ce 6 mars 2025, Alain Brice NDINGA MAVOUROULOU, responsable ligne métier et chef d’agence d’Oloumi ( Mouningui), a préciser les missions et fait un bilan de l’activité de la banque depuis son ouverture.
La banque est née de la volonté du Chef de l’État de mettre à la disposition des entrepreneurs gabonais, une banque au bénéfice de l’économie gabonaise. L’institution financière a l’ambition de promouvoir l’entrepreneuriat national, en plus garantir des produits et services bancaires adaptés aux besoins des PME/PMI, des professionnels et des particuliers, sans oublier les commerçants, «qui n’étaient pas pris en compte par la banque classique», et pourraient désormais ouvrir des comptes dans leurs locaux.
En effet, a-t-il précisé, «nous avons une très belle expérience, avec le lancement du marché du CTRI sise à Oloumi, précisément dans la zone appelé Pétit-Dubaï, où les autorités de la transition ont mis à disposition, un marché. Ce marché a permis de regrouper la majorité de ces femmes commerçantes du 5e arrondissement, notamment celles d’awendjé, d’IAI qui sont déjà bien installé. Elles ont eu la grâce par les efforts des autorités de la transition d’être bancarisées aujourd’hui», a déclaré le représentant de la Direction Générale.
Non sans préciser que la démarche sera étendue à l’ensemble de tous les marchés des 6 arrondissements de Libreville. Et couvrir à l’horizon 2028, l’ensemble du territoire national.
La Banque pour le Commerce et l’entrepreneuriat du Gabon comprend à Libreville les agences suivants : l’agence siège (Okoumé) ; l’agence d’Oloumi (Mouningui) et bientôt seront à disposition de leurs clients à Nzeng Ayong, au carrefour Léon MBA. Étant une banque nationale, la BCEG s’installera au fur et à mesure dans chaque chef-lieu des provinces. Depuis là création de cette banque nationale, elle a accompagné plus d’une dizaine d’entrepreneurs gabonais. Institution financière dynamique et innovante, après l’accord d’un crédit, restera toujours le plus prêt de ses clients.
Economie
Gabon /Comilog face à une grève illimitée: un coût économique & social alarmant

Depuis le déclenchement de la grève générale illimitée au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), l’entreprise subit des pertes financières considérables. L’absence de service minimum, en violation des obligations légales, aggrave encore la situation en paralysant totalement la production. Mais au-delà des chiffres, ce mouvement impacte aussi les engagements sociaux de l’entreprise, ses prestataires et l’économie locale.
Un manque à gagner de 2 milliards de FCFA par jour
La Comilog, premier producteur mondial de manganèse à haute teneur, génère des revenus considérables pour le Gabon. Or, chaque jour d’arrêt de travail entraîne une perte estimée à 2 milliards de FCFA, une somme qui ne sera jamais récupérée.
Ce manque à gagner impacte directement plusieurs aspects :
1. Baisse de la production et des exportations : Moanda, cœur de l’exploitation minière, repose sur une cadence de production optimisée. Toute interruption désorganise la chaîne logistique, affectant la livraison aux clients et les engagements commerciaux internationaux.
2. Manque à gagner pour l’État : La Comilog est un contributeur majeur aux recettes fiscales gabonaises à travers les impôts et taxes. Chaque jour de grève réduit les entrées financières pour l’État, diminuant ainsi les fonds disponibles pour le financement des infrastructures et des services publics.
3. Impact sur les investissements : L’instabilité sociale inquiète les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Un climat de travail incertain peut freiner les projets d’expansion et entraîner une réduction des engagements financiers dans le secteur minier gabonais.
Un effet domino sur les engagements sociaux et les prestataires
Loin d’être une simple affaire interne à l’entreprise, cette grève affecte aussi un vaste réseau d’acteurs qui dépendent directement ou indirectement de l’activité de la Comilog.
1. Les engagements sociaux de la Comilog menacés
Depuis des années, la Comilog s’est imposée comme un acteur clé du développement local. Ses engagements sociaux couvrent plusieurs domaines :
Santé : L’entreprise finance des infrastructures médicales et contribue à l’accès aux soins pour de nombreuses familles. Une baisse de ses revenus pourrait remettre en question ces investissements.
Éducation : Des projets de formation et d’appui aux écoles locales risquent d’être suspendus, affectant directement la jeunesse de Moanda et ses environs.
Infrastructures : La maintenance et le développement des routes, de l’électricité et de l’eau bénéficient souvent des contributions de la Comilog. Une crise prolongée pourrait ralentir ces projets.
Avec une perte quotidienne de 2 milliards de FCFA, ces initiatives sociales sont désormais en danger.
2. Les prestataires et sous-traitants asphyxiés
La Comilog ne fonctionne pas seule : une multitude de sous-traitants, fournisseurs et prestataires dépendent de ses activités. La grève entraîne une chute brutale de leurs revenus et met en péril leur survie.
Les PME locales : De nombreuses petites entreprises fournissent des services essentiels à la Comilog (transport, restauration, logistique, maintenance). Sans activité, elles subissent de lourdes pertes.
Les travailleurs journaliers : Des centaines d’employés temporaires ne perçoivent plus de rémunération, affectant directement leurs familles.
Les commerçants de Moanda : L’économie locale repose sur les salaires versés par la Comilog. Une suspension prolongée des activités réduit le pouvoir d’achat des habitants, ce qui se répercute sur les commerces de la ville.
Loin d’être un simple conflit social, cette grève menace donc l’ensemble du tissu économique local.
Un climat social de plus en plus tendu
Cette situation crée un climat d’incertitude pour les employés et leurs familles. Alors que certains revendiquent de meilleures conditions de travail, d’autres s’inquiètent des conséquences d’un arrêt prolongé. Si la Comilog venait à réduire ses effectifs ou à revoir ses projets d’investissement, ce sont des centaines de postes qui pourraient être menacés à moyen terme.
Par ailleurs, l’absence de service minimum ne permet pas de préserver une activité minimale, ce qui alimente la tension entre les grévistes et ceux qui souhaitent reprendre le travail.
Quelles solutions pour éviter une crise prolongée ?
Face à cette impasse, plusieurs pistes de sortie peuvent être envisagées :
Un retour au dialogue social : La médiation du ministère du Travail pourrait permettre de rétablir un cadre de négociation. Une reprise des discussions avec des engagements clairs des deux côtés est essentielle.
Le respect du cadre légal : L’obligation de service minimum doit être appliquée pour éviter un blocage total. L’État pourrait intervenir pour veiller à son respect et assurer un compromis entre les parties.
Un cadre plus strict pour les futures grèves : Afin d’éviter que cette situation ne se reproduise, un meilleur encadrement du droit de grève dans les secteurs stratégiques pourrait être envisagé.
Conclusion : un enjeu économique et social majeur
Si la grève actuelle se prolonge, la Comilog et l’ensemble de son écosystème risquent de subir des pertes irrémédiables. L’absence de service minimum, en violation des règles en vigueur, aggrave une situation déjà critique. Il est impératif que toutes les parties reviennent à la table des négociations pour éviter un effondrement économique aux conséquences désastreuses pour les travailleurs, les prestataires et l’économie nationale.
Economie
Gabon: consultez & téléchargez la Loi de Finances 2025

Le 20 janvier 2025, les 2 chambres du parlement de transition ont adopté et publié dans le journal Officiel de la République gabonaise, la Loi de Finances 2025. Une planification que nous vous invitons à découvrir in extenso, ci-dessous.
Economie
Réalisation des projets infrastructurels & promotion de l’entreprenariat, Tony ELUMELU prêt à accompagner le Gabon

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est entretenu le 25 février 2025 avec une délégation conduite par Tony ELUMELU, Président Directeur Général de la banque UBA et Président de la Fondation éponyme. En sa qualité de leader et philanthrope, Tony ELUMELU a exprimé sa disponibilité à accompagner l’Etat gabonais dans la réalisation de projets infrastructurels divers selon la vision de développement du Chef de l’État. A travers sa Fondation, ELUMELU entend investir dans la promotion de l’entreprenariat en apportant des financements aux jeunes entrepreneurs.
Pour rappel, la Fondation Tony ELUMELU a été créée en 2010 et a pour mission de financer, former, encadrer et mettre en réseau des jeunes entrepreneurs à travers le continent africain afin d’inspirer, responsabiliser et élever la prochaine génération de dirigeants africains.
Par ailleurs, le Président de la République s’est entretenu avec Benjamin Jin, Représentant et Directeur Adjoint des Groupes » Etoile d’or et Megador »
Ces échanges entre le Chef de l’Etatbet l’entrepreneur chinois ont été axés sur la possibilité de nouer unbpartenariat avec les structures susmentionnées afin d’accompagner l’État dans la réalisation des projets structurants.
Il s’agira pour ces différentes sociétés de proposer leurs compétences pour la réalisation des projets d’envergure tels que le futur Port de Mayumba, la création d’une centrale hydroélectrique, et le chemin de fer. L’objectif visé est d’établir un partenariat gagnant gagnant qui va favoriser la création d’emplois et le développement des compétences locales.